18/07/2012

Gabon: Méli mélo dans le marigot politique pour 2016 ...

 

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Tous ceux qui observent attentivement la marche du pays depuis les trois dernières années sont à l’unanimité d’accord sur un point : de l’opposition en passant par le PDG, quasiment tous les politiciens, à quelques exceptions près, quand ils ne s’y activent pas en secret pour ralentir ou stopper la progression de l’émergence, souhaitent son échec.

Pour la simple raison que tous ont des trésors de guerre et tiennent un agenda personnel.

Dans certains cercles très fermés, il n’est pas rare d’entendre certains pédégistes gloser que si Mba Obame, malgré la sale réputation qu’il traînait en bandoulière, a pu aisément passer, en moins de deux mois, du club très select des leaders du PDG à celui de l’opposition, tous autant qu’ils sont peuvent naturellement réussir la même pirouette. Surtout que ces derniers jugent, à tors ou raison, les quatre années à venir «propices» à toutes les acrobaties.

Face à toutes ces gesticulations prématurées qui plombent les ailes de l’émergence du pays, Il est important que le chef de l’Etat, note bien que plusieurs compatriotes considérés comme des chauds partisans, s’activent en catimini pour l’empêcher de prendre les bonnes décisions et de poser des actes palpables susceptibles de renforcer son potentiel et son aura à briguer avec succès un second mandat. Ils font tout pour que, comme avec son défunt père, sa volonté à changer les choses et à améliorer les conditions de vie des Gabonais s’enlise.

A cause de ces calculs mesquins, une sorte de paralysie flotte dans l’ensemble du pays, particulièrement depuis la fin de la Can 2012. N’ayant pas réussis à torpiller l’organisation de la Can 2012, ces cyniques s’évertuent depuis la fin de cette compétition à démoraliser les populations, les administrations et les entreprises.

Or un regard lucide permet de mesurer le chemin parcouru en si peu de temps. Les preuves sont visibles pour ceux qui veulent les voir. Le stade d’Angondjé, les nouvelles rues bitumées de Libreville, les mesures prises en faveur des étudiants, des demandeurs d’emplois publics ou privés, l’assainissement des mœurs et des habitudes à tous les niveaux, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, l’actuel bonne image du Gabon, l’amélioration du taux de croissance et de la cotation du Gabon dans les places financières, l’attraction de la destination Gabon, pour ne citer que ces quelques exemples.

S’agissant notamment des rues de Libreville, qui n’a pas remarqué le rajeunissement des rues de certains quartiers laissés à l’abandon depuis des décennies ?

Curieusement, malgré ce bilan élogieux en si peu de temps qui a profondément et positivement changé la perception de plusieurs compatriotes, il se trouve bizarrement des gens qui cultivent quand même chez les populations le doute et la déception pour la politique de l’émergence.

Depuis le déploiement de cet activisme dont l’UOB constitue les prémices, c’est l’attentisme quand ce n’est pas, purement et simplement, l’engorgement. D’aucuns notent que cette obstruction de ceux censés soutenir le Président Ali passe par la ventilation et la suggestion subliminale au sein de la population de fausses nouvelles et de ragots de tous genres pour décourager tous ceux qui veulent booster la politique du chef de l’Etat.

A l’observation, on en vient à penser, à l’exception du premier carré des fidèles collaborateurs, que le chef de l’Etat est un homme seul et incompris. Un homme trop à l’avance par rapport à ses concitoyens et surtout par rapport aux leviers normaux de son pouvoir à travers lesquels il peut acter que sont : le gouvernement et l’administration centrale.

Pour certains de ses proches, ça ne peut pas continuer ainsi, il est temps de siffler la fin de la récréation et séparer le bon grain de l’ivraie.

De l’autre côté, certains prophètes se proclamant faiseurs des rois, ne facilitent pas la tache aux gens de bonnes volontés qui veulent faire bouger les lignes à défaut de faire bouger les choses. Ces derniers convaincus que leur heure de gloire va bientôt sonner, ne cachent plus leurs ambitions politiques et tissent, en catimini, leur toile.

Un regard attentif permet de noter que dans chaque localité, ces derniers disposent déjà de solides affidés. Il nous revient que dans l’Estuaire, certains seraient député ou ministre. Dans le Moyen-Ogooué, des connections seraient tissées entre certains nostalgiques dans le secret de certaines obédiences.

Dans le Woleu Ntem, la membrane séparant les partisans de l’opposition et ceux de la majorité est tellement mince qu’entre ces derniers, c’est bonnet blanc, blanc bonnet.

Dans la Ngounié, certains élus ne cachent même leurs ambitions. N’hésitant pas à se transformer au vu et au su de tout le monde comme satellite de ces prophètes pour solidifier l’édifice en projet et recruter de nouveaux sympathisants. La liste est loin d’être exhaustive.

N’empêche qu’il est important de souligner d’ores et déjà que dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016, certains pédégistes, se considérant comme de malins génies, tapis au sein du PDG, ne cessent de faire de vicieux calculs, aux desseins inavoués.

Pour les partisans d’Ali Bongo Ondimba, l’émergence c’est maintenant ! Il est donc grand temps de paralyser toutes cette canaille, tapis au sein du gouvernement, dans certaines institutions et dans certaines administrations publiques ou privées, qui échafaude des plans sur la comète en ayant un agenda différent à celui du président.

 

Source : INFOSGABON

https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

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