10/07/2012
Gabon : L'AMOUR DE LA PATRIE POUR UNE ÉMERGENCE INTÉGRALE .
Depuis 1990 le Gabon connaît une démocratie à mal de réussir puisque l’homme politique n’arrive pas encore à comprendre et à prendre au sérieux ses responsabilités en tant que citoyen.
Pour plus d’un Gabonais le mot « patrie » n’a pas le sens qui devrait être le sien.
Certains se convainquent, à tort sûrement, que « le Gouvernement » doit les faire vivre et non l’inverse pendant que la réalité voudrait plutôt que chaque citoyen donne force et amour à son pays et ce dernier, par le biais des dirigeants que le peuple a élu démocratiquement, lui en retourne l’épanouissement personnel, familial et collectif dans un développement progressif, intégral et complet exprimé par une amélioration de ses conditions de vie.
Les biens naturels comme l’eau, le soleil, les minéraux, la nature et bien d’autres devraient être jouis par tout le monde et d’une façon équitable..
Des facteurs endogènes ou externes ont certainement contribuer à développer des mauvais réflexes tels que l’égoïsme, l’égocentrisme, la criminalité, l’engouement vers les biens mal acquis et bien d’autres maux mais il est du devoir du citoyen qui aime son pays de se saisir de la situation pour redresser la société.
C’est dans cette logique que s’inscrit le projet de société " l'avenir en confiance " du Président Ali Bongo Ondimba, la même logique qui devrait abriter tout citoyen Gabonais, celle là même que le peuple Gabonais a massivement voté en 2009.
Aujourd’hui on s'interroge ?
D’où est venu l’anarchie et l’avidité vers le pouvoir ce qui a tendance à rompre le respect envers l’autorité et la chose publique ?
Pourquoi les intérêts personnels priment sur l’intérêt général ce qui entraîne, la corruption, l’escroquerie et le mensonge politique ?
Pourquoi observe t-on chez certains Gabonais comme une dépression qui pousse le citoyen à la paresse alors que le peuple Gabonais est réputé travailleur depuis des siècles ?
Comment une personne physique ou morale peut dire du mal et rien que du mal et du mensonge de son pays sous le seul prétexte qu’il aspire gagner les élections ou d’autres sympathies en maintenant le pays dans un climat de terreur parfois imaginaire et une fausse interprétation de la situation réelle envers nos partenaires étrangers ? Faisant fi de toutes les conséquences qui s’en suivre.
Certains et de surcroît des politiciens formés vont jusqu’à manipuler politiquement des actes de vols, de viols, de meurtres et d’autres crimes et s’amusent, comme si c’était un jeu, à coller gratuitement de tels crimes sur le dos du Gouvernement croyant qu’un tel mensonge les aide à vendre leur position et ignorant la gravité de déverser une telle information dans l’opinion nationale et internationale.
Comment un enfant du pays peut confondre un bien public au sien propre ou se rendre coupable de complicité de telles pratiques ?
Comment un citoyen épris de paix peut encore s’amuser à tirer tirer sur la corde ethnique pour défendre une place au parlement ou ailleurs faisant semblant d’ignorer toute la peine et les pleurs que ce genre de comportement peut entraîner dans notre pays ?
A toutes ses interrogations et bien d’autres que plus d’un se pose, j'invite le Gabonais à dépasser l’intérêt personnel et privilégier l’intérêt général en mettant en avant l’amour de la patrie.
J'exhorte le citoyen Gabonais quel que soit son métier à garantir l’avenir de ce pays par le travail en puisant ses forces et sa moralité dans les valeurs positives qui ont marqué notre histoire.
J'invite tout Gabonais et particulièrement militants et sympathisants du PDG à briller par l’exemple et encourage le gouvernement à adopter une attitude conséquente envers toute personne qui affiche une attitude récurrente et rétrograde.
J'invite les politiciens et d’autres Gabonais qui seraient encore dans la logique de bloquer le fonctionnement normal du pays et de ses institutions à se ressaisir pour mettre en avant un esprit constructif et responsable digne du citoyen.
C’est donc l’Amour de la patrie qui devrait guider les esprits des Gabonais, tel est le chemin obligé pour notre développement humain sûr et intégral et c’est à ce seul prix que la paix, la démocratie, la justice et la sécurité pour tous seront réalité.
En effet, de notre histoire politique récente – marquée par l’affranchissement colonial, la succession de partis uniques, de parti Etat et les échecs répétés de diverses alliances pour l’instauration d’un pouvoir démocratique , il en a résulté un avilissement progressif du comportement citoyen et des mentalités devant l’arrogance de la classe dirigeante avec un développement sans précédent de la corruption, de la concussion et du chantage conforté par des passe-droits et une justice aux ordres.
Le socle républicain lui-même en fut ébranlé dans son ensemble, lorsque des déviations du parti au pouvoir sont venues remettre en cause le Droit lui-même.
Dans un tel contexte, la refonte de l’Etat dans son ensemble devenait impérieuse autant que la restauration du civisme et de la culture citoyenne.
Nous nous devons de nous y employer sans retard pour faire respecter le droit et consolider les bases sociales et économique de la Nation à travers un programme qui se veut cohérent et adapté aux attentes des Gabonais.
Relever ces défis requiert l’émergence d’une conscience nationale et d’un engagement patriotique où se déploient les efforts de tous les citoyens car on ne saurait construire une nation sans la connaître et surtout sans l’aimer.
L’amour de la Patrie est le seul véritable ciment qui fortifiera notre unité et notre capital productif.
Nous parviendrons à ranimer cette conscience nationale et l’amour patriotique des Gabonais en combattant la déliquescence des valeurs, les divisions multiformes entretenues et organisées, la misère de nos populations née de l’incurie politique et financière et de l’état d’ignorance dans laquelle elles végètent.
C’est pourquoi l’objectif principal de la candidature à la magistrature suprême d'Ali Bongo Ondimba et du projet de société " l'avenir en confiance " qu'il a lancé , dans l’intention de réaliser une émergence intégrale était :
- Le rétablissement d’un État de droit sur la base d’institutions républicaines solides et pérennes, capable de soutenir le renforcement de l’unité nationale,
- Le fonctionnement d’une administration publique moderne et performante, et la mise en place d’un système judiciaire efficient et équitable.
L’État que nous voulons doit être bâti sur les principes fédérateurs de nos valeurs morales intrinsèques et de nos traditions nées d’un large et profond brassage culturel qui constituent, aujourd’hui, le socle de l’unité de notre peuple.
La lutte contre la corruption, la gabegie et les mauvaises pratiques sociales deviennent un impératif catégorique. On ne saurait continuer à reproduire les mêmes schémas de penser et d’agir.
Une mutation tranquille mais profonde et générale doit être engagée. C'est à cette œuvre exaltante où chacun apportera sa contribution, que le Président de la République, Ali Bongo Ondimba ,vous convie.
Fonder un Etat moderne et démocratique signifie construire une société de liberté, d'égalité, de solidarité et de prospérité dans laquelle les femmes et les hommes connaissent la paix et vivent heureux tout en exerçant leurs devoirs de citoyens.
Ainsi nous aurons garanti un avenir et un bien être mieux que le nôtre aux générations futures.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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