27/02/2013

Conseil national de la démocratie : Ce à quoi devrait ressembler la nouvelle version

 

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En attendant la surprise du chef. Initiée tout dernièrement par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, s’est tenue à Libreville la capitale nationale , une importante concertation regroupant les représentants de l’ensemble de la classe politique gabonaise .

Une concertation dont les divers points de débats étaient axés sur : « la réhabilitation et la réactivation du Conseil national de la démocratie et le processus de biométrisation du système électoral national. » Sans omettre « la mise en forme définitive de la feuille de route devant permettre au chef de l’Etat de mieux assumer la présidence en exercice de Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).»

Aussi , au moment où les différentes commissions et sous-commissions mises en place pour les besoins de la cause ont déjà déposé les conclusions de leurs réflexions respectives auprès du Premier ministre, pour soumission à l’appréciation du chef de l’Etat, que peut-on attendre désormais de la suite des événements ?

D’autant plus qu’en organisant cette concertation politique consacrée à « des questions d’intérêt majeur pour la consolidation de notre démocratie, le renforcement du développement national et l’accentuation de l’aura international du pays », le président de la République , Ali Bongo Ondimba, s’attendait logiquement à recevoir de la part des commissaires concernés, une série de propositions concrètes et pragmatiques, à mettre directement en pratique.

Dans tous les cas et même si ces commissaires ont tenu à conserver le caractère hautement confidentiel des résultats de leurs travaux dont la primeur revient au chef de l’Etat, il n’en demeure pas moins que l’on peut aisément imaginer ce que l’opinion tant nationale qu’internationale attend desdits résultats.

De ce fait et concernant particulièrement le volet lié à la réactivation et à la réhabilitation du Conseil national de la démocratie (CND), l’on s’attend à ce que « cette institution soit restructurée et redynamisée, qu’elle dispose d’un siège permanent e t d’un pe r sonne l qui , quoique réduit, saura maîtriser correctement les arcanes de tous les textes législatifs et réglementaires régissant nos système et processus démocratiques.»

Le tout assorti « d’une redéfinition claire et objective des missions assignées à ce CND, ainsi qu’à la fixation du nombre exact de ses dirigeant s dont les modalités de désignation et les attributions respectives seront très bien précisées par des textes réglementaires », a soufflé une source proche du dossier, ayant requis l’anonymat.

Ce qui permettra aux nouveaux responsables du CND de « disposer non seulement de la légalité requise, mais aussi de la légitimité politique leur offrant une stature propice à susciter, auprès de l’ensemble de la classe politique nationale, le respect et l’autorité nécessaires à l’exercice de leurs nouvelles fonctions.»

Car il s’agira pour le CND (nouvelle version) et ses futurs dirigeants, de cesser de s’apparenter à un haut lieu des débats stériles où chacun viendrait encore jouer les m’as-tu-vu.

Mais de s’avérer plutôt comme un cadre devant servir à « mieux promouvoir les bases idoines d’un véritable et fructueux dialogue permanent entre l’ensemble des acteurs de la classe politique nationale.» Cela, en vue d’« assurer les conditions propices à la prévention, à la gestion et à la résolution des potentiels malentendus, contentieux ou crises pouvant surgir entre les différents leaders et formations que compte le paysage politique national.»

De même que le CND se renforcera dans son rôle de creuset au sein duquel seront examinées, débattues et résolues toutes les grandes questions d’intérêt national.

Tout comme, bien gérée, cette institution aura alors le devoir et le mérite de garantir au Gabon, les normes favorables à une évolution harmonieuse du processus démocratique national, à un développement intégral et équilibré de l’ensemble du pays ainsi qu’à une émergence accélérée et performante du Gabon dans le concert des autres nations du monde.

Reste maintenant à espérer qu’une fois les conclusions de cette récente concertation politique revues et transformées en textes de loi, ou en textes réglementaires, chacun des acteurs de la vie politique nationale saura jouer pleinement sa partition, avec franchise, correction et harmonie.

Et le peuple en sera le témoin privilégié.


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