27/02/2013
Concertation politique nationale : Pour une véritable émergence de la Zone CEMAC
Ainsi donc , au terme de quelques semaines de débats consacrés aux questions liées à l’élaboration du projet d’agenda de la présidence gabonaise de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), les membres des sous-commissions mises en place pour les besoins de la cause ont récemment fait oeuvre utile.
En bouclant dans les délais requis les travaux dont ils avaient la charge et en remettant les conclusions et recommandations de ceux-ci au bureau de la grande commission régissant les sous-commissions précitées.
Une commission qui, à son tour, s’est chargée de dresser le rapport final ayant été d’ailleurs soumis à l’appréciation du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
Dans ce cadre précis, notons que ce rapport intégrait de manière synthétique et harmonieusement, les diverses propositions de recommandations portant sur les différentes thématiques débattues au sein des sous-commissions.
A cet égard et si la primeur de toutes ces propositions de recommandations a été réservée au chef de l’Etat, il n’en demeure pas moins qu’à la lumière des interventions de plusieurs commissaires, lors des travaux en sous-commissions, l’on peut avoi r quelques grandes idées précises de ce que sera l’agenda de la présidence gabonaise de la CEMAC.
De ce fait, il est évident que cet agenda du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba va porter d’abord sur la nécessité de faire accélérer et aboutir toutes les grandes réformes institutionnelles initiées dans le sens d’une restructuration et redynamisation de la CEMAC.
Ensuite et toujours avec le concours de ses pair des Etats de la sous-région, le président Ali Bongo Ondimba aura à coeur de favoriser les conditions idoines de création, de mise en valeur et de renforcement tant quantitatif que qualitatif des zones dites de coprospérité l’ensemble des pays de l’espace communautaire.
Le tout, assorti de la détermination définitive et de la mise en oeuvre effective des conditions et moyens de la politique sous-régionale de libre circulation des biens et des personnes.
Par ailleurs, n’oublions pas qu’il n’y a pas si longtemps, les institutions communautaires financières que sont la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) avaient connu quelques dysfonctionnements et problèmes de gestion.
C’est dire donc qu’il revient à la présidence gabonaise de la CEMAC de veiller constamment à ce que toutes les mesures de redressement et de performance de gestion prises par les conférences des ministres et Sommets des chefs d’Etat de la sous-région soient rigoureusement appliquées au niveau de ces institutions financières communautaires.
Idem pour ce qui est des agences et autres structures décentralisées que comptent la BEAC et la BDEAC à travers l’ensemble des pays de cette sous-région d’Afrique centrale.
En outre, dans le cadre du même agenda, intervient la nécessité pour la présidence gabonaise de sensibiliser et mobiliser les pouvoirs publics de tous les Etats de la sous-région.
Et ce, sur l’urgence de la mise en place d’un plan de financement et de réalisation de l’ensemble des projets intégrateurs, fédérateurs, non concurrentiels et destinés à promouvoir les bases réelles et durables d’une véritable intégration sous-régionale en Afrique centrale.
D’autant plus que ces projets communautaires dits intégrateurs portent sur la modernisation et la consolidation des infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, portuaires, énergétiques, de communication et des télécommunications.
Enfin, i l ne peut être qu’évident que l’agenda de la présidence gabonaise a dû prévoir aussi les stratégies permettant rapidement de constituer et de mettre en place le très attendu « fond de l’émergence pour le financement des projets Cemac ».
De même que ces stratégies doivent intégrer également les conditions de rapprochement de la BVMAC de Libreville et du Douala stock exchange.
Sans oublier le devoir pour la présidence gabonaise de la CEMAC de tout faire, de concert avec les pouvoirs publics des autres Etats sous-régionaux, pour mobiliser toutes les ressources humaines, financières et technologiques de l’espace communautaire.
Cela, en vue de réaliser effectivement et efficacement tous les projets inscrits dans le cadre du programme économique sous-régional.
Un programme initié pour mieux booster les conditions devant permettre aux pays d’Afrique centrale de se développer de manière tant collective, progressive, harmonieuse, intégrale que performante.
Avec en prime, la mise en place des projets socio-économiques, communautaires et porteurs tels que Air Cemac ainsi que la consolidation de ceux-ci par la création d’autres sociétés à vocation sous-régionales.
Lesquelles pouvant alors promouvoir davantage les conditions d’accélération du processus d’industrialisation, de développement, de progrès et d’émergence de l’Afrique centrale dans le concert des autres sous-régions de la planète.
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