25/05/2012
FAUSSE AFFAIRE GABRIEL TCHANGO : LES MENSONGES DU POLITICIEN MOUTOUKI MARC ONA ESSANGUI
Sacré Ona Essangui ! Dès que notre célébrissime Prix Goldman entend une petite rumeur sur un pédézozo, il entre aussitôt en transe. Et il a suffi dernièrement que sa potesse, Lydie Oranga, vienne lui raconter que le ministre Gabriel Tchango est en train de leur voler les maisons, pour que le « Grand de ce monde » y voit une vérité biblique et décide de traîner le ministre dans la boue.
Pour ce faire, Marc envoie rapidement son factotum Georges Mpaga balancer dans « Echos du Nord » ce qui va devenir un grand scoop. Une fois l’affaire devenue publique, Marc pouvait tranquillement rentrer dans la danse à travers ce communiqué de presse particulièrement violent : « Gabriel TCHANGO, Ministre Gabonais des eaux et forêts et homme d’affaire, vient une fois de plus de s’illustrer dans l’accaparement frauduleux des biens appartenant à la famille ORANGA. Ce mercredi 17 mai 2012, Gabriel TCHANGO a fait débarquer un contingent de 42 policiers sous les ordres de madame Oberdeno Eliane, Huissier de justice connue des milieux judiciaires de Libreville, qui ont procédé à l’expulsion manu militari des propriétaires de leur domicile en commettant par la même occasion des violations des droits de l’Homme chez ces derniers. Madame ORANGA Rosine, épouse de Monsieur ORANGA EGUEYI Claude René âgée de 71 ans a été humiliée par des jeunes policiers zélés. Ce comportement ignoble orchestré par Gabriel TCHANGO est la parfaite illustration du régime de l’arbitraire installé au Gabon depuis 2009, composé de prédateurs qui font usage de la force pour imposer leur domination sur une population complètement assujettie et dépossédée de sa citoyenneté. Nous rappelons à l’opinion publique nationale et internationale que cet acharnement de Gabriel TCHANGO à piller les biens immobiliers de la famille ORANGA débute en 2007. Pendant que le propriétaire de ce patrimoine et chef de famille, Monsieur ORANGA EGUEYI Claude René, purgeait une peine de prison à la maison d’arrêt de Port-Gentil, son fils cadet et de moralité douteuse le nommé Claude Edmé ORANGA, a volé le cachet de son père sur lequel était en outre incorporé sa signature pour y effectuer des opérations illégales de vente en faveur de Gabriel TCHANGO sur la base de faux documents fabriqués de toutes pièces par Claude Edmé ORANGA, manifestement sous l’emprise des millions de Francs CFA provenant de son acolyte Gabriel TCHANGO dont l’obsession de dépouiller la famille ORANGA de ses investissements, le rendait inconscient et aveugle au point d’ignorer les principes et les précautions élémentaires en pareille circonstance. Devant cette situation inacceptable, le Mouvement « ça suffit comme ça » considère Gabriel TCHANGO comme un recéleur, un hors la loi coupable d’actes frauduleux, de complicité de faux et usage de faux. Les titres fonciers qu’il fait prévaloir résultèrent de faux documents notamment des faux actes de vente qui ne sont pas l’émanation des propriétaires légaux à savoir Monsieur et madame ORANGA mariés sous un régime de communauté de biens de puis plus 50 ans. Compte tenu de ce qui précède, notre Mouvement est totalement solidaire de la famille ORANGA face à Gabriel TCHANGO, qui n’a pas sa place dans un Gouvernement de la République digne de ce nom de notre point de vue qui doit être composé de personnes intègres et irréprochables. Mouvement Ca suffit comme ça exige donc dans les plus brefs délais, la démission de Gabriel TCHANGO du Gouvernement pour mieux se mettre à la disposition de la justice de notre pays pour abus d’autorité, trafic d’influence et la restitution des biens volés à la famille ORANGA. Faute de quoi, nous entreprendrons des actions citoyennes d’envergure à Libreville et judiciaires dans les tribunaux à compétence universelle à l’encontre du Ministre. Fait à Libreville, le 21 mai 2012 ».
Au-delà de ce recueil, de ces prouesses grammaticales et de surpassements injurieux, il y a malheureusement la réalité des faits. Et cette réalité indique que c’est le 24 mars 2003, que sieur Claude René Edmé Oranga, fils de Claude René du même nom, se fait délivrer cette procuration :
L’objet est très clair : la vente des villas de son père. Ainsi que le veut la procédure, le tribunal de Port-Gentil va alors procéder à l’authentification de la procuration et décide, un an plus tard, de délivrer cette ordonnance sur requête :
Document qui va lui permettre de conclure définitivement la vente de la villa. Sauf que lorsque, quelques mois plus tard, le nouveau propriétaire Gabriel Tchango décide de démarrer les travaux, il trouve la villa occupée par un squatter répondant au nom de Lucien Tchango. C’est le propre frère de René Claude Edmé. Lucien conteste la transaction et jure de ne pas quitter les lieux. Le nouveau propriétaire saisit alors les tribunaux et le 15 juillet 2008, cette décision est rendue :
Après cette expulsion menée sans bruit, Gabriel Tchango et Claude René Edmé concluent une autre vente de maison. Celle-ci se déroule à Libreville, au quartier Glass où Claude René est propriétaire d’une baraque. La même procédure est engagée par voie notariale jusqu’à la conclusion, sans aucun problème, de cette transaction.
Mais au moment où Gabriel Tchango s’engage à lancer les travaux de réhabilitation, il trouve curieusement sur les lieux une certaine Lydie Oranga, soeur Claude René Edmé. La Lydie campe sur ses positions. C’est qu’elle a un argument en béton qu’elle exhibe de to go : une procuration de gestion des biens qui lui a été délivrée par le même papa.
Pour tirer cet imbroglio au clair, un huissier de justice, sur réquisition du Procureur de la République, sera envoyé à la prison centrale pour procéder à l’audition de l’émetteur des deux procurations. Voici ce que Claude René Oranga a confié à l’huissier :
A partir de là, la procédure judiciaire est aussitôt engagée et le 30 juillet 2010, ce jugement tombait comme un couperet :
Malgré la clarté de ce jugement, rien ne bouge sur le terrain où d’ailleurs la condamnée a fait appel. Manque de pot, le 23 février dernier, la cour d’appel venait confirmer le jugement de première instance :
Et c’est l’exécution, par l’expulsion des squatters, de ce jugement qui a soulevé l’ire de Marc Ona. Lequel Ona n’a pas hésité à édulcorer les faits, par le mensonge ; à insulter Gabriel Tchango, par pure haine et stricte impolitesse.
La voilà, notre fameuse Société civile. Celle de Marc Ona Essangui, de Paulette Oyane Onde et de Georges Mpaga. Une Société civile qui a horreur de la vérité et préfère servir « honteusement et petitement » le mensonge.
Attendons voir si elle aura la simple dignité de s’amender.
Source : LA GRIFFE du vendredi 25 mai 2012
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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