02/03/2013

Communiqué final du Conseil des Ministres du 28 février 2013

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Sous la Haute Présidence de SE Ali BONGO ONDIMBAPrésident de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des ministres s’est tenu, ce Jeudi 28 Février 2013 à 11 heures, dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.

A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a tenu à rendre un hommage particulier à Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui a pris part, aux côtés de ses HomologuesAfricains et Sud Américains, au 3ème sommet des Chefs d’Etat et Chefs du Gouvernement d’Afrique et d’Amérique du Sud, ayant pour thème : "Stratégies et mécanismes pour le renforcement de la coopération Sud-Sud" dont les assises ont eu lieu à Malabo en Guinée Equatoriale, du 20 au 22 Février 2013.

Parmi les sujets abordés, outre l’exploitation des opportunités commerciales, d’investissement, les potentialités de partenariat dans les domaines de l’Education, de la Santé et de l’Agriculture, les crises en Afrique ont fait l’objet d’examen aux fins de résolution notamment à Madagascar, en Guinée Bissau, en République Démocratique du Congo et en Centrafrique.

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, fidèle au programme "L’Avenir en confiance", a profité de cette tribune de haut niveau pour faire la promotion du Plan Stratégique "Gabon Emergent" (PSGE) sur la base duquel le développement harmonieux de notre pays se poursuivra, grâce à des partenariats divers, et conséquemment, l’amélioration des conditions de vie de nos populations affirmant ainsi l’opiniâtreté de hisser notreGABON dans le peloton des pays émergents.

Suite au décès des valeureux soldats Tchadiens venus en renfort pour le retour à la paix au pays frère du Mali, le Conseil des Ministres a exprimé ses vives condoléances, son soutien et sa solidarité à Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchadaux familles endeuillées et à tout le Peuple Tchadien.

Par ailleurs, le Conseil des Ministres a salué et encouragé l’organisation de la première édition du Carnaval International de Libreville (CIL) ayant pour thème : "Nature, Culture, Diversité", avec la participation de l’école de Samba "Gres Beija Flor de Nipolis" du Brésil.

Cette manifestation riche en couleur, en sons et en lumières, a offert aux populations un agréable et mémorable moment de réjouissance, et hisse résolument notre cher pays le Gabon au peloton des pays ouverts au métissage culturel.

En outre, la promotion de la culture gabonaise s’est affirmée dans le cadre duFestival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso.

Sur invitation de la Première Dame du Burkina Faso, Madame Chantal COMPAORE, Madame la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a pris part à cette manifestation dédiée aux femmes sur la thématique "Cinéma Africain, Politique Publique en Afrique".

Cette thématique permet de réfléchir à la relance du cinéma africain en net recul ces dernières années.

Le Conseil des Ministres note que le cinéma gabonais doit être doté d’infrastructures fiables, répondant aux normes de la profession. Un trophée a été décerné à titre posthume à notre compatriote Charles MENSAH pour son remarquable talent.

Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a vivement salué l’initiative avant-gardiste de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, dont le programme de société "L’Avenir en confiance" réserve une place privilégiée à laJeunesse, le Gabon de demain.

Comme annoncé dans l’axe n° 9 dudit programme et aux fins de matérialiser cette noble ambition, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a organisé un Forum de la Jeunesse enSeptembre 2011 ; Forum qui a vu la participation de deux mille (2.000) jeunes de la diaspora et de l’intérieur du pays. Ce Forum, placé sous le thème : "Contrat de partenariat, pour une Jeunesse responsable", a été un franc succès.

Le Forum de la jeunesse a permis la rédaction de la Politique Nationale de la Jeunesse du Gabon. Notre Jeunesse étant confrontée à des réels fléaux qu’il faut enrayer, les Pouvoirs Publics, le Secteur Privé et la Jeunesse consciente et responsable, doivent, dans la concorde, inverser la tendance.

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat exhorte la Jeunesse à l’abnégation au travail, à demeurer jalouse des valeurs de paix et d’unité parce qu’elle constitue une pourvoyeuse de solutions.

Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat a t- il instruit la mise en place d’une Commission aux fins de mettre en œuvre les exigences de la Politique de l’Emergence déclinée dans la Politique Nationale de la Jeunesse.

Le Conseil des Ministres a chaleureusement félicité les exploits de notre compatriote Anthony OBAME qui, de la position de second, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Londres, remporte la médaille d’or de l’US Open, championnat mondial en taekwondo, matérialisation de l’abnégation au mémorable travail qui hisse au haut de l’affiche, l’impétrant, comme le recommande inlassablement et fortement Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.

Par la suite, le Conseil des Ministres s’est réjoui du énième couronnement international pour la concrétisation du Plan Stratégique Gabon Emergent en matière sportive.

En effet, notre pays s’est vu attribué l’organisation du trophée des Champions en prélude à l’ouverture de la ligue 1 de football de France. Cette distinction est bien le signe de la reconnaissance du savoir faire gabonais en matière d’organisation d’évènement sportif.

L’immensité des infrastructures tant sportives qu’hôtelières réalisées en un laps de temps à la faveur de la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2012, confirme Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA dans sa position de Visionnaire, d’Architecte et de Bâtisseur Emérite.

Enfin, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, toujours soucieux de la bonne santé de ses concitoyens, a lancé un appel de conscientisation et de responsabilisation à l’adresse des parents, dont les devoirs et les obligations à l’égard de leur progéniture commande d’assurer la couverture en soin de santé notamment par la prévention.

A cet effet, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a instruit leGouvernement afin que des campagnes de vaccination dédiées aux enfants se déroulent sur l’ensemble du territoire national pour renforcer leur immunité et les protéger de certaines maladies.


AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES


MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé le projet d’ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 7/96 du 12 Mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques. Le présent texte indique que les dispositions de l’article 45 de la loi susvisée sont modifiées et se lisent désormais comme suit :

"Article 45 nouveau : L’enrôlement d’un citoyen donne lieu à la délivrance d’un récépissé d’enrôlement.

L’enrôlement se fait sur présentation :

Pour les citoyens gabonais d’origine,

  • d’un acte de naissance légalisé, d’un jugement supplétif, de la carte nationale d’identité ou d’un passeport ordinaire biométrique ;

Pour les citoyens gabonais naturalisés,

  • outre le décret de naturalisation et le certificat d’authenticité délivré par le Président de la République, ou le jugement de nationalité et le certificat de conformité délivré par la juridiction compétente, la carte nationale d’identité ou le passeport ordinaire biométrique ;

Pour les citoyens gabonais nés à l’étranger,

  • d’un acte de naissance dressé par l’autorité diplomatique ou consulaire gabonaise habilité, ou d’un acte de naissance transcrit à la Mairie du 1er arrondissement de Libreville.

Au moment de l’enrôlement, sont relevés, le nom patronyme, le nom d’épouse s’il y a lieu, le(s) prénom(s), la date et le lieu de naissance, le domicile ou la résidence, la profession, l’adresse, le centre de vote et les données biométriques nécessaires à l’identification de l’électeur.


MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE


Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé, un projet de décret portant réorganisation du Service de Santé Militaire.

Le texte susmentionné renforce les missions et les structures du Service de Santé Militaire.

A cet effet, le Service de Santé Militaire est structuré de la manière suivante :

  • la Direction Générale ;
  • les Organes et Formations Sanitaires Rattachés à la Direction Générale ;
  • les Organes et Formations Sanitaires Déconcentrés.

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE


Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance d’orientation relative au Développement Durable en République Gabonaise. Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, le présent texte complète les dispositions sectorielles régissant les différentes composantes du développement durable, en fixant les principes et les objectifs fondamentaux de l’action des pouvoirs publics, des opérateurs économiques et de la Société Civile, pour assurer un développement durable du Gabon, axé sur le bien-’tre des générations actuelles et futures au moyen d’une économie qui utilise, de manière rationnelle et efficace, les ressources naturelles. Outre les dispositions générales, l’ordonnance traite : des règles et principes fondamentaux et de laStratégie Nationale du Développement Durable ; des instruments et outils du développement durable ; des mécanismes et instruments financiers ; des dispositions fiscales ; du cadre institutionnel ; des dispositions transitoires, diverses et finales.


MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE


Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres, a adopté, deux (2) projets de décret :

  1. le projet de décret portant modification du décret n° 806/PR/MFEBP du 17 Mai 1996 fixant les modalités d’application de la loi n° 4/96 du 11 Mars 1996†fixant le régime général des pensions de l’Etat ;
  2. le projet de décret réglementant la démission des agents publics permanents.

Le premier texte dispose que l’article 7 du décret n° 806/PR/MFEBP du 17 Mai 1996, ci-dessus cité, est modifié et se lit désormais comme suit :

"Article 7 nouveau : Si aucune limite d’âge spécifique n’est fixée identiquement au statut général des fonctionnaires appuyé du statut particulier de l’agent, les services pris en compte pour la constitution du droit à pension, sont arrêtés à l’âge limite desoixante (60) ans.

La cessation d’office des fonctions est réputée régulière le jour anniversaire de la naissance ou l’âge limite statutaire est atteint. Elle est au 1er janvier de l’année anniversaire correspondant à l’âge limite pour les agents "nés vers".

La pension des agents, dont la limite d’âge est supérieure à soixante (60) ans et qui obtiennent une mise à la retraite entre soixante (60) ans et l’âge limite qui leur est applicable, est liquidée sur la solde de base hiérarchique réglementaire existant lors de la mise à la retraite. Sa jouissance est immédiate".

S’agissant du projet de décret réglementant la démission des agents publics permanents, il faut entendre par démission, l’acte par lequel l’agent public permanent, par acte sous-seing privé, marque sa volonté non équivoque de quitter la Fonction Publique.

Ainsi donc, la démission intervient dans trois (3) cas, à savoir :

  1. pour cause de convenances personnelles ;
  2. dans le cadre d’un programme de départ volontaire ;
  3. dans le cadre d’un programme de départ anticipé à la retraite.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE


MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

Madame le Ministre a communiqué au Conseil des Ministres, qui en a pris acte, le rapport national sur la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) 2003-2012.

Le rapport susvisé fonde ses recommandations sur la mise en úuvre des politiques publiques sectorielles dans les vingt (20) domaines suivants :

  1. la non-discrimination ;
  2. le respect des opinions de l’Enfant ;
  3. l’enregistrement des naissances ;
  4. la torture et la maltraitance ;
  5. la responsabilité des parents ;
  6. le recouvrement de la pension alimentaire ;
  7. les enfants privés d’un milieu familial ;
  8. la protection contre les sévices et la négligence ;
  9. la vaccination ;
  10. la santé des adolescents ;
  11. le VIH/Sida ;
  12. les enfants handicapés ;
  13. le niveau de vie ;
  14. les enfants réfugiés, demandeurs d’asile non accompagnés ;
  15. l’exploitation économique, notamment le travail des enfants ;
  16. la traite et l’enlèvement des enfants ;
  17. les enfants vivant dans la rue ;
  18. l’exploitation sexuelle à des fins commerciales et pornographiques ;
  19. l’administration de la justice pour mineurs ;
  20. les enfants des minorités.

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES


MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS


Le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres pour la tenue, à Libreville, de la 13ème Conférence Générale de l’Association des Universités Africaines (AUA), du 16 au 31 Mai 2013, avec pour thème : "Tranformer l’enseignement supérieur africain pour l’employabilité des diplômés et le développement socio-économique".

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par leSecrétariat Général du Conseil des Ministres


MESURES INDIVIDUELLES


MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT

Cour Constitutionnelle

Assistants à la Cour Constitutionnelle :

MM. Paterne SOUGOU, Magistrat, précédemment Avocat Général près la Cour d’Appel Judiciaire de Libreville ;

 Nestor MBOU, Magistrat, précédemment Procureur Général Adjoint près la Cour de Cassation.

Cabinet du Président

Directeur de Cabinet : M. Joël Dominique LEDAGA, Ingénieur Informaticien, précédemment Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la Cour Constitutionnelle.

*Cabinet du Juge Constitutionnel Christian BAPTISTE QUENTIN

Chef de Cabinet : Mme Christine MBA NDUTUME, Contractuel de l’Etat.

*Cabinet du Juge Constitutionnel Claudine MENVOULA ME NZE épouse ADJEMBIMANDE

Chef de Cabinet : Mme Clarisse ELLA, Contractuel de l’Etat, précédemment en service au Ministère de la Justice.

*Cabinet du Juge Constitutionnel Antony ADIWA

Chef de Cabinet : M. Yannick Aristide DIOP IGUENDA, précédemment en service au Parquet du Tribunal de Première Instance de Libreville.

*Cabinet du Juge Constitutionnel Christian BIGNOUMBA FERNANDES

Chef de Cabinet : Mme Sylvie OBOUAKIMA.

*Cabinet du Juge Constitutionnel Jacques LEBAMA

Chef de Cabinet : M. Serge NDZI-NDZI, précédemment Greffier au Tribunal de Première Instance de Libreville.

*Cabinet du Juge Constitutionnel Afriquita Dolorès AGONDJO

Chef de Cabinet : M. Serge Mathias MADOUNGA, Attaché Culturel.

Greffe de la Cour Constitutionnelle

Greffier en Chef Chargé des Requêtes : M. Jean Laurent TSINGA, Conseiller des Greffes, précédemment Greffier en Chef Adjoint à la Cour.

Greffier en Chef Chargé de la Législation : M. Nosthène GUINDA, Conseiller Adjoint des Greffes, précédemment Greffier à la Cour.


MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL


Cabinet du Ministre

Conseiller Chargé du Développement Rural : M. Jean Lucien DOUMBENENY, en remplacement de M. Sylvestre MAKANGA.

Office National du Développement Rural (ONADER)

Les anciens Responsables de l’Office National du Développement Rural dont les noms suivent sont remis à la disposition de leur administration d’origine, il s’agit de :

MM.CHEYI LENDOYE ;

ATOME Jean Jacques ;

EVEVE NGUELEY Joël ;

MVE ONDO Michel ;

MOUPOUMBOU Clément ;

MOUWAKA NGONGA Jean François.

 

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE


Secrétariat Général

Directeur de l’Office National des Anciens Combattants : Général de Brigade MOUELE MOUELE Romain, en remplacement du Colonel OKEMBA Steve Fréderic.

Gendarmerie Nationale

Inspecteur Technique : Général de Brigade ASSANAGA Eugère.

Conseiller du Commandant en Chef Chargé de la Gendarmerie Départementale : Général de Brigade LECKOMBO Jean Pierre.

Chef d’Etat Major de la Gendarmerie Départementale : Général de Brigade MAGNAGNA Jacques, en remplacement du Général de Brigade MOUELE MOUELE Romain.

Directeur Général des Recherches : Lieutenant-colonel POUNGUI Dieudonné, en remplacement du Général de Brigade LECKOMBO Jean Pierre.

Directeur Général Adjoint : Chef d’Escadron BARASSOUAGA Yves, en remplacement du Colonel ASSEMBE OBIANG Hilarion, appelé à faire valoir ses droits à la retraite.

Directeur Général des Ecoles : Chef d’Escadron PANGOU MBEMBO SylvainFlorient, en remplacement du Lieutenant-colonel PONGUI Dieudonné.

Commandant du Groupement Estuaire : Capitaine MBIMA Gaston, en remplacement du Lieutenant-colonel MADJOUPA Norbert.

Commandant du Groupement Moanda-Franceville : Chef d’Escadron MBANGUI Maurice, en remplacement du Chef d’Escadron BARASSOUAGA Yves.

Forces Armées

Etat Major Général des Forces Armées

Conseiller du Chef d’Etat-major Général des Forces Armées : Colonel OKEMBA Steve Fréderic.

FIN


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01/03/2013

Le Gabon en phase avec la bonne gouvernance prônées par Transparency International

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Berlin, le 1er mars 2013 – Une délégation gabonaise, conduite par le ministre de l’Economie Luc Oyoubi et le porte-parole de la Présidence de la République Alain-Claude Bilie By-Nzé, séjourne dans la capitale allemande.

La délégation a eu une séance de travail avec le directoire de Transparency International, afin de partager avec lui les réformes engagées par le gouvernement gabonais dans la perspective de la consolidation de la transparence et de la bonne gouvernance dans les secteurs clés de l’économie.

La délégation gabonaise et le directoire exécutif de l’OING Transparency International ont échangé leurs vues sur les différents mécanismes permettant d’impulser de manière plus efficace la bonne gouvernance à tous les secteurs clés de l’économie. Trois temps forts ont marqué cette séance de travail entre les deux parties.


Une présentation du Gabon a d’abord été faite devant les responsables de Transparency International, portant sur les réformes majeures, les acquis et les perspectives de développement. Une démonstration axée essentiellement sur les volets économiques et judiciaires.

Au plan économique, le ministre de l'Economie Luc Oyoubi a dressé un état des lieux de la gestion économique et financière, avec un accent particulier mis sur un objectif stratégique : celui de porter la gouvernance économique du pays au niveau des meilleurs standards internationaux.

Cette présentation a eu le mérite de recentrer le débat autour d'une question clé : les efforts consentis par le gouvernement pour assainir l'économie et rendre le climat des affaires plus propice aux nouvelles ambitions de développement (différents textes et lois en cours de vote, code des investissements miniers, des hydrocarbures, des marchés publics, fiscal et douanier, etc.)


Le deuxième grand moment de ces échanges a été l’exposé du conseiller juridique du Chef de l’État gabonais, Guy Rossatanga. Ce dernier est revenu sur deux aspects (corpus juridique et pratique) pour présenter la lutte contre la corruption au Gabon.

Il s'est agi d'aborder essentiellement le cadre juridique qui traite de la prévention et de la répression de l'enrichissement illicite sur le territoire national (textes, création de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, dispositions complémentaires contre des actes de corruption, etc.).

À travers son intervention, Guy Rossatanga a expliqué les tenants et les aboutissants des différents textes de répression de ‘’l’enrichissement illicite’’, ajoutant que le nouveau cadre englobe les variantes les plus subtiles de lutte contre la corruption.

Un dispositif renforcé qui témoigne de la volonté des pouvoirs publics gabonais d’assainir et de rendre transparentes les finances publiques du pays.


De son côté, Transparency International a redéfini ses axes d’intérêt, essentiellement portés sur la bonne gouvernance et l’appui du secteur public à opérer une meilleure sensibilisation des citoyens sur le rôle qu’ils doivent jouer en tant qu’observateurs de la vie économique de leur pays et acteurs de la bonne gouvernance.

Une occasion que l’organisation internationale a saisie pour proposer au Gabon la mise à disposition d’un accompagnement en vue d’aider le pays à atteindre ses objectifs de transparence publique.

Le rôle de la société civile dans la consolidation de la bonne gouvernance a également été pointé du doigt par l’intervention du porte-parole du Président de la République Alain Claude Bilie By Nzé. Il a appelé Transparency à un regard plus objectif et plus circonstancié sur un positionnement impartial et objectif de ces acteurs du développement.

Autant d'éléments qui témoignent de la convergence de vues entre les deux parties et de leur engagement à collaborer pour une meilleure transparence et une effective prospérité partagée, voeux chers au Président de la République, Ali Bongo Ondimba.


FIN

Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/

 

La politique du Gabon Émergent

  

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

 

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

 

 le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

 

 le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

 

 le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

 

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

  

Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/


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27/02/2013

Récent Conseil des ministres : Les nouveaux défis des promus

 

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Ainsi, à la lumière des termes contenus dans le libellé du communiqué final du récent Conseil des ministres et au vu des premières mesures prises au titre de la promotion de certains fonctionnaires à de hautes responsabilités dans l’appareil étatique, il est évident que ces promus vont devoir faire face à de nouveaux défis à relever obligatoirement.

De ce fait, il y a lieu pour les dits promus de se dire que désormais, « quels que soient les postes occupés , rien n est acquis d’avance en terme de longévité, il n’y a plus de place pour les retards utiles, les erreurs de castings sont vite corrigées et c’est plus que jamais le temps de l’obligation de succès dans l’accomplissement des missions confiées.»

De plus, si les premières mesures de mouvement des agents de l’Etat a déjà touché la Présidence de la République et certains départements ministériels, il est clair que ce n’est là que « le début d’un opportun nettoyage des écuries et ce, au moment où, mine de rien, le président Ali Bongo Ondimba aborde la deuxième moitié de son premier mandat à la tête de l’Etat gabonais. »

C’est dire donc que les nouveaux et futurs promus aux postes de responsabilité auront à coeur de faire mieux que leurs prédécesseurs. Cela, en s’imprégnant des 9 grands axes du projet de société du président Ali Bongo Ondimba.

Ce qui permettra à chacun de « poser des actes qui soient toujours en phase avec l’accélération efficace du processus d’émergence du Gabon dans le concert des nations du monde.»

Dans le même temps, il revient à ces promus de se mettre rapidement au travail et d’évaluer pour cela les plans et programmes d’actions hérités des prédécesseurs. Ce, en vue « de consolider les acquis, de combler les lacunes observées, de boucler les chantiers en cours, de lancer ceux qui sont encore à l’état de projets et de faire des projections pour l’avenir.»

Ainsi, en ces moments où « il n’y a plus de place pour des anciennes périodes d’observation ou, encore moins, d’état de grâce », les promus auront à coeur de se donner à fond dans l’accomplissement des nouvelles missions qui leur sont dévolues.

Cela, afin d’éviter d’inopportunes ruptures dans le cours normal du déroulement du processus de transformation et d’élévation du Gabon à l’enviable statut de « pays vert, industriel et des services à forte valeur ajoutée.»

Au demeurant et lorsque l’on consulte attentivement la liste des nouveaux promus issus des travaux du récent Conseil des ministres, l’on se rend compte qu’ « il y en a certains qui ont connu une véritable réhabilitation, après avoir fait une traversée de désert.»

Pour ceux-là, c’est le moment de prouver que leurs promoteurs ne sont pas trompés en les faisant accéder à des postes de responsabilités. Et ce, surtout par ces temps d’émergence où les places, au niveau de la hiérarchie de l’Etat, doivent être réellement méritées.

Cela, affirment plusieurs sources proches du pouvoir, afin de faire aboutir rapidement, effectivement et efficacement tous les projets contenus dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) qui est sous-tendu par le Schéma national directeur d’infrastructures (SNDI).

Dans tous les cas et pour avoir bénéficié des mesures individuelles intervenues lors du récent Conseil des ministres, les heureux promus doivent savoir que « de tous côtés, les regards sont désormais rivés vers eux. Ce, afin de savoir si, tant individuellement que collectivement, tous ces promus sauront et pourront relever les divers défis qui auxquels ils seront dorénavant confrontés. »

Toujours est-il que, d’ores et déjà, on ne peut que leur souhaiter bon vent dans l’exercice de leurs nouvelles fonctions respectives.


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Au terme du récent Conseil des ministres : Les prémisses d’un futur et véritable Tsun’ Ali

 

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Présidé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et tenu le jeudi 21 février dernier à Libreville, le récent Conseil des ministres a quasiment constitué « une sorte d’avant-goût, par rapport aux potentiels recentrages et autres bouleversements qui pourraient intervenir progressivement dans les jours, semaines et mois à venir tout au long de cette année 2013.»

Des recentrages et bouleversements qui devraient logiquement toucher une administration publique gabonaise qui, au niveau de plusieurs de ses secteurs et pans, « peine visiblement à suivre le rythme de travail imprimé par le président Ali Bongo Ondimba et à offrir de performantes prestations aux usagers qui, de surcroît, sont des contribuables.»

Dans ce cadre précis et à l’écoute du communiqué final issu de ce Conseil des ministres, les premières mesures de restructuration ont d’abord touché la structure gouvernementale.

Du fait que « contrairement aux débordements constatés auparavant dans l’organisation et le fonctionnement des départements ministériels, les choses ne se présenteront plus comme avant.» A cet égard, « des dispositions légales ont été prises pour qu’à quelques légères variantes près, tous les ministères fonctionneront sur la base d’une même organisation générique et standardisée.»

Ainsi et pour éviter des de retomber dans les errements du passé, chaque département ministériel comprendra le cabinet du ministre et les services rattachés, l’inspection générale des services, le secrétariat général, les directions générales, les établissements et organismes sous tutelle ainsi que les directions centrales.

Ensuite et sur le plan de la gestion des affaires économiques du pays, d’importantes décisions ont été prises pour « restructurer, redynamiser et mieux exploiter fructueusement des établissements publics tels que le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et la Compagnie de navigation intérieure (CNI) qui a été transformé e en Compagni e nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII).»

Cela afin que, « loin d’être des éternelles charges financières pour l’Etat, le CGC et l ’actuel le CNNII constituent des véritables structures économiques dont la performance des résultats permettra au Trésor public national d’engranger de substantielles ressources financières. »

Lesquelles ressources contribueront à renflouer les caisses de l’Etat ainsi qu’à renforcer les moyens de consolidation et de modernisation des infrastructures socio-économiques de développement du pays.

Par ailleurs, en vue de mieux entretenir et préserver les biens meubles et immobiliers de l’Etat, le récent Conseil des ministres, sur initiative du président Ali Bongo Ondimba, a finalement décidé de « la création de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles de l’Etat (ANGEISC). »

Une agence qui aura pour mission de « tout mettre en oeuvre pour maintenir en bon état ainsi que gérer commercialement, financièrement et fructueusement les infrastructures sportives et culturelles publiques

En commençant donc par les premières infrastructures existant sur l’ensemble du territoire national, celles héritées de l’organisation de l’édition 2012 de la Coupe d’Afrique des nations ainsi que les nouvelles qui continueront à être moderniser et construites par l’Etat.

Sans oublier la reprise en main de la gestion des fameuses cases d’écoute construites par feu le président Omar Bongo Ondimba tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays.

En outre, tenant à prendre en compte les contraintes liées à la poussée démographique que connaissent certaines communes et déterminé à promouvoir les conditions idoines d’une administration de proximité, le Conseil des ministres a donc pris d’importantes et conséquentes mesures.

A cet égard, « plusieurs des communes concernées ont été gratifiées d’une subdivision en arrondissements. Ce qui permettra aux élus locaux de mieux gérer les collectivités locales dont ils ont la charge

Tout comme le Conseil des ministres a décidé de réorganiser, restructurer et redynamiser les directions et services de l’état-major général des forces armées gabonaises. Un état-major qui sera désormais mieux fixer sur ses réels champs de compétence, missions républicaines, moyens d’action et objectifs majeurs à atteindre.

Autant des nouvelles mesures, décisions et stratégies initiées par le président Ali Bongo Ondimba et qui , prises par le récent Conseil des ministres, vont nécessairement déboucher sur la prise des textes d’application conséquents.

Avec en prime, « la désignation des nouveaux hommes qui auront pour mission de mieux traduire dans les faits la vision du chef de l’Etat et les aspirations les plus légitimes des populations gabonaises.»

Ce qui suppose alors l’intervention d’un véritable Tsun’ Ali au sein de la plupart des directions et services administratifs publics qui tardent encore à s’arrimer correctement au train de l’émergence du Gabon.


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ANUTTC : Des redoutables défis à relever

 

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Créée par décret et devenue réellement opérationnelle depuis quelque temps, l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) commence déjà à s’organiser pour assumer pleinement ses missions.

Ce, dans l’objectif de donner au président Ali Bongo Ondimba les atouts et moyens propices à lui permettre de réussir son ambitieux pari d’offrir aux populations gabonaises les meilleures opportunités d’accéder rapidement et légitimement à la propriété privée.

Aussi et en débutant par Libreville la capitale nationale, les actuels dirigeants de cette ANUTTC ont déjà initié et mènent présentement une vaste campagne de sensibilisation auprès des chefs et notables de tous les quartiers que comptent les communes librevilloise et owendoise.

Parallèlement, ces dirigeants ont mis en oeuvre un plan et des actions de mobilisation en direction des différentes autorités municipales, départementales et préfectorales des communes et départements estuariens concernés.

Une campagne qui se poursuivra du reste à travers toutes les autres localités réparties à travers l’ensemble du territoire national. Objectif visé par ces responsables de l’ANUTTC: « convaincre leurs différents interlocuteurs du bien-fondé des réformes engagées par les pouvoirs publics en vue d’une gestion plus performante des questions liées à l’aménagement des parcelles de terrain à bâtir, à la délivrance des titres fonciers et aux nouvelles normes de construction devant prévaloir désormais au Gabon.»

Dans tous les cas, ces responsables de l’ANUTTC se retrouvent donc face à de nouveaux et redoutables défis pour lesquels, les populations gabonaises et les plus hautes autorités publiques de la nation attendent impatiemment qu’ils les relèvent.

De ce fait, il s’agit d’abord, pour les gérants de l’ANUTTC, d’« amener les chefs de quartiers et élus locaux à persuader réellement et efficacement les populations de ne plus afficher désormais les vils et délictueux comportements d’antan.»

Des comportements s’entrevoyant d’ailleurs à travers « la vente illicite des terrains privés, l’occupation illégale des terrains de l’Etat, la spéculation sur les tires fonciers...»

Toutes formes de magouilles qui ont naturellement débouché sur les déplorables problèmes que connaissaient malheureusement les populations gabonaises et qui portent, entre autres, sur « la prolifération des titres fonciers frauduleux, les constructions anarchiques et l’avilissement des villes gabonaises.»

Sans oublier le faits que ces problèmes ont « fortement remis en cause la salutaire volonté affichée par les pouvoirs publics dans la mise en oeuvre des projets propices à l’aménagement harmonieux des cités urbaines et à une véritable promotion de l’habitat social.»

Ce du fait que plusieurs compatriotes s’étaient illicitement et impunément accaparés des nombreuses parcelles pouvant servir à la réalisation de tous ces projets initiés et programmés par l’Etat.

Ensuite et c’est le plus important, il va falloir que les responsables de l’ANUTTC réussissent à « rendre très efficaces et performantes les prestations de leur nouvelle agence.» Cela, surtout en matière de « simplification des procédures et réduction des délais dans la régulation foncière ainsi que la délivrance des titres fonciers et des permis de construire.»

Enfin, l’on espère, à court ou moyen termes, que l’ANUTTC se dote effectivement et rapidement d’antennes provinciales permettant à ces mesures de réforme foncière de s’exécuter en même temps sur l’ensemble du territoire national.

En tout état de cause et plus que par le passé, l’on attend maintenant que les responsables de cette agence nationale se donneront les moyens non seulement de sensibiliser, mais aussi de réprimer lors que ces mesures précitées seront contrecarrées par des actes d’incivisme.


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Conseil national de la démocratie : Ce à quoi devrait ressembler la nouvelle version

 

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En attendant la surprise du chef. Initiée tout dernièrement par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, s’est tenue à Libreville la capitale nationale , une importante concertation regroupant les représentants de l’ensemble de la classe politique gabonaise .

Une concertation dont les divers points de débats étaient axés sur : « la réhabilitation et la réactivation du Conseil national de la démocratie et le processus de biométrisation du système électoral national. » Sans omettre « la mise en forme définitive de la feuille de route devant permettre au chef de l’Etat de mieux assumer la présidence en exercice de Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).»

Aussi , au moment où les différentes commissions et sous-commissions mises en place pour les besoins de la cause ont déjà déposé les conclusions de leurs réflexions respectives auprès du Premier ministre, pour soumission à l’appréciation du chef de l’Etat, que peut-on attendre désormais de la suite des événements ?

D’autant plus qu’en organisant cette concertation politique consacrée à « des questions d’intérêt majeur pour la consolidation de notre démocratie, le renforcement du développement national et l’accentuation de l’aura international du pays », le président de la République , Ali Bongo Ondimba, s’attendait logiquement à recevoir de la part des commissaires concernés, une série de propositions concrètes et pragmatiques, à mettre directement en pratique.

Dans tous les cas et même si ces commissaires ont tenu à conserver le caractère hautement confidentiel des résultats de leurs travaux dont la primeur revient au chef de l’Etat, il n’en demeure pas moins que l’on peut aisément imaginer ce que l’opinion tant nationale qu’internationale attend desdits résultats.

De ce fait et concernant particulièrement le volet lié à la réactivation et à la réhabilitation du Conseil national de la démocratie (CND), l’on s’attend à ce que « cette institution soit restructurée et redynamisée, qu’elle dispose d’un siège permanent e t d’un pe r sonne l qui , quoique réduit, saura maîtriser correctement les arcanes de tous les textes législatifs et réglementaires régissant nos système et processus démocratiques.»

Le tout assorti « d’une redéfinition claire et objective des missions assignées à ce CND, ainsi qu’à la fixation du nombre exact de ses dirigeant s dont les modalités de désignation et les attributions respectives seront très bien précisées par des textes réglementaires », a soufflé une source proche du dossier, ayant requis l’anonymat.

Ce qui permettra aux nouveaux responsables du CND de « disposer non seulement de la légalité requise, mais aussi de la légitimité politique leur offrant une stature propice à susciter, auprès de l’ensemble de la classe politique nationale, le respect et l’autorité nécessaires à l’exercice de leurs nouvelles fonctions.»

Car il s’agira pour le CND (nouvelle version) et ses futurs dirigeants, de cesser de s’apparenter à un haut lieu des débats stériles où chacun viendrait encore jouer les m’as-tu-vu.

Mais de s’avérer plutôt comme un cadre devant servir à « mieux promouvoir les bases idoines d’un véritable et fructueux dialogue permanent entre l’ensemble des acteurs de la classe politique nationale.» Cela, en vue d’« assurer les conditions propices à la prévention, à la gestion et à la résolution des potentiels malentendus, contentieux ou crises pouvant surgir entre les différents leaders et formations que compte le paysage politique national.»

De même que le CND se renforcera dans son rôle de creuset au sein duquel seront examinées, débattues et résolues toutes les grandes questions d’intérêt national.

Tout comme, bien gérée, cette institution aura alors le devoir et le mérite de garantir au Gabon, les normes favorables à une évolution harmonieuse du processus démocratique national, à un développement intégral et équilibré de l’ensemble du pays ainsi qu’à une émergence accélérée et performante du Gabon dans le concert des autres nations du monde.

Reste maintenant à espérer qu’une fois les conclusions de cette récente concertation politique revues et transformées en textes de loi, ou en textes réglementaires, chacun des acteurs de la vie politique nationale saura jouer pleinement sa partition, avec franchise, correction et harmonie.

Et le peuple en sera le témoin privilégié.


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Concertation politique nationale : Pour une véritable émergence de la Zone CEMAC

 

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Ainsi donc , au terme de quelques semaines de débats consacrés aux questions liées à l’élaboration du projet d’agenda de la présidence gabonaise de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), les membres des sous-commissions mises en place pour les besoins de la cause ont récemment fait oeuvre utile.

En bouclant dans les délais requis les travaux dont ils avaient la charge et en remettant les conclusions et recommandations de ceux-ci au bureau de la grande commission régissant les sous-commissions précitées.

Une commission qui, à son tour, s’est chargée de dresser le rapport final ayant été d’ailleurs soumis à l’appréciation du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Dans ce cadre précis, notons que ce rapport intégrait de manière synthétique et harmonieusement, les diverses propositions de recommandations portant sur les différentes thématiques débattues au sein des sous-commissions.

A cet égard et si la primeur de toutes ces propositions de recommandations a été réservée au chef de l’Etat, il n’en demeure pas moins qu’à la lumière des interventions de plusieurs commissaires, lors des travaux en sous-commissions, l’on peut avoi r quelques grandes idées précises de ce que sera l’agenda de la présidence gabonaise de la CEMAC.

De ce fait, il est évident que cet agenda du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba va porter d’abord sur la nécessité de faire accélérer et aboutir toutes les grandes réformes institutionnelles initiées dans le sens d’une restructuration et redynamisation de la CEMAC.

Ensuite et toujours avec le concours de ses pair des Etats de la sous-région, le président Ali Bongo Ondimba aura à coeur de favoriser les conditions idoines de création, de mise en valeur et de renforcement tant quantitatif que qualitatif des zones dites de coprospérité l’ensemble des pays de l’espace communautaire.

Le tout, assorti de la détermination définitive et de la mise en oeuvre effective des conditions et moyens de la politique sous-régionale de libre circulation des biens et des personnes.

Par ailleurs, n’oublions pas qu’il n’y a pas si longtemps, les institutions communautaires financières que sont la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) avaient connu quelques dysfonctionnements et problèmes de gestion.

C’est dire donc qu’il revient à la présidence gabonaise de la CEMAC de veiller constamment à ce que toutes les mesures de redressement et de performance de gestion prises par les conférences des ministres et Sommets des chefs d’Etat de la sous-région soient rigoureusement appliquées au niveau de ces institutions financières communautaires.

Idem pour ce qui est des agences et autres structures décentralisées que comptent la BEAC et la BDEAC à travers l’ensemble des pays de cette sous-région d’Afrique centrale.

En outre, dans le cadre du même agenda, intervient la nécessité pour la présidence gabonaise de sensibiliser et mobiliser les pouvoirs publics de tous les Etats de la sous-région.

Et ce, sur l’urgence de la mise en place d’un plan de financement et de réalisation de l’ensemble des projets intégrateurs, fédérateurs, non concurrentiels et destinés à promouvoir les bases réelles et durables d’une véritable intégration sous-régionale en Afrique centrale.

D’autant plus que ces projets communautaires dits intégrateurs portent sur la modernisation et la consolidation des infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, portuaires, énergétiques, de communication et des télécommunications.

Enfin, i l ne peut être qu’évident que l’agenda de la présidence gabonaise a dû prévoir aussi les stratégies permettant rapidement de constituer et de mettre en place le très attendu « fond de l’émergence pour le financement des projets Cemac ».

De même que ces stratégies doivent intégrer également les conditions de rapprochement de la BVMAC de Libreville et du Douala stock exchange.

Sans oublier le devoir pour la présidence gabonaise de la CEMAC de tout faire, de concert avec les pouvoirs publics des autres Etats sous-régionaux, pour mobiliser toutes les ressources humaines, financières et technologiques de l’espace communautaire.

Cela, en vue de réaliser effectivement et efficacement tous les projets inscrits dans le cadre du programme économique sous-régional.

Un programme initié pour mieux booster les conditions devant permettre aux pays d’Afrique centrale de se développer de manière tant collective, progressive, harmonieuse, intégrale que performante.

Avec en prime, la mise en place des projets socio-économiques, communautaires et porteurs tels que Air Cemac ainsi que la consolidation de ceux-ci par la création d’autres sociétés à vocation sous-régionales.

Lesquelles pouvant alors promouvoir davantage les conditions d’accélération du processus d’industrialisation, de développement, de progrès et d’émergence de l’Afrique centrale dans le concert des autres sous-régions de la planète.


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Ougadougou : La Première Dame du Gabon célèbre la création artistique et la culture pour tous

 

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Ouagadougou , 27 février 2013 - Le Gabon est à l’honneur du 23e Festival Panafricain de Cinéma de Ouagadougou (FESPACO).

 

Ouvert ce week-end en présence de Madame Sylvia Bongo Ondimba et de la Première Dame du Burkina Faso, Madame Chantal Compaoré, le festival prendra fin le 2 mars.

 

 

« Pendant une semaine, le FESPACO fait de Ouagadougou une ville de partage, de fraternité entre personnes de différents horizons », a déclaré le maire de Ouagadougou à l’ouverture du festival. C’est cet esprit de partage, d’échange, d’ouverture  et de panafricanisme que Madame Sylvia Bongo Ondimba est venue célébrer et saluer.


 

La culture pour tous


 

« On est vraiment heureux qu’elle soit venue ; Si elle est venue de son pays pour assister à notre fête, ça veut dire qu’elle nous soutien », s’est exclamé Abubakar, 23 ans, jeune acteur burkinabé.


Le Festival Panafricain de Cinéma de Ouagadougou est un grand moment pour les cinéastes et les cinéphiles, et aussi une grande fête, attendue tous les deux ans avec impatience par l’ensemble de la population burkinabé.


Le lancement de ce 23e FESPACO, mémorable, a offert un spectacle splendide ou la chorégraphie, la scénographie, la danse, le chant et la musique étaient à l’honneur. Une ambiance chaleureuse pour fêter le cinéma, l’art, la culture entre amoureux du 7e art et novices.


Une fête pour tous à laquelle la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba voulait participer, car au delà de son soutien aux artistes, c’est cet accès formidable à la culture pour tous que le FESPACO représente.


 

Rencontre avec les cinéastes gabonais : « soyons ambitieux »


 

Dimanche, Madame Sylvia Bongo Ondimba a tenu à recevoir les quelques 40 cinéastes gabonais présents au FESPACO.

 

«  Il ne faut pas seulement voir gabonais, mais il faut voir francophone, soyons ambitieux », a-t-elle déclarée.

 

Prenant le temps de saluer les réalisations de chacun, elle a encouragé l’échange et le panafricanisme. « Le cinéma est le prolongement de notre culture orale », a-t-elle aussi soulignée. 

 

50 ans de cinéma gabonais sont mis à l’honneur du FESPACO. Une belle histoire avec des films comme La Cage, Les Tamtams se sont tuent ou encore Dolé. Cinq décennies d’histoires mais aussi et surtout un avenir, avec une relève très présente durant ce festival.


Nathalie Pontalier en particulier avec son documentaire Le Maréchalat du Roi Dieu. Elle a tenu raconter cette histoire «  parce que ce monsieur est là, et j’ai voulu sensibiliser au fait que ces personnes, que l’on appelle des fous, sont des personnes à part entière. Il m’a beaucoup appris et j’ai été touchée, je voulais partager cela dans un film », explique-t-elle.

 

C’est une nouvelle vague de cinéastes gabonais, engagés et utilisant le 7e art pour faire passer des messages.  En utilisant aussi bien la fiction pure que le documentaire. Pour permettre à la jeunesse de s’exprimer via la culture , il faut soutenir cette forme d’expression. 


Henri Joseph Bididi, un « ancien » avec déjà à son actif des réalisations telles que Dolé ou Le Singe Fou ,présente cette fois le long métrage Le collier de Makoko . Il est heureux de voir cette jeunesse s’engager dans le cinéma et leur donne un conseil «  ce sont les élèves qui trouvent leur maître. Et s’ils souhaitent avancer, progresser, ils le trouveront. Moi je suis un éternel apprenti », dit-il.

 

 

C’est avec  la projection d’un épisode de la série  L’œil de la cité  de Samantha BIFFOT, en compétition officielle, que la Première Dame a clôturé sa visite à Ouagadougou. La série de Samantha Biffot rend compte via la fiction de questions de société. L’épisode projeté était consacré à la spoliation des veuves.

 

En marge des rencontres artistiques et fidèle à son engagement d’écouter la jeunesse, Madame Sylvia Bongo Ondimba a pris le temps de recevoir les étudiants gabonais au Burkina. Un moment d’échange chaleureux durant lequel les problèmes des jeunes expatriés ont pu être présenté.

 

Le FESPACO prendra fin le 2 mars prochain.


 

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En compagnie de la Première Dame du Burkina-Faso, Madame Chantal Compaore (D), lors de la ceremonie d' ouverture de la 23e edition du Fespaco au stade du 04 Aout a Ouagadougou, le 23 Fevrier 2013

 

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Cérémonie d'ouverture de la 23e édition du Fespaco au stade du 04 Août a Ouagadougou, le 23 Fevrier 2013

 

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En compagnie de l'acteur gabonais, Philippe Mory.

 

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accueil chaleureux des stagiaires gabonais 

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25/02/2013

Discours du Président Ali Bongo Ondimba faisant suite à la Remise du Document de Politique Nationale de la Jeunesse du Gabon

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Monsieur le Premier Ministre,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions Constitutionnelles,

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique,

Chers Invités,

Mesdames et Messieurs,

Mes Chers jeunes Compatriotes,


Nous voilà réunis, une nouvelle fois, dans un processus consensuel permanent de mise en oeuvre de notre Politique Nationale de la Jeunesse, tel qu’il ressort du Forum National de la Jeunesse des 09 et 10 septembre 2011.

Placée sous le thème : « Contrat de Partenariat pour une Jeunesse responsable », cette rencontre, par la réflexion participative et le document cadre qui en est issu, a concrétisé et scellé mon engagement politique à votre endroit.

C’est dire que nous sommes résolument inscrits dans une démarche cohérente et pragmatique, fondée sur de fortes convictions que notre jeunesse, dans sa diversité, a un rôle essentiel à jouer dans la marche de notre pays vers la compétitivité, la croissance et le développement, dans la solidarité et le partage.

Vous l’avez perçu et souligné fort à propos : la jeunesse est au coeur des objectifs et de la mise en oeuvre du Plan Stratégique du Gabon Emergent que j’impulse de toutes mes forces.

Au delà du simple diagnostic, nous devons apporter, chacun à son niveau, des réponses concrètes aux problèmes identifiés mais aussi et surtout offrir des opportunités à toute la jeunesse gabonaise.

Les pouvoirs publics ont toute leur responsabilité en ce sens.

Le secteur privé a également cette responsabilité, par devoir mais aussi par intérêt, pour sa propre expansion

Nous devons partager l’ambition de contribuer à l’amélioration sensible des conditions de vie de la jeunesse gabonaise.

Avoir une Politique Nationale de la Jeunesse du Gabon est déjà en soi un bon signe et un acquis.

En effet sans feuille de route, sans programmes et projets clairs et définis, multidimensionnels et mobilisateurs, il est difficile d’atteindre des objectifs.

Ici, au Gabon, nous voulons avoir des résultats significatifs qui ont leur impact sur cette frange essentielle de notre Nation en devenir, que vous représentez.

Mais vous avez parfaitement raison d’exiger que les dossiers soient effectivement traités. A nous tous de rester vigilants et d’y veiller.

J’accueille également avec satisfaction votre idée et projet de caravane de sensibilisation tant ici qu’auprès de notre jeune diaspora.

Je vous invite par la même occasion à vous investir, partout ou c’est nécessaire et possible, pour apporter votre contribution volontaire et citoyenne à la construction nationale.


Mes Chers jeunes compatriotes,


Nous sommes dans un monde de multiples mutations, de compétition accrue ou chaque place se cherche et se défend pour exister et se maintenir.

Le monde d’aujourd’hui devient de plus en plus difficile pour la jeunesse. C’est à la fois un monde de défis et de disparités, un monde de risques et de menaces mais aussi un monde d’opportunités et d’espoirs.

C’est pourquoi la jeunesse d’aujourd’hui, avec son importance démographique croissante, se doit d’être mieux préparée, plus aguerrie, mieux formée pour être à la hauteur des défis sans cesse renouvelées.

Je suis interpellé, vous êtes également interpellés.

Les pouvoirs publics sont interpellés. Le secteur privé l’est tout autant.

Notre pays, par la signature et la ratification de divers traités et documents internationaux, reconnaît le caractère constructif de la contribution des jeunes au développement des Etats et mieux, leur rôle dynamique dans la transformation des Nations.

Cet engagement et les impératifs de l’émergence exigent que, tous ensembles, nous traduisions ceux-ci en actions concrètes aux résultats visibles, ressentis et pleinement vécus au sein de toute la société.

L’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’horizon 2015 et leur consolidation au delà, passera assurément par notre action commune et déterminée.

C’est pourquoi les Jeunes doivent être associés et impliqués de manière forte aux décisions qui les concernent.

Une jeunesse consciente de son rôle et de ses responsabilités, imbue des valeurs fondamentales de son peuple, en l’occurrence ici, la paix, l’unité, le travail, la dignité est une actrice et une pourvoyeuse de solutions dans le monde contemporain.

C’est d’ailleurs dans ce sens que s’est inscrite mon adresse devant le Congrès lorsque j’avais demandé au Gouvernement et au Parlement de légiférer afin qu’une place plus importante soit réservée aux femmes et aux jeunes sur les listes de candidatures aux élections locales et au sein des organes exécutifs locaux.

La place des jeunes dans notre société doit être justement prise en compte.


Monsieur le Premier Ministre,


Il vous appartient aujourd’hui de traduire dans les faits l’ensemble de ces mesures en faveur des jeunes.

Je voudrais, d’ores et déjà, vous inviter à étudier la proposition de l’entrée du Conseil National de la Jeunesse au prochain mandat du Conseil Economique et Social dans le cadre du groupe Etat.

De même, je sais pouvoir compter sur votre diligence pour que le Conseil National de la Jeunesse puisse disposer dans les plus brefs délais d’un siège national à Libreville avec des démembrements sur l’ensemble des capitales provinciales.

C’est en effet par cette structure que les jeunes pourront suivre le processus de mise en oeuvre de ladite Politique mais, aussi, jouer pleinement le rôle d’interface entre les pouvoirs publics, les partenaires au développement et la société civile d’une part et l’ensemble de notre jeunesse d’autre part.

Concernant le Conseil National de la Jeunesse, il m’apparaît urgent aujourd’hui qu’une Commission regroupant les représentants de la Présidence de la République, les ministères compétents et les jeunes eux-mêmes, soit mise en place pour sa réorganisation et sa restructuration afin de l’adapter aux exigences de la politique de l’Emergence déclinées dans le document de Politique Nationale de la Jeunesse du Gabon.

Je reste convaincu que l’investissement dans la jeunesse est celui qui a le plus haut rendement en matière de développement, car il s’agit du CAPITAL HUMAIN.

Avec ce document-cadre, J’ai conscience d’anticiper sur l’avenir de la Nation en valorisant le potentiel de changement et d’espérance dont vous êtes porteuses et porteurs pour un Gabon Emergent.

Je voudrais, donc, en cette circonstance, féliciter les auteurs de ce travail participatif, pour la qualité de la réflexion menée, pour leur engagement, leur détermination et leur esprit citoyen.

Pour ma part et d’ores et déjà, j’instruis le Gouvernement, à veiller à sa mise en oeuvre et à faire mobiliser les fonds nécessaires à cet effet.


Chers Jeunes Compatriotes,


Il nous faut nous dire les choses avec lucidité.

La planète est en pleine ébullition.

La technologie est en pleine révolution.

Les sciences médicales et biologiques font des progrès inouïs. Les pays en émergence sortent de leur pauvreté.

Bref, tous ces facteurs de changement nous poussent à nous réinterroger sur nos repères, nos identités mais aussi nos aspirations.

Même là où se profilent certaines réalités du progrès, se cachent d’importants drames qui dépersonnalisent la jeunesse de notre continent.

Alors qu’allons-nous faire ?

Qu’allez-vous faire, vous Jeunes du Gabon ?

La réponse ne peut être rien d’autre que d’offrir à tous les moyens de pourvoir à leur besoin, d’assurer leur bien être, de connaître et d’exercer leur droit afin d’être capable d’assumer les fonctions politiques, économiques, sociales et citoyennes aujourd’hui et demain.

Il faut que vous ayez confiance en votre potentiel. Il faut croire en votre capacité de réaliser vos rêves.

Il faut que vous croyiez en vous d’abord pour que le dessein que la Nation forme à votre endroit se réalise pleinement !


Chers jeunes compatriotes,


Si les initiatives prises par le Gouvernement pour lutter contre le chômage sont louables, il n’en demeure pas moins que celles du secteur privé, notamment des jeunes entrepreneurs eux-mêmes permettent d’y apporter des solutions.

Je saisis donc cette occasion pour encourager tous les jeunes promoteurs pour leurs initiatives louables, à côte des pouvoirs publics.

C’est pourquoi je suis favorable au projet de création d’un incubateur d’entreprises jeunes que vous venez de me présenter et auquel le Gouvernement devra apporter sa contribution diligente.

Il s’agit d’un bel exemple de plateforme de services pour l’insertion des jeunes dans des activités génératrices de revenus.

De même, le Gouvernement a pour mission fondamentale d’accélérer et d’amplifier la mise en oeuvre du dispositif de développement de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle des jeunes à la recherche d’un emploi.

C’est le lieu de nous réjouir tous ensemble qu’un de nos fils, titulaire d’une bourse d’études sportives, Anthony OBAME, ait remporté samedi une médaille d’or aux US OPEN, Championnat mondial prestigieux, en Taekwondo après nous avoir apporté une médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Londres ; il est donc champion du monde. Voilà une illustration du goût de l’effort et de la constance au travail.

Les entreprises ont aussi le devoir de contribuer, par les stages, à la formation professionnalisante de notre jeunesse.

Dans notre pays, les potentialités sont immenses dans divers métiers, ceux du bois, de l’agriculture et de l’élevage, de l’aquaculture et de la pêche, de la sante, de l’éducation, du sport, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement, des services à forte valeur ajoutée.


Chers jeunes compatriotes,


Afin de relever tous ces défis, je ne cesserais de vous inviter à plus de responsabilité citoyenne, à cultiver le goût de l’effort et de l’engagement au service de la Patrie.

A cet effet, je veillerai moi-même à ce que cette ambition que nous partageons tous soit traduite dans les faits.

S’il est vrai que je reste convaincu que les jeunes africains peuvent changer le monde et doivent le changer, je suis tout autant certain que la jeunesse gabonaise jouera sa pleine partition pour contribuer de manière décisive à changer notre pays en vue d’en faire le Gabon Emergent auquel nous aspirons tous.


Que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

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22/02/2013

Gabon: Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 21 Février 2013

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Sous la haute présidence de SE Ali BONGO ONDIMBA,président de la République,chef de l’Etat, le Conseil des ministres s’est tenu, jeudi 21 Février 2013 à 11 heures, dans la salle habituelle au palais de la présidence de la République.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

 

 MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

 

Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté seize (16) projets de décret portant cadre organique des Ministères. Ces textes ont pour objet, l’harmonisation de certaines structures et la pérennisation de celles-ci au sein des Départements Ministériels. 

A ce titre, l’organisation générique et standard d’un Ministère comprend : 

  • le Cabinet du Ministre et les services rattachés ;
  • l’Inspection Générale des Services ;
  • le Secrétariat Général ;
  • les Directions Générales ;
  • les Etablissements et Organismes sous tutelle. 

Par ailleurs, la Direction Centrale des Ressources Humaines, la Direction Centrale de la Communication, la Direction Centrale des Archives et de la Documentation, la Direction Centrale des Systèmes d’Information, la Direction Centrale des Affaires Juridiques, la Direction Centrale de la Statistique et des Etudes et le Service Central du Courrier en constituent des fonctions tampons. 

 

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

 

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté cinq (5) projets de textes dont quatre (4) projets d’ordonnance et un projet de loi. 

Le premier projet d’ordonnance porte réorganisation du Conseil Gabonais des Chargeurs, en abrégé « CGC » dont l’objet principal porte sur sa redéfinition, sa nature juridique, ses missions et ses structures. 

Le Conseil Gabonais des Chargeurs, est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie administrative et financière. 

Il regroupe toutes les exportations et importations, tous les usagers de transport de fret, exerçant leurs activités au Gabon et assiste le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique en matière de transport de fret interne et international. A ce titre, il est chargé :

 

  • d’assurer la gestion des droits du trafic international maritime, terrestre et aérien ; 
  • de mettre en œuvre des mécanismes de suivi et d’encadrement du trafic ; 
  • de négocier le taux et les conditions de transport de fret ;
  • de promouvoir les activités et les métiers du secteur de transport de fret ; 
  • d’assurer la représentation des intérêts des usagers dans la chaine de transport de fret ; 
  • d’offrir des conseils et prestations de services à l’ensemble des utilisateurs des transports ; 
  • d’assister les usagers de transport de fret ; 
  • de mettre en place et gérer l’Observatoire National des Transports de Fret ; 
  • d’élaborer et gérer un système de traitement et de diffusion des statistiques du secteur de transport de fret ; 
  • de réaliser et gérer toute opération économique de nature à accroitre les performances des opérateurs du secteur ; 
  • d’harmoniser et simplifier les formalités administratives ou juridiques en matière de transport de fret ; 
  • d’assurer la régulation des activités de transport de fret ; 
  • de créer, gérer les plates formes logistiques de fret et assurer l’appui aux chargeurs ;
  • de promouvoir le regroupement d’opérateurs susceptibles de dynamiser les activités de transport de fret sur toute l’étendue du territoire ; 
  • de promouvoir des moyens de transports moins agressifs pour l’environnement ; 
  • de concevoir et publier une revue annuelle de l’activité du secteur de transport de fret. 

 

Le « CGC » peut recevoir des pouvoirs publics toute autre mission en rapport aves ses domaines de compétence et comprend : 

  • le Conseil d’Administration ;
  • la Direction Générale ;
  • l’Agence Comptable.

 

Le deuxième projet d’ordonnance portant réorganisation des transports fluviaux et lagunaires et des opérations de cabotages en République Gabonaise, dispose que l’organisation des transports par voie d’eau couvre désormais les transports maritimes, fluviaux et lagunaires assurés par l’Etat, dont l’exploitation est confiée exclusivement à la Société dénommée la « Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale » en abrégée « CNNII », agissant en qualité d’armement national.

 

Aussi, la mise en place de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale entraîne la suppression de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure créée par l’ordonnance n° 35/78/PR du 15 Avril 1978.

 

La Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale, placée sous la tutelle technique du Ministère chargé des Transports, a pour objet : 

 

  • le transport des marchandises, de fret liquide, gazeux ou solide ainsi que des personnes par voie maritime, fluviale et lagunaire, la consignation, la manutention, la représentation, le courtage, la location, l’entretien, la concession d’achat, de vente, de location, de réparation de bateaux et engins de transport par voie d’eau ; 
  • la prise de participation directe ou indirecte dans toutes les opérations ou entreprises ayant un objet similaire ou connexe, et d’une manière générale toutes les opérations mobilières, financières ou commerciales se rattachant à l’objet social de la société.

 

Pour son fonctionnement, la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale comprend : 

  • le Conseil d’Administration ;
  • la Direction Générale.

 

Le troisième projet d’ordonnance crée, dans le secteur des transports, une Société d’Etat dénommée « GABON TRANSPORTS HOLDING » en abrégé « G.T.Holding » qui a pour missions, au nom et pour le compte de l’Etat, de détenir et gérer ses participations dans les sociétés du secteur des transports ou auxiliaires de transports, ainsi que de créer sur le territoire national ou à l’étranger, seule ou en association, toute filiale liée au secteur des transports ou auxiliaire de transports.

 

A ce titre, l’Etat lui transfère ses participations dans les entreprises ci-après du secteur des transports ou auxiliaire de transports :

 

  • la Compagnie de Navigation Intérieure ;
  • la Société Exploitation des Ports à Bois du Gabon ;
  • la Société Nationale d’Acconage et de transit ;
  • la SCAN-GABON ;
  • la Société Gabonaise des Transports ;
  • la Société Aéroport de Libreville.

 

Placée sous la tutelle technique du Ministère en charge des transports, la Société GABON TRANSPORTS HOLDING, qui est dotée d’une personnalité juridique et jouit de l’autonomie administrative et financière, comprend pour son fonctionnement :

 

  • le Conseil d’Administration ;
  • la Direction Générale.

 

Le quatrième projet d’ordonnance institue en République Gabonaise, à compter du 1erSeptembre 2013, une redevance dénommée « Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires » en abrégé « RDIA », destinée exclusivement au financement de la construction du nouvel aéroport de Libreville.

 

La Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires est prélevée sur :

  • les passagers voyageant dans des aéronefs exploités à des fins commerciales au départ des vols internationaux de la République Gabonaise. Elle est incluse dans le prix du billet d’avion, quelles que soient les conditions tarifaires accordées par le transporteur aérien ;
  •  le fret international aérien, à l’exploitation et à l’enlèvement au Gabon. 

Le taux de la Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires est fixé par la loi des finances et est collecté pour une période courant du 1er Septembre 2013 jusqu’au remboursement complet par la Société de gestion du projet du nouvel aéroport de Libreville, de l’ensemble de la dette financière contractée dans le cadre du financement de la construction et du développement du nouvel aéroport de Libreville. 

Quant au projet de loi, il porte modification de certaines dispositions de la loi n° 010/2011 du 18 Juillet 2011 relatif à la réglementation des Zones Economiques à Régime Privilégié en République Gabonaise, et répond au souci de rendre notre pays attractif afin de mieux capter les investissements directs étrangers.

 

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

 

Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui l’a adopté le projet d’ordonnance portant création et organisation de l’Agence Nationale de Gestion et d’Exploitation des Infrastructures Sportives et Culturelles de l’Etat. 

Pris en application des dispositions de la loi n° 020/2005 du 04 février 2005 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat, la présente ordonnance dispose de ce que l’Agence Nationale de Gestion et d’Exploitation des Infrastructures Sportives et Culturelles de l’Etat, rattachée à la Présidence de la République, est un établissement public à caractère industriel et commercial, qui assure la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles de l’Etat. A ce titre, elle est chargée :

 

  • de l’organisation, en liaison avec les autorités compétentes ou en partenariat avec les organismes intéressés, des manifestations sportives, culturelles ou autres, à caractère national ou international ; 
  • de la mise à disposition et de la location à des personnes publiques ou privées de ses infrastructures ; 
  • d’offrir et d’assurer les services annexes liés à l’organisation des manifestations culturelles, tels que l’hébergement, la restauration, la logistique et autres ; 
  • d’assurer l’entretien des infrastructures et équipements relevant de son domaine d’activité ; 
  • d’assister le Gouvernement en matière de construction et d’aménagement d’infrastructures sportives et culturelles.

 

L’Agence Nationale de Gestion et d’Exploitation des Infrastructures Sportives et Culturelles de l’Etat est placée sous la tutelle technique du Ministère des Sports et des loisirs et comprend :

 

  • le Conseil d’Administration ;
  • la Direction Générale ;
  • l’Agence Comptable. 

 

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION

 

Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui y a marqué son accord, trois (3) projets d’ordonnance pris en application des dispositions des articles 47, 52 et 112 de la Constitution et de celles des articles 30, 31, 32 et 35 de la loi n° 14/96 du 15 Avril 1996 portant réorganisation territoriale de la République Gabonaise. Ces textes traitent respectivement, dans la Province de l’Estuaire :

  • de la création de la Commune d’Akanda et sa subdivision en deux (2) arrondissements ;
  • de l’extension de la Commune d’Owendo et sa subdivision en deux (2) arrondissements ;
  • de l’extension de la Commune de Ntoum et sa subdivision en trois (3) arrondissements, dans la Province de l’Estuaire.

La création, l’extension et la subdivision en arrondissement de ces unités administratives, visent, d’une part, à accroître l’efficacité du service public à travers une administration de proximité qui se caractérise par son rapprochement des populations, conformément à l’axe n° 2 du Programme de Société « l’Avenir en Confiance » et d’autre part, à organiser et encadrer l’urbanisation anarchique et galopante observée dans lesdites zones, en harmonie avec les orientations du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).

 

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

 

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation de l’Etat-Major Général des Forces Armées, en abrégé « EMGFA ».

 

Le présent décret est pris en application des dispositions de l’article 33 de la loi n° 004/98 du 20 février 1998 portant organisation générale de la Défense Nationale et de la Sécurité Publique et de la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat et dispose que le « EMGFA » constitue l’échelon supérieur de l’organisation des Forces Armées.

 

Ce texte indique que l’Etat-Major Général des Forces Armées exerce son autorité sur les composantes suivantes :

 

  • l’Armée de Terre ;
  • l’Armée de l’Air ;
  • la Marine Nationale ;
  • le Corps des Sapeurs Pompiers ;
  • l’Aviation Légère des Armées.

 

l’Etat-Major Général des Forces Armées comprend :

 

  • le Cabinet,
  • les Inspections,
  • les Directions Générales.

 

MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES

 

Monsieur le Ministre a soumis au Conseil des Ministres, qui les a approuvées, deux (2) projets d’ordonnance et un projet de décret :

 

  • le projet d’ordonnance portant suppression de l’Agence de Normalisation et de Transfert des Technologies ; 
  • le projet d’ordonnance portant suppression du Centre de Propriété Industrielle du Gabon. 
  • le projet de décret instituant le système national d’évaluation de conformité aux normes.

 

La suppression des deux (2) entités visées par ces ordonnances s’inscrit dans le sens de la réforme du cadre organique en cours au Ministère de l’Industrie et des Mines, afin de permettre aux nouveaux textes organiques de ces deux (2) établissements publics personnalisés d’entrer en vigueur, conformément à l’esprit de la dernière révision de la Constitution de la République. 

S’agissant du projet de décret, il a pour objet de définir l’organisation et le fonctionnement de l’évaluation de la conformité, les procédures de certification des produits et les caractéristiques des marques de conformité, ainsi que la certification obligatoire des produits. 

 

Aussi, au sens du présent décret, on entend par :

 

  • Certification  : la fourniture d’une affirmation, par une tierce partie qu’un organisme d’évaluation de la conformité possède la compétence à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité. 
  • Accréditation : la reconnaissance formelle par une tierce partie qu’un organisme d’évaluation de la conformité possède la compétence à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité. 
  • Marque de conformité : marque protégée, apposée ou délivrée selon les règles d’un système de certification, indiquant avec un niveau suffisant de confiance que le produit, le processus ou le service visé est conforme à une norme ou un autre document normatif spécifique. 
  • Exigences spécifiées : besoins ou attentes formulés dans des documents normatifs tels que les règlements, normes et spécifications techniques.

 

Les organismes d’évaluation de la conformité sont :

  • les Laboratoires ;
  • les Organismes d’Inspection ;
  • les Organismes de Certification.

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

 

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté cinq (5) projets d’ordonnance. Il s’agit :

 

  • du projet d’ordonnance autorisant l’Etat Gabonais à contracter un emprunt auprès de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) ; 
  • du projet d’ordonnance autorisant l’Etat Gabonais à contracter un emprunt auprès de la Bank Hapoalim BM et de la Mizrahi Tefahot Bank LTD d’Israël ; 
  • du projet d’ordonnance autorisant l’Etat Gabonais à contracter un emprunt auprès d’Export-Import Bank of China ; 
  • du projet d’ordonnance portant création et organisation de l’Agence de Régulation des Marchés Publics ; 
  • du projet d’ordonnance portant modification, complément et suppression de certaines dispositions de l’ordonnance n°024/PR/2010 du 12 août 2010 portant création et organisation de la Caisse des dépôts et Consignations.

 

Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, les trois (3) premiers projets d’ordonnance, autorisent l’Etat Gabonais à contracter des emprunts.

Le premier projet d’ordonnance autorise l’Etat Gabonais à contracter un emprunt d’un montant équivalent à cinquante huit millions (58 000 000) de dollars US, auprès de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), pour le financement de la quatrième étape du projet de dorsale de télécommunications en Afrique Centrale « CAB+GABON ». 

S’agissant du deuxième projet d’ordonnance, il autorise l’Etat Gabonais à souscrire un emprunt d’un montant équivalent à quarante neuf millions cent quatre vingt douze mille neuf (49 192 009) euros, destiné au financement de la phase II de la conception, de la construction, de l’installation et de la fourniture d’une centrale électrique de 35 MW à Libreville. 

Le troisième projet d’ordonnance quant à lui, permet à l’Etat Gabonais d’emprunter un montant équivalent à huit cent cinquante millions (850 000 000) de yuans Renminbi, auprès d’Export-Import Bank of China, en vue de financer des travaux de sécurisation du réseau de transport de l’énergie électrique dans la région de Libreville.

Le quatrième projet d’ordonnance porte création et organisation de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, en abrégé « ARMP ».

 

 Pris en application des dispositions de la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat, l’Agence de Régulation des Marchés Publics a pour mission d’assurer la régulation du système de passation de tous les marchés publics, notamment :

 

  • l’assistance aux autorités compétentes dans le cadre de la définition des politiques et l’élaboration de la réglementation en matière de marchés publics ; 
  • la formation de l’ensemble des acteurs de la commande publique et le développement du cadre professionnel ; 
  • la mise en œuvre des procédures d’audits techniques indépendants ainsi que la sanction des irrégularités constatées ; 
  • le règlement non juridictionnel des litiges nés à l’occasion de la passation et de l’exécution des marchés publics. 

L’ARMP est dotée de la personnalité juridique et jouit de l’autonomie administrative et financière. Elle est organisée ainsi qu’il suit :

 

  • le Conseil de Régulation ;
  • le Secrétariat Permanent ;
  • l’Agence Comptable. 

Le cinquième projet d’ordonnance porte modification, complément et suppression de certaines dispositions de l’ordonnance n°024/PR/2010 du 12 août 2010 portant création et organisation de la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les articles 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 26 de l’ordonnance n° 24/PR/2010 du 12 août 2010 sont modifiés et se lisent désormais comme suit :

 

« Article 5 nouveau : La Caisse a son siège à Libreville et comprend :

 

  • Le Conseil d’Administration ;
  • La Direction Générale ;
  • La Caisse Générale. »

 

« Article 6 nouveau : Le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle et de délibération. »

 

« Article 7 nouveau : Le Conseil d’Administration est présidé par un Président nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre assurant la tutelle technique. »

 

« Article 8 nouveau :

  • La Direction Générale est l’organe de direction et de gestion de la Caisse.
  • La Direction Générale est placée sous l’autorité d’un Directeur Général nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre assurant la tutelle technique. 
  • Le Directeur Général est assisté d’un Directeur Général adjoint nommé dans les mêmes formes et conditions. 
  • Il est également assisté d’un Secrétaire Général nommé en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre assurant la tutelle technique, parmi les agents publics permanents de la première catégorie justifiant de compétences dans les domaines d’activités de la Caisse des Dépôts et Consignations (C.D.C). 
  • Les autres personnels d’encadrement sont nommés par le Directeur Général après approbation du Conseil d’Administration. »

 

« Article 9 nouveau : La Direction Générale de la Caisse assure le Secrétariat du Conseil d’Administration ».

 

« Article 10 nouveau : Sous l’autorité du Directeur Général, la Caisse Générale est placée sous la responsabilité d’un caissier nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre assurant la tutelle technique, parmi les agents publics permanents de la première catégorie, justifiant d’une ancienneté minimale de dix ans (10) et appartenant aux corps des administrateurs des services économiques et financiers et des inspecteurs du Trésor. »

 

« Article 26 nouveau : Les ressources de la Caisse se composent :

 

  • de son capital ;
  • de ses réserves ;
  • des provisions ;
  • des subventions de l’Etat ;
  • des produits générés par ses activités ;
  • des produits des cotisations perçues au titre du Fonds National de l’Habitat (FNH) et du Compte de Refinancement de l’Habitat ;
  • des fonds d’emprunt ;
  • des dons et legs.

 

MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE

 

Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté les trois (3) projets de textes ci-après :

 

  • le projet d’ordonnance portant règlement définitif du budget de l’Etat, gestion 2011.

Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution et au terme de ce texte, l’examen du Compte Général Administratif et du Compte Général des Comptables de l’Etat, résulte de ce qui suit :

 

* Ressources perçues : deux mille deux cent quatre vingt-onze milliards neuf cent vingt et un million six cent quarante sept mille quatre cent quatre vingt dix neuf (2 291 921 647 499francs cfa ;

 

* Règlements effectués : deux mille quatre cent cinq milliards huit cent millions cent quatre-vingt mille quatre cent quatre vingt sept (2 405 800 180 487) francs cfa.

 

Le déficit de cent treize milliards huit cent soixante dix huit millions cinq cent trente deux mille neuf cent quatre vingt huit (113 878 532 988) francs cfa, sera transféré au compte permanent des découverts du trésor.

 

  • Le projet d’ordonnance modifiant certaines dispositions de la loi n° 4/96 du 11 Mars 1996, fixant le régime général des pensions de l’Etat, qui dispose que les articles 27 et 28 de la loi susvisée sont modifiés et se lisent désormais comme suit :

 

« Article 27 nouveau : pour l’agent qui a acquis un droit à pension, la jouissance est immédiate dans les cas suivants :

 

 * lorsqu’il a atteint la limite d’âge qui lui est applicable ; 

 * lorsque, à la cessation de l’activité, il a effectué trente (30) ans de services effectifs s’il est civil, vingt-cinq (25) ans de services effectifs s’il est officier ou sous-officier de carrière, quinze (15) ans de services effectifs s’il est militaire du rang ; 

 * lorsque, dans le cadre d’un programme de départ anticipé à la retraite, l’agent public permanent qui a démissionné : 

  • soit a effectué vingt cinq (25) ans de services effectifs s’il est civil, vingt (20) ans de services effectifs s’il est officier ou sous-officier de carrière, quinze (15) ans de services s’il est militaire de rang ; 
  • soit se trouve à un maximum de trois (3) ans de la limite d’âge de son corps s’il est civil ou de son grade s’il est militaire ; 
  • lorsqu’il est mis à la retraite pour invalidité ».

 

« Article 28 nouveau : La jouissance de la pension est différée, dans tous les cas autres que ceux visés à l’article précédent, jusqu’à la date où l’agent, ayant acquis un droit à pension, atteint la limite d’âge de son corps ou de son grade.

 

Cette disposition s’applique notamment à l’agent civil ou militaire révoqué, ou réformé par mesure disciplinaire, sans perte de son droit à pension et n’ayant pas atteint la limite d’âge de son corps ou de son grade.

 

Dans tous les cas, l’agent, démissionnaire ou pas, n’entre en jouissance de sa pension qu’à la limite d’âge prévue par son statut ».

 

  • le projet de décret portant création et organisation de la Trésorerie Spéciale des Financements Extérieurs et des Contreparties, poste comptable principal classé hors catégorie, créé au sein de la Direction Générale des Services du Trésor.

Conformément aux dispositions de l’article 85 de la loi n° 5/85 du 27 Juin 1985 susvisée, la Trésorerie Spéciale des Financements Extérieurs et des Contreparties est notamment chargée d’assurer :

 

* la gestion financière des fonds d’emprunt et des fonds des contreparties locales disponibles à la Caisse des Dépôts et Consignations ; 

* l’intégration, par opérations d’ordre dans la comptabilité de l’Etat, des tirages directement mis à la disposition des prestataires par les créanciers ; 

* le visa et le paiement des dépenses ; 

* la garde et la conservation des deniers et valeurs ; 

* le conseil financier à l’ordonnateur ; 

* la tenue de la comptabilité du poste comptable ; 

* la confection d’un compte de gestion.

 

Placée sous l’autorité d’un Trésorier Spécial, assisté d’un Fondé de Pouvoirs, la Trésorerie Spéciale des Financements Extérieurs et des Contreparties comprend :

 

  • le Service de la Dépense ;
  • le Service de la Comptabilité et des Règlements ;
  • le Service du Compte de Gestion ;
  • le Service Informatique. 

 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGEE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE

 

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’accréditation de Son Excellence Muhammad Ashraf SALEEM, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Islamique du Pakistan près la République Gabonaise, avec résidence à Abuja au Nigeria.

 

MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES

 

Le Conseil des Ministres a marqué son accord à Madame le Ministre pour l’inauguration de la halte-garderie d’Akiéni dans la Province du Haut-Ogooué, le 26 Février 2013. 

Par ailleurs, le Conseil des Ministres a approuvé la célébration en différé, du 22 au 29 Mars 2013 dans la province de la Nyanga, de la Journée Internationale de la Femme. 

A cet effet, plusieurs activités seront organisées et s’étendront dans les provinces du Moyen-Ogooué et de la Ngounié. 

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement. 

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres. 


Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes : 

 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Cabinet du Président

- Directeur de Cabinet : M.  Maixent ACCROMBESSI NKANI, confirmé.

- Directeur de Cabinet Adjoint 1 : M.  Serge Maurice MABIALA.

- Directeur de Cabinet Adjoint 2 : M.  Mathias  OSSIBADJOUO.

Secrétariat Général de la Défense Nationale et de la  Sécurité Publique

- Secrétaire Général : Général d’Armée  Robert MANGOLLO MVOULOU.

Conseillers Spéciaux du Président : 

      MM

• Guillaume ADDAM ;

• Général de Corps d’armée Mathieu DOUNA.

- Conseiller Spécial Chef de Département Economique et Financier : M. Serge Armand MBOULA.

- Conseiller du Président : Arnaud ENGANDJI.

Intendance Général du Palais

- Directeur Administratif et Financier : M.  Christian MOUELE MOUELE.

 

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES

Cabinet du Ministre

Les agents dont les noms suivent sont remis à la disposition de  leur Administration d’origine :

Mmes :

• MAPANGOU Sylvie, née KERAULT, précédemment Conseiller chargé des Questions Relatives aux Institutions Constitutionnelles est remise à la disposition de son administration d’origine, le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale de la Francophonie, chargé du NEPAD et de l’Intégration Régionale ;

• Alphonsine ASSAM, née ADA MELONG, précédemment Conseiller Financier, est remise à la disposition du Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste ;

• FOUEFOUE Mireille Géneviève est remise à la disposition de son administration d’origine, le Ministère des Eaux et Forêts.

Direction Générale de la Communication, de l’Informatique et des Statistiques 

Mme  NGNINGONE Aline Pascale, précédemment Directeur Général Adjoint est remise à la disposition du Ministère de la Promotion des Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de l’Habitat  et du Tourisme, chargé de l’Aménagement du Territoire ;

Conseil National de la Communication

- Attachés de Cabinet du Président : 

MM

• Gilles MOUSSADJI ; 

• Paul Joachim KOUMBA.

Cabinet du Vice Président

- Attaché de Cabinet : M. Ruffin NGOMA.

Cabinet du Conseiller Membre Godel INANGA YENDIYIK’A

- Secrétaire Particulière : Mme  Marie Christine NZEEKOGHA, confirmée.

- Attachée de Cabinet : Mme Gilberte ETOUGHE.

- Chauffeur : Guy Bernard MAVOUNGOU

Cabinet du Conseiller Membre Toussaint OBAM NANG

- Secrétaire Particulière : Mme  Juliette NZAMBA, confirmée.

- Attaché de Cabinet : M. Paulin ETOUGHE.

 

Cabinet du Conseiller Membre Edwige Lydie IGNANGA

- Secrétaire Particulière : Mme  Brigitte BABIKABINGOUMBA, confirmée.

- Attaché de Cabinet : M. Patrice NZAMBA.

- Chauffeur : M. Lucien IWANGOU

Cabinet du Conseiller Membre Gilles Térence NZOGHE

- Secrétaire Particulière : Mme  Joséphine ANTONIO, confirmée ;

- Attaché de Cabinet : M. Paul TCHIKAYA KIKI.

Cabinet du Conseiller Membre Jean Fidèle ETCHENDA

- Secrétaire Particulière : Sergent Chef Major  JulieKAMA, confirmée.

- Attaché de Cabinet : M. Pascal DIAMBOU.

- Chauffeur : M. DAMBI ANGUILET.

Cabinet du Conseiller Membre Jean de Dieu NDONG OVONO

- Secrétaire Particulière : Mme Brigitte MATCHANGA, confirmée.

Secrétariat Général

 

- Secrétaire Général : M.  Jean Robert MABOBET, en remplacement de Monsieur Lucien OBAME, remis à la disposition de son Administration d’origine.Direction Générale de l’Audiovisuel, des Programmes et de la Communication écrite

- Directeur Général Adjoint des Programmes et de la Communication écrite : M.  Guy Roger MACKAYAMA-IYAGA ;

Direction Générale des Affaires Juridiques et de la Coopération

- Directeur Général des Affaires Juridiques et de la Coopération :  M. Mesmin MOULOUNGUI, précédemment Directeur des Affaires Juridiques.

- Directeur Général Adjoint des Affaires Juridiques et de la Coopération : M. Jean Clair NZAMBI TESSA.


MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA PÊCHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL

Secrétariat Général

- Secrétaire Général : M.  MAKANGA Sylvestre, en remplacement de M. Jean Firmin KOUMAZOCK, appelé à d’autres fonctions.

 

Direction Générale de la pêche 

- Directeur Général : Mme NONTSE Loïs ALLELA.

- Directeur Général Adjoint : M. EMANE Yves Armand.

Organismes sous Tutelle

Agence de Collecte et Commercialisation des Produits Agricoles (ACCOPA)

- Président du Conseil d’Administration : M.  Christian MENVIE M’OBAME, Ingénieur Génie Civil en Chef.

Office National de Laboratoires Agricoles (ONALA)

- Président du Conseil d’Administration : M. Jean Firmin KOUMAZOCK, Agroéconomiste.

Office des Recherches, d’Introduction, d’Adaptation et de Multiplication du Matériel Végétal (ORIAM)

- Président du Conseil d’Administration : M.  Charles MBA BISSEGHE.


MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

 

Agence Nationale de l’Urbanisme et des Travaux Topographiques

- Directeur Général : M. AKOMEZOGO Auguste.


MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION

- Gouverneur de la Province de l’Ogoouée-Maritime : M. Martin BOGUIKOUMA.

- Gouverneur de la Province du Moyen-Ogoouée : M. Diderot MOUTSINGA KEBILA.

Commission Nationale des Fêtes de l’Indépendance (Gabon Indépendance)

- Secrétaire Permanent : M. Pascal YAMA LENDOYE.


MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE

Secrétariat Général

- Secrétaire Général : Le Commissaire Général de Division Jean Félix SOCKAT.


MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES

Cabinet du Ministre

- Conseiller Diplomatique : M.  Noël BAIOT, Conseiller des Affaires Etrangères.

 

- Chargés de Mission :

MM.

• BOUNDOUKOU Jean Bernard, confirmé ;

• BAVEKOUMBOU Jean Marius, confirmé.


MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE 

Cabinet du Ministre

- Directeur de Cabinet : M. Alain OKALA.

- Conseiller Economique : Mme  Marie Sylvie MBEZENGUI.

- Conseiller chargé du Pilier Gabon Industriel :  Mme Yolande MBOULOU.

- Coordonnateur de la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur National (CAON) FED : M. Firmin LENDOYE.

- Conseiller en Communication : Mme  Jeanice ONDONGUEMA.

Inspection Générale des Services

- Inspecteur Général : M. Fidèle MAGOUANGOU.

- Inspecteur Général Adjoint 1 : M.  Barnabé MBAMEBALEY.

 

- Inspecteur Général Adjoint 2 : M.  NoelDJOUMBALOUMBOU.

Direction Générale de l’Economie et de la Législation Fiscale

- Directeur Général : M. NGOLO ALLINI.

- Directeur Général Adjoint 1 : M. Guy Nazaire SAMBA.

- Directeur Général Adjoint 2 : Mme Aurélie KASSA.

Direction Générale de la Statistique 

- Directeur Général : M.  Francis Thierry TIWINOT, 

confirmé.

- Directeur Général Adjoint 1 : M.  Jean Nestor NGUEMA MEBANE.

- Directeur Général Adjoint 2 : M.  Donatien BOULINGUI.

Direction Générale des Impôts

- Directeur Général : M. Joël OGOUMA, confirmé.

- Directeur Général Adjoint 1 : M. Claude MOMBO.

- Directeur Général Adjoint 2 : M. Yannick MOKANDA.

 

Direction Générale des Douanes

- Directeur Général : M.  Michel ONDINGANGOUENGUE.

- Directeur Général Adjoint 1 : M. Fernand KOUTANA.

- Directeur Général Adjoint 2 : Mme  Marie Françoise DISSAGUITOU.

Direction Générale des Marchés Publics

- Directeur Général : M. Fridolin ONGUINDA.

- Directeur Général Adjoint 1 : Mme Suzette NZAMBA.

- Directeur Général Adjoint 2 : M. Eric MBAYE.

Direction Générale de la Dette

- Directeur Général : M. Thierry MINKO, confirmé.

- Directeur Général Adjoint 1 : M. Pascal ASSIAMI.

- Directeur Général Adjoint 2 : Mme Flore MISTOUL.

Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation

- Directeur Général : M.  Modeste MFA OBIANG, confirmé.

- Directeur Général Adjoint 1 : M.  Jacques LENGOROMAZANGHA.

- Directeur Général Adjoint 2 : M.  Luc MAGOULOU MA MUSSAVU.

Office National de l’Emploi

- Directeur Général : M. NZOUTSI DIOSSE Jean Oscar.


MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE

Direction Générale du Budget

- Directeur Général : M.  Yves Fernand MANFOUMBI, confirmé.

- Directeur Général adjoint 1 : M.  Fabrice ANDJOUA BONGO.

- Directeur Général Adjoint 2 : M. Michel TSAMBA.

Agence Judiciaire de l’Etat

- Directeur Général : M. Serge Bertrand ABESSOLO.

- Directeur Général Adjoint 1 : M.  Mathurin BOUNGOU.

- Directeur Général Adjoint 2 : M.  Guy Mesmin MOULOUNGUI.

Direction Générale du Contrôle des Ressources et des Charges Publiques

- Directeur Général : M. Jean Fidèle OTANDAULT.

- Directeur Général Adjoint 2 : Mme Edith METHOGO.

Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique

- Directeur Général : M.  Brice Aimé SACKYSS, confirmé.

- Directeur Général Adjoint 1 : Mme  Yolande OSSOUGA.

- Directeur Général Adjoint 2 : M.  Marc Ulrich ABEGHE.


MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Cabinet du Ministre

- Chargée d’Etudes : Mme  Suzy Dorelle MATOUMBA MATOUMBA, en remplacement de Mme Annick Edwige NGOTANG, appelée à d’autres fonctions.

- Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Marie Florence LEKAMI, en remplacement de Mme Joseph Irma MBA NZE.

Secrétariat Général

- Secrétaire Général : M. Samuel NZE, en remplacement de M. Jean KOUMBI GUIYEDI, appelé à d’autres fonctions.

Conseil National de l’Eau et de l’Electricité

- Président du Conseil d’Administration, Représentant du Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques : M.  Jean KOUMBI GUIYEDI, en remplacement de M. Joseph Didier AMBOUROUET.

- Directeur Général : M. Joseph Didier AMBOUROUET, en remplacement de M. Joël JAMES, appelé à d’autres fonctions.

Société de Patrimoine du Service Public de l’Eau Potable, de l’Energie Electrique et de l’Assainissement

- Directeur Général : M. Jean Liévain IDOUNDOU.

FIN


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10/02/2013

Gabon: Reporters Sans Frontières soumettra ses recommandations dans les 2 mois

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Libreville, dimanche 10 février 2013 - Le Président Ali Bongo Ondimba a reçu en audience vendredi 8 février 2013 une délégation de Reporters Sans Frontières conduite par son secrétaire général Christophe Deloire, accompagné du responsable Afrique de l’organisation, Ambroise Pierre, en présence du président du Conseil national de la Communication, Guy-Bertrand Mapangou.

Le Chef de l’Etat gabonais, qui a exprimé ses remerciements à RSF venu en mission d’enquête au Gabon à l’invitation des plus hautes autorités, s’est félicité de la diversité de la presse nationale tout en affichant sa détermination à voir évoluer le cadre législatif dans lequel évolue la profession, dans l’objectif d’une moralisation des activités. Ali Bongo Ondimba a affirmé sa détermination à garantir la liberté de la presse et a sollicité Reporters sans frontières pour accompagner les évolutions au Gabon.


« Un mercenariat de la plume ! »


Dans le droit fil du discours vigoureux prononcé en janvier lors des voeux à la Presse, le président de la République a livré sa vision aux représentants de l’organisation de défense des libertés : " Le Gabon est un pays doté d’une grande activité en terme d’information. Je veille à ce que personne ne soit arrêté pour ses opinions. D’ailleurs, aucun journaliste n’est actuellement en prison. Nous déplorons cependant depuis trois ans des dérives qui nous inquiètent. En raison des difficultés économiques pour les journalistes se développe un mercenariat de la plume. Le journalisme ne saurait se réduire à l’invective ". Et insisté : « En conséquence, les Gabonais se sont habitués à lire une presse qui ne prend pas le temps de recouper les informations à travers une enquête rigoureuse ».

Un constat regrettable qui rejoint celui fait par RSF : la presse gabonaise, notamment la presse satirique, manque d'indépendance envers les « pouvoirs », qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. " Notre constat est que les journalistes subissent des pressions politiques élevées ", a souligné Christophe Deloire lors de cette audience.

Le cas de Tv+ fut évoqué, notamment les agressions sur les émetteurs de la chaîne au plus fort des manifestations de Cocotiers tout comme les poursuites judiciaires à l'encontre de la chaîne par une société mauricienne, menaçant son fragile équilibre économique. RSF demande que des enquêtes soient diligentées lorsque des médias sont victimes d’actes violents de vandalisme contre les biens ou les personnes. Lors de l’échange, il a été indiqué que le Gabon s'engageait à améliorer les relations entre la presse et les forces de l'ordre pour éviter certaines situations préjudiciables.


Une évolution du cadre législatif


Sur les aspects réglementaires, RSF - invité à formuler des recommandations sur le projet de réforme de la loi de 2001 portant Code de la Communication - préconise « la rédaction d’une nouvelle loi », d’avantage qu’un toilettage.

La partie gabonaise s'est dite préoccupée par ces questions et a marqué sa volonté de moderniser le cadre des activités et des responsabilités de la presse. Le Chef de l'Etat, fut-il rappelé, est favorable à la dépénalisation des crimes de presse.

Les réflexions à venir devront également tenir compte de certaines préoccupations morales et économiques : connaissant la fragilité économique de la presse, plusieurs personnes malmenées ou invectivées s’interdisent de saisir la justice, sachant qu'une condamnation équivaudrait à la faillite de l'organe.

Il fut également mentionné la possibilité de revoir les critères du Fonds national pour le développement de la presse, créé en 2005, afin de mieux appuyer les organes réguliers dans leur parution. Les autorités gabonaises « sollicitent Reporters sans frontières pour que, dans un délai de deux mois, une liste de recommandations soit fournie sur le projet de loi », confirme RSF.


Des normes internationales


Au fil de trois jours d’enquête, rencontrant en toute liberté et sans aucune interférence des autorités les acteurs de la filière, les experts de RSF ont récolté un grand nombre d’informations et d’impressions.

Leur séjour, bref et dense, intervient quelques mois après celui des auteurs de l’Evaluation du développement des médias au Gabon, missionnés par l’Unesco dans le cadre du Programme international pour le développement de la communication (PIDC), lancé il y a trente ans et restructuré autour de la Déclaration de Windhoek du 3 mai 1991, date désormais célébrée chaque année, au Gabon comme ailleurs, comme celle de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

« Qu’il s’agisse de la Constitution, du Code de la communication ou des autres textes réglementaires, la liberté d’expression, la protection des sources, l’indépendance du système de régulation et l’absence de censure y sont clairement affirmées, peut-on lire dans cette Evaluation. Le Conseil National de la Communication est structuré et reconnu comme institution essentielle de la République. La pratique est cependant loin de refléter ces bonnes prédispositions législatives et réglementaires. Les lois ne sont que peu respectées ou appliquées, du fait de la culture du secret et de la « sacralisation » des fonctions publiques dans le cas du droit à l’information ou du fait des résistances institutionnelles dans le domaine de la régulation. Le cadre législatif et politique laisse ainsi apparaître une situation paradoxale où les textes ne sont pas toujours observés par ceux qui sont parfois chargés de les faire respecter ».

Soucieux de voir naître une presse nationale responsable, indépendante et financièrement viable, le président de la République Ali Bongo Ondimba se félicite de voir le Gabon bénéficier de l’expertise et des conseils de Reporters Sans Frontières.

Dans les soixante jours, une série de recommandations sera soumise afin de promouvoir la liberté d’expression, de maintenir le pluralisme des médias et de renforcer les capacités ainsi que les moyens institutionnels.


FIN

 

Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/

 

La politique du Gabon Émergent

  

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

 

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

 

 le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

 

 le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

 

 le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

 

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

  

Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/


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07/02/2013

L’ANPN signe un accord de concession de tourisme avec SFM Safari Gabon

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Le Pr. Lee White, CBE, Secrétaire exécutif de l’ANPN, a signé ce mercredi 6 février 2013 les premiers accords de concession de conservation touristique avec SFM Safari Gabon, représenté par Alan Bernstein, et portant sur des accords de concession de tourisme de conservation dans les parcs nationaux de Loango et Pongara.


Cette signature, qui marque l’aboutissement de plusieurs années de travail fourni par l’ANPN pour développer le considérable potentiel écotouristique des parcs nationaux du Gabon, représente une étape importante dans la mise en place de l’un des principaux piliers du plan de développement national du Gabon, « Gabon Vert ».


Comme l’indique le Pr. Lee White, CBE, « la signature des trois premiers accords de concession avec SFM Safari est une étape décisive dans la mise en œuvre de notre Vision pour le développement du géotourisme au Gabon. J’ai le sentiment que nous avons trouvé en SFM Safari Gabon le partenaire idéal pour lancer la destination Gabon ».


Ces premières concessions de SFM Safari Gabon dans le parc national de Loango et celui de Pongara vont permettre la création de la première phase d’un circuit éco-touristique de dimension internationale dont l’attrait principal sera les deux parcs nationaux de la côte atlantique les plus cotés du Gabon. Elles rassemblent en effet toutes sortes d’habitats : mer, rivages, lagons, estuaires, zones humides, forêts tropicales et marécageuses et savanes.


Le Gabon, réputé pour sa nature vierge et son incroyable biodiversité, abrite de riches populations de gorilles, de chimpanzés, d’éléphants de forêt, de buffles, et offre des spectacles rares – voire inexistants dans les autres pays africains – panthères sur la plage et les célèbres hippopotames surfeurs. Ces caractéristiques uniques des parcs du Gabon ont été montrées dans de nombreux documentaires de National Geographic et dans les magistrales séries de la BBC récemment diffusées sur l’Afrique.


Filiale de SFM Gabon, SFM Safari Gabon a été créée en 2012 pour initier un programme de développement durable et d’aménagement du territoire à grande échelle dans le cadre d’un partenariat public-privé avec la République du Gabon. Alan Bernstein en est le président, Kevin Leo-Smith est membre du Conseil d’Administration aux côtés de Pierre Blondel, également Directeur Général de SFM Gabon, la maison-mère. Le Conseil d’Administration de SFM Safari Gabon intègrera aussi l’hôtelier gabonais bien connu Frédéric Fontaine Andjoua et un membre de l’ANPN.


Dans le cadre de cet accord, SFM Safari Gabon offrira des prestations haut de gamme d’abord, au travers d’un circuit de tourisme basé sur la conservation en milieu forestier tropical agrémenté de lodges en bord de plage dans chacun des parcs nationaux de Pongara et de Loango, associé à un hôtel flottant, capable d’accéder aux zones humides renommées d’Akaka, au centre du parc de Loango. D’autres lodges viendront s’y ajouter par la suite dans le cadre d’un circuit plus vaste, dans les parcs nationaux de Moukalaba Doudou, Mayumba et Lopé.


Les conventions de concession de l’ANPN s’inspirent des meilleurs modèles en matière d’excellence de gestion en place dans les pays qui pratiquent traditionnellement l’éco-tourisme, afin que le lancement et le développement tellement attendus de l’éco-tourisme gabonais ne créent aucune pression excessive sur les parcs nationaux.


En étroite collaboration avec l’ANPN, SFM Safari Gabon développera l’institut des grands singes de Loango, sous la direction du célèbre institut Max-Planck pour l’Anthropologie évolutive (Max-Planck Institute/MPI). Cela fait plus de sept ans que le MPI travaille à des programmes d’habituation des gorilles et des chimpanzés dans le parc national de Loango. L’exploration de l’habitat des gorilles et des chimpanzés sera au centre de l’expérience vécue par les participants de ce programme éco-touristique.


La première phase d’investissement dans SFM Safari Gabon sera de €10m, et les premières structures ouvriront en 2014. Une fois établi, le projet procurera 70 emplois directs et le nombre de visiteurs est estimé à 2000 par an.

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06/02/2013

11 000 éléphants tués dans le parc national de Minkébé

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Quelques 11 100 éléphants ont été tués depuis 2004, rien que dans le Parc national de Minkébé. Il est probable que la majorité de ces pertes ait eu lieu au cours des 5 dernières années.

Le Gabon détient 13 % des forêts tropicales du continent africain mais on estime qu'il accueille plus de la moitié des éléphants de forêt d'Afrique, avec une population estimée à plus de 40 000.

Le Docteur Fiona Maisels de la Société pour la Conservation de la Vie sauvage (WCS), chargée de l'analyse des données de l'enquête relative à la population d'éléphants dans le Parc national de Minkébé, a expliqué ceci : « En comparant le secteur déjà étudié en 2012/13 au même secteur étudié en 2004, nous pouvons constater que seulement environ un tiers des éléphants subsistent. En d’autres termes, plus de 11 000 éléphants ont été tués depuis 2004 ».

En collaboration avec le Fonds mondial pour la vie sauvage (WWF) et la Société pour la Conservation de la Vie sauvage (WCS), l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a lancé une enquête sur la faune sauvage du Parc national de Minkébé et de sa zone tampon en octobre 2012. Cette enquête a pour objectif l’évaluation de l'abondance de la faune sauvage et de l'impact humain à travers le secteur et, plus particulièrement, l'évaluation des impacts de la montée considérable du braconnage d'éléphants au cours de ces dernières années. L'enquête a été financée par l'ANPN, le programme de Contrôle de l'abattage illégal des éléphants (Monitoring the Illegal Killing of Elephants, MIKE) de la CITES et le Service américain pour la pêche et la vie sauvage.

On pensait auparavant que les troupeaux d'éléphants au Gabon avaient diminué bien plus lentement que dans le reste de la région, mais le pays a connu une série de cas de braconnage au cours de ces deux dernières années, notamment deux massacres d'éléphants détectés par le personnel de l'Agence national des parcs nationaux du Gabon. En avril 2011, le personnel des parcs a repéré 27 carcasses d'éléphants dans les savanes de la réserve de Wonga Wongué. Les braconniers avaient tué les éléphants puis s’étaient servis de tronçonneuses pour retirer l'ivoire, en laissant pourrir les cadavres. Le personnel des parcs a estimé que plusieurs centaines de carcasses étaient cachées dans les forêts tropicales qui couvrent une grande partie de la zone de Wonga Wongué.

En juin 2011, une augmentation considérable de l'activité humaine dans le Parc national de Minkébé et sa zone tampon a été détectée : un petit camp de 300 mineurs artisanaux s'était étendu à plus de 5 000 mineurs, braconniers, et trafiquants d'armes et de drogues. Les autorités du parc ont estimé qu'entre 50 et 100 éléphants étaient tués chaque jour, en raison de la hausse de la demande pour l'ivoire provenant de l’Extrême-Orient, et de l’augmentation des prix qui en résulte.

La semaine dernière, alors que les lourdes pertes suspectées à Minkébé étaient confirmées par des preuves scientifiques solides :

· la police judiciaire a saisi 20 défenses d'éléphants pesant 176 kg dans le Port Môle du centre de Libreville, qui étaient sur le point d'être chargées sur un cargo en direction du Togo ;

· le personnel de l'ANPN, en collaboration avec des renforts militaires dans le Parc national de Minkébé, a arrêté 11 braconniers camerounais lourdement armés détenant huit défenses, qui s'étaient avancés à 75 km à l'intérieur du Gabon ;

· une deuxième équipe du personnel de l'ANPN accompagnée par des gendarmes à Minkébé a été victime d'une embuscade et s'est fait tirer dessus par des braconniers à l'aide de fusils de gros calibre, tandis qu'elle tentait de retrouver deux porteurs en possession de 6 défenses d'éléphants qui avaient été arrêtés ;

· un braconnier camerounais en possession de 4 défenses a été arrêté dans le parc national de Mwagné ;

· un gendarme a été arrêté à Tchibanga, qui transportait 30 kg d'ivoire dans un véhicule du gouvernement ;

· le personnel de l'ANPN et de WCS a détecté 5 carcasses d'éléphants récentes à Wonga Wongué;

· presque deux tonnes d'ivoire ont été saisies à Singapour le 30 janvier, dont la provenance reste à ce jour inconnue ;


Le Professeur Lee White CBE, Directeur de l'ANPN a déclaré : « au cours des 3 dernières années, nous avons déployé 400 membres supplémentaires du personnel des parcs, 120 soldats et 30 gendarmes dans notre lutte contre l'abattage illégal des éléphants pour le commerce d'ivoire sur le marché noir. Malgré nos efforts, nous continuons de perdre des éléphants chaque jour. Si nous ne renversons pas la situation rapidement, l'avenir de l'éléphant en Afrique est compromis. Ces nouveaux résultats illustrent indéniablement à quel point la situation est devenue dramatique. Nos actions au cours de la décennie à venir détermineront la survie ou non de ces espèces emblématiques».

Nombre d'éléphants tués en Afrique en 2012 : 31 800 !

Le gouvernement gabonais a réagi très vivement à cette tendance alarmante pour le braconnage. Le 26 juin 2012, le Président Ali Bongo Ondimba a procédé à la destruction de la réserve entière d'ivoire du Gabon, en déclarant « Les éléphants du Gabon sont en état de siège en raison d'un marché illégal international qui a entraîné la hausse du prix de l'ivoire dans la région jusqu'à 750 % en seulement 12 mois. J'appelle la communauté internationale à nous rejoindre dans cette lutte. Si nous ne renversons pas cette tendance rapidement, les éléphants d’Afrique seront exterminés… Au Gabon, nous avons une tolérance zéro pour le crime lié à la faune sauvage ».

Récemment, Richard Ruggiero, Directeur de la filiale du Proche-Orient, de l'Asie du Sud et de l'Afrique de la Division de Conservation Internationale du Service américain pour la pêche et la vie sauvage, a déclaré : « Nous travaillons étroitement avec les autorités gabonaises, qui font preuve d’un véritable leadership, mais il s'agit d'un problème mondial qui requiert une solution à l'échelle mondiale ».

« La collaboration internationale des organismes chargés de l'application de la loi est indispensable pour démanteler ces réseaux criminels internationaux », a affirmé Bas Huijbregts, Directeur du volet de la campagne WWF en Afrique centrale de lutte contre le trafic illégal d'espèces sauvages. « Si nous ne voulons pas perdre les derniers éléphants présents en Afrique centrale, le commerce illégal d'ivoire doit être traité comme un crime grave qui corrompt les gouvernements et affecte sérieusement les perspectives nationales de développement en termes d'économie et de sécurité. »

Le Docteur Mike Fay, l'explorateur qui a joué un rôle déterminant pour convaincre le défunt Président gabonais Omar Bongo Ondimba de créer un réseau de 13 parcs nationaux en 2002, et qui dirige actuellement une nouvelle initiative pour la création de parcs marins et la réforme de l'industrie de la pêche, a déclaré que « les efforts de conservation dans la région de Minkébé n'ont pas permis de réagir à la pression grandissante du braconnage pour l'ivoire, avec des résultats tragiques. Nous devons repenser nos pratiques commerciales et agir résolument si nous voulons sauver les éléphants. »

« Malheureusement, souligne Luc Mathot de l’organisation Conservation Justice – qui travaille avec le ministère des Eaux et Forêts -, les nombreuses arrestations réalisées par les autorités gabonaises et les informations dont nous disposons sur les réseaux de trafic d’ivoire sont confirmées par les inventaires réalisés par l’ANPN à Minkebe. De 1000 à 3000 éléphants seraient ainsi tués annuellement pour leur ivoire au Gabon. L’appui et la collaboration de tous dans cette lutte pour la survie des éléphants sont indispensables. L’arrestation et la condamnation d’un préfet et d’un officier de gendarmerie récemment par les autorités gabonaises confirment la volonté politique et la lutte contre l’impunité qui a été initiée en ce sens ».

À l'annonce de ces dramatiques informations, le Président Ali Bongo Ondimba a annoncé que le Gabon adopterait une nouvelle loi pour faire du braconnage commercial pour l'ivoire un crime, augmentant les peines de prison à un minimum de trois ans pour les braconniers d'ivoire, et de quinze ans pour le braconnage et le trafic d'ivoire liés au crime organisé. Lors de son intervention devant le Conseil des ministres, le Président a appelé à une action solide, coordonnée, décisive et immédiate de tous les services de sécurité et de gestion de la faune sauvage, dans cette situation d'urgence nationale.

Un Centre national pour la protection des ressources sera créé sous l'égide du ministre de la Défense afin de rassembler toutes les administrations et agences responsables de l'ordre public et de la gestion des ressources naturelle, avec un mandat clair pour renforcer la gestion et la gouvernance des ressources naturelles et pour éliminer la corruption qui est invariablement liée au crime sur la faune sauvage.

FIN

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

Joseph Mayombo, Directeur de la Communication adjoint de l'ANPN.

Tél : +(241) 07840015; mail : jmayombo@parcsgabon.ga

Photos en ligne sur www.parcsgabon.org/espace-presse/phototheque

 

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Nouvelle identité visuelle pour la Fondation Sylvia Bongo Ondimba

 

 

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Pour marquer son évolution et affirmer son identité, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille adopte une nouvelle identité visuelle.

 

  

Deux ans après sa création, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille dévoile sa nouvelle identité visuelle.

 

Son évolution s’est imposée, avec le souhait de préserver son ADN tout en le modernisant.

Retravaillé graphiquement, le nouveau logo se veut plus recherché, plus affiné et plus dynamique.

Il répond à un objectif bien précis: Marquer la volonté de la Fondation d’oeuvrer pour le bien-être des gabonais.


 

Comme un tampon, le logo certifie la qualité de ses actions.

 

L’illustration de la maternité allaitante dans ce logo est une oeuvre de l’artiste franco-gabonaise Owanto. Symbole de la nation gabonaise, on y retrouve une mère et son enfant incarnant  à la fois les valeurs de la famille et l’avenir. « La mère est fière, elle à la tête haute, elle regarde plus loin. Elle est forte car elle est mère d’une nation. Elle est universelle. Elle porte son enfant et elle l’allaite de sa connaissance ancestrale et divine. Elle est donneuse de vie, elle est donneuse de lumière.» Owanto.  

 

La nouvelle identité est déclinée en versions française et anglaise et s’appuie sur une mise en page moderne et élégante, une illustration claire, une typographie plus légère, et un ensemble dynamique de couleurs représentant les quatre types d’initiatives de la Fondation

 

 

Ainsi, les domaines d'action de la fondation sont aujourd’hui répartis comme suit :

- Initiatives pour les jeunes (Marron);

- Initiatives pour les femmes (Rose) ;

- Initiatives pour la solidarité (Bleu turquoise);

- Appui à la société civile (Violet).

 

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La nouvelle identité visuelle de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille apparaîtra désormais sur l’ensemble de ses supports de communication disponibles au cours de l'année 2013.

Une refonte du site internet est en cours. Il sera bientôt disponible.

 

Des informations supplémentaires sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sont disponibles aux liens suivants : 

 

www.fondationsylviabongoondimba.org

 

 

Contacts Communication :

presse@fondationsbo.org

 

 

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31/01/2013

Communiqué final du conseil des ministres du Jeudi 31 Janvier 2013

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A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a rendu un hommage à Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui a pris une part active au 20ème sommet de l’Union Africaine.

 

Au cours de cette importante rencontre, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de concert avec une trentaine de ses pairs africains, ont exploré les voies et moyens de financement pour le déploiement de la Force militaire malienne et la restructuration de l’armée malienne.

 

A cette occasion, l’Ambassadeur de la Paix, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a manifesté sa solidarité au pays frère du Mali et a réitéré son meilleur souhait de voir s’installer la paix et la sécurité dans les pays déchirés par les crises et conflits, notamment, en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo et au Soudan.

 

En marge de ces travaux, la Première Dame, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, toujours au service du bien être de ses compatriotes les plus vulnérables, notamment, la mère et l’enfant, a exprimé, pour le confirmer, la vision de sa Fondation EPONYME à travers le programme «  Tous Unis pour la santé de la Mère et de l’Enfant », dans le cadre de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA), organisée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).

 

Aussi, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a t-il décliné, aux côtés de la Première Dame, l’engagement du Gabon pour la concrétisation des objectifs « Zéro grossesse non désirée, zéro décès non audité, zéro accouchement non assisté par personnel non qualifié ».

 

Notre pays le Gabon, par l’entremise de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a apporté une aide d’une valeur de cinq cent mille (500 000) dollars, aux fins de soutenir l’action menée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.

 

 Cette action de solidarité a été heureusement accueillie par les Nations Unies et l’Union Africaine qui ont chaleureusement encouragé notre pays et son Président dans cet élan de partage.

 

Par la suite, le Conseil des Ministres  a salué la détermination de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui, depuis son accession à la Magistrature Suprême il y a seulement trois (3) ans, œuvre inlassablement, tel un Illustre Pèlerin pour faire la promotion du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et étendre le rayonnement du Gabon à travers le monde, en vue d’insuffler une nouvelle vigueur économique à notre pays et enfin, répondre aux besoins urgents et légitimes des populations.

 

En effet, sur invitation de Monsieur le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismaël Omar GUELLEHMonsieur le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, s’est rendu à Djibouti, aux fins de consolider les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.

 

Suite à un échange d’expériences fructueux, notamment, en matière d’activités portuaires et de mécanisme de financement, Monsieur le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismaël Omar GUELLEH et Son Homologue Monsieur le Président de la République Gabonaise, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, ont voulu, en bonne intelligence, sceller un partenariat opérant par la signature de certains accords, notamment :

 

-        l’accord cadre de coopération générale ;

-        l’accord de consultation diplomatique ;

-        l’accord portant sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatique, de service et officiel.

 

Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a salué une fois encore l’esprit d’ouverture de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, qui n’hésite pas à offrir une tribune pour l’expression libre des opinions et suggestions plurielles et divergentes qui fondent notre démocratie.

 

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, fidèle à ses convictions de dialogue, a convié les Partis de l’opposition et ceux de la majorité, soit près de deux cent (200) acteurs politiques, en vue d’échanger, pour s’accorder sur :

 

-        le fonctionnement de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) pour une meilleure intégration sous-régionale ;

-        la mise en place de la biométrie pour pacifier le climat pré et post électoral.

S’agissant de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC), Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a désigné notre compatriote Monsieur Jean Pierre LEMBOUMBA LEPANDOU pour présider la Commission gabonaise. Ladite Commission aura en charge :

 

-        la mise en place de la libre circulation des personnes ;

-        l’aboutissement du projet Air CEMAC ;

-        la concrétisation du Passeport CEMAC.

Concernant la concertation entre les Partis politiques, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a décidé de la mise en place d’une Commission qui devra réunir les acteurs politiques de tous bords autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en vue de la mise en œuvre concertée de l’introduction de la biométrie dans le système électoral gabonais.

 

Enfin, le Conseil des Ministres s’est réjoui des conclusions du rapport 2013 sur la liberté de la presse que vient de publier l'Organisation Non Gouvernementale « Reporters Sans Frontières ».

Cet organisme évalue chaque année dans près de cent quatre vingt (180) pays, le degré de liberté dont bénéficient les journalistes, les professionnels des médias et les organes de presse, ainsi que l'importance des moyens déployés par les États pour respecter et faire respecter cette liberté.

De ce rapport, on retiendra que le Gabon, depuis 2009, a effectué des efforts notables en la matière.

En 2013, le Gabon, qui a gagné douze (12) places comparativement au rapport de l’année 2012, occupe la 89ème place.


Tout en se félicitant de ces avancées, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a instruit le Gouvernement afin de faire aboutir,  dans les meilleurs délais, les réformes prévues dans le Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) en matière de communication pour garantir le respect des libertés, la consolidation de l’Etat de Droit et conséquemment améliorer significativement notre classement international.

Il s'agit notamment de la révision du Code de la communication, de la réforme de l'audio visuel public avec les trois (3) organismes que sont : RadioGabon, GabonTélévision et Télédiffusion du Gabon, ainsi que toute la migration de la télévision analogique vers la télévision numérique terrestre à l’horizon 2015.


 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET  REGLEMENTAIRES

 

 MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

 

Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de décret approuvant les statuts de la Société de Patrimoine du Service Public de l’Eau Potable, de l’Energie Electrique et de l’Assainissement.

 

Pris en application des dispositions de l’article 9 du décret n°1501/PR/MERH du 29 décembre 2011, le présent texte porte création et organisation de la Société de Patrimoine du Service Public de l’Eau Potable, de l’Energie Electrique et de l’Assainissement. Il approuve et rend exécutoires les statuts de la Société susmentionnée.


 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE

 

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’accréditation du Docteur Boureima SAMBO, en qualité de Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Gabon.


 

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

 

MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES

 

Monsieur le Ministre a sollicité et obtenu l’accord du Conseil des Ministres, pour l’organisation, à Libreville, du 20 au 22 Mars 2013, du Forum National de l’Industrie. Cette rencontre, placée sous le Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, permettra de partager et de faire adopter, par tous les acteurs concernés, la Stratégie d’industrialisation de notre pays en cohérence avec le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE).

 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI  ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

 

Monsieur le Ministre a été autorisé par le Conseil des Ministres,  à organiser respectivement, à Libreville :

 

·       du 25 au 28 Mars 2013, un atelier  régional, en partenariat avec la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) de France, avec comme thème : « Scénarios de la Biodiversité Africaine : Anticipation du devenir de la biodiversité et des services écosystémiques, adaptation aux changements globaux en Afrique » ;

 

·       du 10 au 13 Septembre 2013, la 76ème Assemblée Générale de l’Alliance des Pays Producteurs de Cacao (COPAL).

Enfin, le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

 

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.

 

 

                                       FIN.

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30/01/2013

Concertation politique: Ali Bongo Ondimba en rassembleur et homme d’Etat

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Actuel président de la République gabonaise, adepte du dialogue national, de la démocratie participative et du rassemblement de l’ensemble de ses compatriotes ainsi que promoteur du développement et de l’intégration de la sous-région d’Afrique centrale, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba vient de conforter son authentique stature d’homme politique et d’Etat.

Cela, en regroupant, autour de lui et au prestigieux domaine pavillonnaire de la Cité de la démocratie de Libreville, l’ensemble des leaders de la classe politique gabonaise. Ce, pour débattre sereinement et positivement des questions majeures et actuelles d’intérêt national.

La semaine dernière et dans sa quête permanente de concertation avec toute les forces vives de la nation et d’implication de celles-ci dans la gestion des affaires publiques, le président Ali Bongo Ondimba était à nouveau en retrouvailles avec les leaders de la classe politique gabonaise.

Objectif majeur visé cette fois-ci: « mettre en oeuvre le processus d’une concertation nationale axée sur la réforme et la réhabilitation du Conseil national de la démocratie, concrétiser effectivement le principe de l’introduction des données biométriques dans le système électoral gabonais ainsi que mettre en place la commission ad hoc chargée d’établir les stratégies et moyens permettant au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et le Gabon d’assurer brillamment la présidence en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).»


Tout un programme pour lequel et à l’ouverture de cette récente concertation politique, le président Ali Bongo Ondimba à saisi l’opportunité qui lui était ainsi offerte pour, devant les responsables des institutions constitutionnelles et l’opinion tant nationale qu’internationale, « situer les enjeux majeurs de tous ces objectifs ainsi qu’inviter l’ensemble des leaders politiques et des membres du gouvernement à s’impliquer totalement et positivement dans le relèvement de ces nouveaux défis. »

Aussi, invités à donner leurs positions respectives sur le sens qu’ils donnaient à cette énième concertation du genre, les porte-parole des leaders politiques tant du camp de la majorité que de celui de l’opposition ont donc manifestement décliné leurs avis et propositions sur l’orientation que devaient prendre les débats relatifs à l’examen de toutes ces questions inscrites à l’ordre du jour.

Aussi, de ces interventions et à quelques nuances près, l’on retiendra globalement et d’abord que « les leaders des deux camps précités ont collectivement salué l’initiative présidentielle portant sur l’organisation de cette énième concertation politique. »


Ensuite, les uns et les autres ont unanimement loué la salutaire mesure prise par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, en vue de la réactivation du Conseil national de la démocratie (CND).

Permettant ainsi à la classe politique nationale, tous bords confondus, de disposer d’un cadre permanent de dialogue, d’échanges et de résolut ion des problèmes majeurs d’intérêt national.

Ce afin, selon ces intervenant du jour, de « mieux promouvoi r les conditions idoines d’une évolution harmonieuse du processus démocratique national, d’un développement intégral et équilibré du pays ainsi que de l’émergence multisectoriel du Gabon dans le concert des nations du monde. »


Par ailleurs et concernant le point lié à la biométrisation du système électoral national, les leaders politiques gabonais ont tous estimé qu’il s’agissait là d’« une significative avancée dans la promotion de notre processus démocratique

Dans la mesure où, aux dires de ces leaders politiques, « cette biométrisation permettra de mieux fiabiliser les fichiers électoraux, de réduire drastiquement les possibilités de fraude électorale ainsi que de juguler durablement le malheureux phénomène de contestation systématique et récurrent des résultats des scrutins électoraux. »

Pourvu toutefois, précisent les leaders politiques, que « le gouvernement prenne toutes les dispositions universellement admises et propices à assurer correctement, régulièrement et en toute transparence les différentes opérations afférentes à cette biométrisation des élections. »

Et particulièrement, au niveau des dispositions relatives à l’enrôlement des électeurs , à l’authentification des votants, à la mise en place des sites et réseaux informatisés du vote ainsi qu’à la sécurisation desdits sites et réseaux.


Enfin, ce fut l’occasion pour les leaders de la classe politique nationale de se déclarer « honorés et reconnaissants d’avoir été associés, par la chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à la mise en oeuvre des stratégies propices à lui permettre d’assurer , pour le compte du Gabon, la présidence en exercice de la CEMAC.»

Des leaders qui font donc désormais partie intégrante d’une commission ad hoc créée pour la circonstance et les besoins de la cause. Laquelle commission aura pour rôle d’« offrir au chef de l’Etat les moyens idoines de parvenir à donner à la CEMAC une dynamique nouvelle et propice à une réelle intégration et une véritable émergence de la sous-région d’Afrique centrale

Ce d’autant plus que cette sous-région a toujours donné l’impression d’être en retard d’un geste, face aux autres organisations sous-régionales du continent africain.

De son côté, intervenant tant au début qu’à la fin de ces mémorables retrouvailles consacrées au lancement des travaux de cette énième concertation politique, le président Ali Bongo Ondimba, tout en saluant le patriotisme des uns et des autres, a donc « indiqué officiellement et pour sa part, les principaux objectifs attendus ainsi que le ton et la couleur que devraient prendre ces débats entre ces différents acteurs majeurs de la vie nationale. »


A cet égard, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que « ces débats devraient être empreints de règles de courtoisie , de responsabilité , d’engagement républicain, d’esprit patriotique et de sens de l’intérêt national. »

Sans oublier « la noble et commune ambition de conforter le Gabon dans sa légitime position d’acteur majeur dans la promotion de l’intégration tant sous-régionale qu’africaine et au niveau de l’établissement d’un ordre international plus juste, harmonieux et bénéfique pour tous les peuples du monde. »

Aussi, il revient maintenant aux leaders politiques concernés de dépasser leurs différences idéologiques et ce, en vue de faire individuellement et collectivement oeuvre utile au profit de la nation gabonaise.

Question pour ces acteurs de notre classe politique de prouver à l’opinion tant nationale et internationale qu’ils disposent véritablement et à la fois d’expériences, d’expertises et d’un sens aigu du devoir; toutes choses propices à leur permettre d’accomplir magistralement des hautes missions d’intérêt national. Voire sous-régional et , pourquoi pas, régional ou continental.

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Libreville et Djibouti démarrent une coopération Sud/Sud.

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Djibouti, le 29 janvier 2013 - Invité par son homologue djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, le président du Gabon Ali Bongo Ondimba s’est rendu à Djibouti du 28 au 29 janvier 2013. Cette visite d’Etat avait pour objectif de lancer les relations de coopération entre les deux pays. Une visite fructueuse, qui a permis l’ouverture de la coopération entre les deux gouvernements, via la signature de trois accords entre le Gabon et Djibouti.


Le début d’une coopération Sud/Sud

Cette première visite du président gabonais à Djibouti a consolidé les excellentes relations politiques existantes entre les deux Etats, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral. En effet, à diverses reprises, les deux pays ont eu des convergences de vues sur les questions d’intérêt commun, telles que les menaces transversales (pirateries maritimes, questions de paix et de sécurité sur le continent…) et se sont aussi soutenus lors de leurs différentes candidatures dans les instances internationales.

La présence du chef d’Etat gabonais assure aujourd’hui sa volonté de donner un contenu substantiel à la coopération entre le Gabon et Djibouti en établissant un cadre juridique approprié à une coopération bilatérale. C’est dans ce sens que les deux pays ont signé trois accords :

Un accord-cadre de coopération, qui permet d’ouvrir la coopération entre les deux gouvernements;

Un protocole de coopération sur les consultations diplomatiques régulières entre les deux ministères des affaires étrangères ;

Un accord relatif à l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de service.

Pour Ali Bongo Ondimba, ces accords illustrent une volonté forte des pays africains de créer de vrais partenariats Sud/Sud : « Cela fait des années que nous parlons de coopération Sud/Sud. Nous ne voulons plus seulement de belles phrases. Nous voulons que cela ait un sens. Il nous faut regarder ce que nous, Africains, pouvons faire ensemble » a-t-il déclaré après la signature des accords.

Ces accords sont un premier pas important pour le président gabonais: « Nous allons explorer les pistes de coopération. Nous avons un certain nombre d’idées. Nous allons poser les premiers jalons » a-t-il ajouté.

Les futurs projets communs tiendront compte, bien évidemment, du Plan Sectoriel Gabon Emergent (PSGE), qui définit les axes de développement sectoriels du pays depuis 2009.

Une expertise Djiboutienne dans les ports et des projets de développement ferroviaire intéressants pour le Gabon

Traditionnellement dépendant des activités portuaires, Djibouti dispose d’une expertise importante dans ce secteur. Un domaine qui intéresse particulièrement le Gabon, qui, souhaite développer ses ports en eaux profondes.

Le président gabonais a ainsi profité de son séjour pour visiter la zone franche de Djibouti, qui accueille 175 entreprises de 37 nationalités, ainsi que le port en eaux profondes de Doraleh, le 5ème plus grand port au monde et le plus grand en Afrique, en termes de profondeur.

Djibouti et Dubaï, via notamment DPWorld, le 3ème plus grand opérateur de port au monde, ont investi 400 millions de dollars pour ce port, qui possède 1050 mètres de quais et qui peut accueillir les toutes nouvelles générations de porte-conteneurs. Afin de répondre, notamment, aux besoins croissants de la Corne de l’Afrique, le port de Doraleh voudrait doubler sa capacité à 3 millions de containers par an.

Mais le pays ne compte pas s’arrêter là. D’ici 4 ans, il souhaite construire cinq nouveaux ports, ainsi qu’un chemin de fer reliant la côte Est du continent à la côte Atlantique, qui permettrait de transporter des marchandises à travers l’Afrique en 72h. Des projets qui couteraient environ 6 milliards de dollars.

L’expertise de Djibouti en termes de développement portuaire et de plateforme logistique ainsi que le projet de chemin de fer transafricain intéressent le Gabon, qui projette de construire le plus grand port en eaux profondes du Golfe de Guinée, dans la zone franche de l’Ile Mandji, près de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon.


La zone franche de l’Ile Mandji et son port en eaux profondes

Afin de soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, de diversifier l’économie, de stimuler les investissements et de créer des emplois, l’Etat gabonais a décidé de développer des zones économiques et des zones franches sur l’ensemble du territoire gabonais. Une manière de faire émerger, dans tout le Gabon, de nouveaux pôles de croissance en attirant des investisseurs, et de rapprocher l’industrie de la ressource.

Situé à proximité de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, le site de la zone franche de Mandji, d’une superficie d’environ 900 ha, occupe une position géocentrique exceptionnelle dans le Golfe de Guinée et présente des atouts géomorphologiques indéniables pour les aménagements portuaires, parapétroliers et les quais à conteneurs.

Plusieurs activités pourront être développées dans la zone franche, comme l’industrie pétrolière et parapétrolière, la transformation du bois, la mise en valeur des ressources halieutiques et fluviales, l’exploitation du port en eaux profondes, les activités de service liées aux nouvelles technologies, les activités de stockage, assemblage et distribution, les activités de construction navale, l’exploitation des activités de transbordement ou encore l’exploitation d’une zone résidentielle.

Concernant plus particulièrement le port franc, son lieu d’implantation présente des avantages difficiles à trouver ailleurs pour les investisseurs internationaux. Le Golfe de Guinée ne bénéficiant pas de port en eaux très profondes, l’emplacement est idéal pour le passage, le dépotage et l’entretien de navires, des plateformes, des conteneurs en transit... Le tirant d’eau supérieur à 22m pour les quais comme pour les jetées, permettra d’accueillir des porte-conteneurs de nouvelle génération et de grande capacité. Le terminal devrait accueillir 1,2 million de containeurs par an (le double du terminal de Vridi à Abidjan).

L’objectif de ce projet est de favoriser le développement des activités maritimes sur la côte ouest-africaine, et servir de pôle de développement à une grande partie de l’Afrique atlantique. Grâce à l’aéroport international de Port Gentil, le futur port en eaux profondes et le développement du réseau ferré Transgabonais, l’Ile Mandji devrait devenir une plaque tournante des relations avec les pays du Golfe de Guinée et particulièrement avec les Etats enclavés d’Afrique centrale.

D’un coût global estimé à 1,86 milliard USD, le projet sera financé à 20% par l’Etat ; 80% du capital sera détenu par des investisseurs privés. A terme, les activités de la zone pourraient générer de 10 à 15000 emplois.

Ce séjour aura ainsi permis aux deux pays de démarrer une coopération qui s’annonce fructueuse et en ligne avec les projets de développement et de diversification du Gabon.


FIN


Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/

 

La politique du Gabon Émergent

  

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

 

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

 

 le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

 

 le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

 

 le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

 

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

  

Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/


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28/01/2013

Sylvia BONGO ONDIMBA s'engage pour la santé de la mère et de l’enfant au 20e Sommet de l’Union Africaine.

 

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La Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, a une nouvelle fois manifesté son engagement pour la santé de la mère et de l’enfant en prenant part à différents évènements sur ce thème en marge du 20e Sommet de l’Union Africaine.

 

Reconnaissant cet engagement, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) a tenu à inviter Madame Sylvia BONGO ONDIMBA à la rencontre de haut niveau sur les avancées de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle et Infantile en Afrique (CARMMA).


Initiée en 2009, la CARMMA mobilise 36 pays Africains et les agences et fonds spécialisés des Nations Unies. Le projet « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant » mené par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille est issu de cette campagne.


Le pays a illustré son engagement lors de cet évènement par l’annonce du Chef de l’Etat d’un don exceptionnel de 500 000 dollars U.S au Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP). 


 

« La santé doit aller vers les populations » : un plaidoyer pour la santé communautaire


La Première Dame, s’exprimant aussi en sa qualité de Présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, s’est entretenue avec le Directeur Exécutif du FNUAP, Monsieur Babatunde OSOTIMEHIN.


La rencontre a été l'occasion pour la Première Dame d'exprimer sa vision pour l’accès à la santé des plus vulnérables, et la priorité qu'elle donne aux femmes et aux enfants. « Il faut que la santé aille vers les populations pour répondre à leurs besoins les plus immédiats, surtout lorsqu’il s’agit des populations vulnérables » a-t-elle soulignée. 


Une vision partagée par Monsieur Osotimehin qui a indiqué que  « L’approche la plus efficace serait d’impliquer les populations locales dans les soins apportés aux femmes et aux enfants ».

 

Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a sollicité le soutien du FNUAP pour la promotion de la santé de la reproduction. L'échange se poursuivra avec la représentation du FNUAP à Libreville.



Santé maternelle et infantile et VIH/Sida : pour la Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant

 

En marge du sommet de l’Union Africaine, l’organisation des Premières Dames d'Afrique contre le VIH/Sida (OPDAS) a tenu sa 12e Assemblée Générale.

 

Deux séances d'échanges entre les Premières Dames ont précédé l'Assemblée Générale de l'OPDAS. La Première Dame du Gabon a souligné l'importance pour l'OPDAS de se conformer aux objectifs fixés: des objectifs continentaux pour lesquels des actions fortes doivent être menées et évaluées dans le cadre d'une vision partagée. 

 

Les séances d'échanges ont permis aux Premières Dames de partager leurs résultats et leurs objectifs. Madame Sylvia BONGO ONDIMBA a noté l'importance de se concentrer sur  la Prévention de la Transmission de la Mère à l'Enfant (PTME). Les objectifs " zéro transmission, zéro décès, zéro discrimination " ne pourront être atteints sans la PTME.

 


Des informations supplémentaires sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sont disponibles aux liens suivants :  www.fondationsylviabongoondimba.org

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Allocution de S.E.M. Ali BONGO ONDIMBA au 20ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine

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Monsieur le Président en Exercice de l’Union Africaine;

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies;

Madame la Présidente de la Commission de l’Union Africaine;

Madame et Messieurs les Chefs d’État;

Mesdames et Messieurs;


Je suis particulièrement honoré de prendre la parole ce jour, du haut de cette tribune pour aborder avec vous, un sujet de la plus haute importance pour nos Etats, à savoir « la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique ».

Je suis d’autant plus heureux que ce thème est en parfaite cohérence avec le Sceau de la République gabonaise, symbolisée par une maternité allaitante.

Ce Sceau renvoie l’image d’une mère épanouie, ayant eu une grossesse désirée et un accouchement sans problèmes.

C’est la vision que j’ai pour toutes les mères de mon pays. C’est la vision que nous, Chefs d’Etat africains, devons avoir pour toutes les femmes de notre Continent.

C’est pourquoi je formule le voeu pour les femmes de notre pays qu’il y ait :

- Zéro grossesse non désirée;

- Zéro décès maternel non audité;

- Zéro accouchement non assisté par personnel qualifié.

 

Le Gabon, à l’instar de la plupart des pays africains, a besoin de tous ses enfants, en l’occurrence de toutes ses filles et de tous ses fils pour construire l’avenir en confiance. Cette aspiration de nos Etats vers l’émergence est malheureusement obérée par une mortalité maternelle qui affiche en Afrique les taux les plus élevés au monde, en dépit de progrès récemment enregistrés.

Le chemin est certes long, les défis tout aussi nombreux, mais nous restons résolument déterminés à inverser la tendance.

C’est pourquoi au Gabon, nous avons décidé de créer un Conseil National de lutte contre la mortalité maternelle que je vais personnellement présider. Ce Conseil, relayé au niveau provincial par des comités de santé, aura pour mission principale de veiller à l’accessibilité géographique et financière des services de Santé de la Reproduction y compris la Planification Familiale.

Par ailleurs, nous doublerons particulièrement de vigilance pour que tous les accouchements se déroulent dans des conditions optimales. Car, la salle d’accouchement demeure encore aujourd’hui, à mes yeux, le maillon faible de notre système de santé, qu’il nous faut renforcer dans son ensemble.

La tâche est immense, mais le Gabon dispose néanmoins d’atouts non négligeables qui nous permettront j’en suis persuadé, de relever les défis multiformes que constituent la mortalité Maternelle dans nos pays.

En effet, le Gabon mobilise énormément de ressources dans le domaine de la santé mais avec des résultats mitigés.

 

Je suis d’autant plus confiant que nous ne sommes pas seuls dans ce combat en vue de lutter contre la mortalité maternelle.

Aussi, le Gabon par ma voix s’engage t-il à renforcer son partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population dont nous saluons les interventions visant à améliorer les programmes de santé maternelle en Afrique, singulièrement au Gabon.

Nous saluons aussi, le leadership du Fonds des Nations Unies pour la Population.

Dans ce cadre, nous nous engageons à soutenir l’action de cette respectable Organisation qui ne cesse d’oeuvrer et de déployer tous ses efforts pour qu’aucune femme ne succombe en donnant la vie; pour que tout accouchement soit sans danger et pour que la jeunesse réalise pleinement son potentiel.


Mesdames et Messieurs;


Les nobles causes défendues par le Fonds des Nations Unies pour la Population sont aussi les nôtres, pour Nous, Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.

Dans cette perspective, je voudrais devant cette Assemblée exhorter tous mes pairs à prendre un engagement ferme et solennel afin de relever le défi lié à la mortalité maternelle.

Il serait dès lors souhaitable, que nos Etats, en s’appropriant cette problématique, ne se limitent pas à figurer parmi les pays bénéficiaires.

 

Ils peuvent et doivent désormais accroitre leurs contributions au financement du Fonds des Nations Unies pour la Population, notre principal partenaire dans la lutte contre la mortalité maternelle.

Pour ma part, il me plait d’annoncer solennellement que le Gabon vient d’apporter une contribution d’un montant de cinq cent mille (500.000) U$ dollars au Fonds des Nations Unies pour la Population, à l’effet de soutenir les actions de cette Institution.

Cette contribution exceptionnelle donnera, j’en suis convaincu, du sens à l’engagement du Gabon en faveur de la Campagne prônée par le Fonds des Nations Unies pour la Population.

C’est la vision que je nourris pour le Gabon. C’est aussi celle que je souhaite pour l’Afrique.

C’est l’objectif que nous pouvons réaliser à terme, en renouvelant dès à présent, notre engagement à consolider les acquis de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique.

Je voudrais terminer mon propos en prenant solennellement et devant vous, la résolution de tout mettre en oeuvre dans mon pays, pour aboutir à :

Zéro grossesse non désirée;

Zéro décès non audité;

Zéro accouchement non assisté par personnel qualifié.

Je vous remercie.


 

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25/01/2013

L’Union africaine sous le sceau du panafricanisme et de la renaissance

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Vendredi 25 janvier 2013, Addis-Abeba - La capitale éthiopienne abritera ce dimanche la 20ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine sur le thème : « Panafricanisme et renaissance africaine ».

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont Ali Bongo Ondimba du Gabon sont attendus.

En plaçant la 20ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine sous le thème du « Panafricanisme et de la renaissance africaine », les dirigeants actuels du continent font écho à leurs prédécesseurs quant à la nécessité de renforcer le panafricanisme et favoriser, par la même occasion, la renaissance de l’Afrique à différents niveaux : politique, économique, social et culturel.

Cette session ordinaire s’ouvrira par une minute de silence à la mémoire des défunts président du Ghana, John Atta Mills et du Premier ministre de l’Ethiopie, Meles Zenawi.

Plusieurs discours seront prononcés pendant cette rencontre dont ceux de la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon.

Le Président de l’Autorité nationale palestinienne, Mamoud Abbas, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Nabil Al-Arabi ainsi que Boni Yayi, actuel Président de l’Union africaine, s’exprimeront aussi devant l’Assemblée.

Suivra la cérémonie de remise des distinctions honorifiques à l’ancien Président de la commission de l’UA, Jean Ping, et aux anciens commissaires de la commission de l’Union africaine.

Cette cérémonie sera accompagnée de la signature de plusieurs traités de l’UA ainsi que du dévoilement de la plaque commémorative de l’ouverture du nouveau complexe de l’Union Africaine.

Les Présidents et chefs de délégations examineront, ensuite, divers rapports dont le rapport sut l’état de la paix et de la sécurité en Afrique ainsi que celui sur les changements climatiques.

Ils écouteront également la Présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, présenter l’agenda de développement post 2015.

La Conférence de l’UA se tient en même temps qu’est célébré cette année le cinquantième anniversaire de l’organisation continentale.

Les activités y relatives devraient donner lieu à des réflexions sur le thème principal, Panafricanisme et renaissance africaine, afin de mieux comprendre leur portée et susciter, par ailleurs, une plus grande adhésion sur le continent et au sein de la diaspora.


FIN

Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com/

 

La politique du Gabon Émergent

  

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

 

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Émergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

 

 le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

 

 le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

 

 le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

 

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

  

Pour plus d’information, merci de visiter http://www.legabon.org/


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