16/07/2012

GABON : APRES L’ÉCHEC DE PARIS LE GANG DE L'OPPOSITION MANIOC AU GOUVERNEMENT ???

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Le fait d’avoir été reçu à l’Elysée par un conseiller stagiaire de François Hollande a visiblement conduit l’« opposition véritable » à revoir ses ambitions à la baisse.

Et de comprendre qu’ils n’ont pas un autre choix que celui de négocier leur entrée au gouvernement. C’est du reste le conseil que leur a donné ce conseiller…

On s’attendait à la bataille de la biométrie, c’est finalement une autre que nous propose notre « opposition véritable ».

Pour la bande à AMO, la transparence ce n’est pas maintenant. En tout cas, à l’ex- UN, les élections, ce n’est plus leur pétard.

Ils ont autre de chose de plus importante à faire. Et ce quelque chose dont il question les concerne directement puisque touchant l’organe le plus sensible de leur corps : l’estomac.

A Paris, la question a été clairement réglée. La « précarité des populations », les routes, les hôpitaux, l’école et les coupures d’électricité, c’est le problème de Zeus et des populations elles mêmes.

Eux ont d’autres chats à fouetter. Car, à leur entendement, le Gabon ne peut « sortir de la crise » qu’en tenant une Conférence nationale souveraine qui permettra aux hommes politiques de se taper de gros honoraires.

Le Gabon ne pourra « sortir de la crise » que si l’on procède - mais sur la base de quelle loi ? - à la « dissolution de l’Assemblée nationale ».

Une bonne chose pour hurler à l’illégalité du gouvernement et à l’imposition d’un gouvernement d’Union nationale au sein duquel notre « opposition véritable » pourra faire une entrée en force.

Tenez-le pour dit. Le Gabon ne pourra « sortir de la crise » que si et seulement si on mettait tout le système judiciaire entre parenthèses pour imposer la « réhabilitation de l’Union Nationale ».

Et ainsi disposer d’un gadget politique qui pourra se frotter tranquillement les mains en recevant les financements de l’Etat.

Le Gabon ne pourra « sortir de la crise » que si on décidait de la « réhabilitation de tous les fonctionnaires et étudiants victimes de la suspension arbitraire de salaires et de bourses pour des questions d’ordre politique ». Ils ont même oublié leur rappel sur solde.

Le Gabon ne pourra « sortir de la crise » que si on ordonnait l’ « abandon de toutes les tracasseries et poursuites judiciaires à caractère politique en cours au Gabon ».

Tant qu’à faire, que l’on ordonne aussi à l’Etat de payer les arriérés de loyer aux « opposants véritables » justement victimes desdites « tracasseries et poursuites judiciaires » de la part de leurs bailleurs.

Oui, oui et oui ! Le Gabon ne pourra « sortir de la crise » que s’il y a « restauration de la couverture nationale de TV+ ».

Pour faire mieux, il faudra même décider que cette couverture se fasse, comme avant, avec le matériel de l’Etat et gratuitement.

Autant de mesures qui n’ont absolument rien à avoir avec le peuple. Mais il est clair, que tant que nos « opposants véritables » sont à l’aise, le peuple nage dans le bonheur infini.

La manoeuvre est bien plus que visible. L’heure n’est plus à la prise du pouvoir par les urnes, ni par les armes, encore moins par la majorité communautaire comme « les Noirs en Afrique du Sud ».

Il s’agit maintenant de jeter son orgueil et son ego par terre, de se laver les mains et passer à table.

On le savait, les gens qui n’ont jamais connu la faim tout au long des quarante deux années d’Omar, ne pouvaient physiologiquement pas tenir sept ans sans manger.

Le topo de la Conférence nationale souveraine a simplement consisté à mettre la barre haute en sachant très bien qu’on obtiendra que le minimum.

Et le minimum ce sera soit une simple concertation, soit des négociations. Mais ils le savent, eux-mêmes, mieux que quiconque : il n’y aura jamais de Conférence nationale.

Ils devront donc se contenter de ce qu’ils veulent le plus ; de ce qu’ils recherchent depuis toujours : avoir en face d’eux le PDG pour pouvoir négocier leur entrée au gouvernement.

C’est clair : tout ça, c’était pour ça !

 

Source : LA GRIFFE DU VENDREDI 13 JUILLET 2012

 

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12/07/2012

GABON : LA COURSE F1 BATEAUX CE JEUDI A LIBREVILLE

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Libreville le 12 juillet 2012 : Après Doha, c’est sans frilosité et plus motivés que jamais que les participants au Championnat du Monde de bateaux à moteur tenteront ce jeudi après midi, à 300 mètres des côtes de Libreville, de réaliser le meilleur chrono des essais libres pour s’assurer une place en pole-position.

Les courses ont été programmées pour le vendredi et samedi.

Une douzaine  de pilotes  en provenance de Turquie, du Brésil, de la Norvège, d’Angleterre, d’Italie et des pays arabes  prennent part à la course fixée à vendredi et samedi. 

Libreville inaugure ainsi  la première édition organisée en Afrique subsaharienne. Un choix raisonnable, a déclaré devant la presse, Nicolo di San Germano, le promoteur de cet événement.


En effet, le Gabon bénéficie de belles côtes et d’un magnifique front de mer à Libreville.  Autre point important, le pays a fait ses preuves dans l’organisation  de compétitions sportives d’envergure continentale, en se montrant capable de mettre en œuvre une logistique complexe et de qualité. Ce fut le cas lors de la  Coupe d’Afrique des Nations 2012.

 
Combien peut coûter un tel événement au Gabon ? 

Les frais sont pris par les sponsors et le comité d’organisation, notamment H2O Racing.  Le Gabon assure pour sa part la promotion au niveau local et apporte le soutien logistique pour la sécurité.

C’est donc une opportunité exceptionnelle pour les Librevillois d’avoir le privilège d’assister  à la course motonautique la plus grandiose au monde.  

Le pays tirera également un grand profit de cette compétition. Le Championnat du Monde de bateaux à moteur est diffusé dans de nombreux pays, pour une audience potentielle de près d'un  milliard de téléspectateurs.  

Les pilotes étant  habituellement accompagnés de leurs sponsors et des investisseurs internationaux, la course représente une formidable opportunité pour ces investisseurs d’établir des partenariats avec le pays d’accueil.

Doha et Libreville sont les deux premières étapes de la course. L’Italie, Abu Dhabi,  Dubaï et la Chine accueilleront les prochaines étapes.

Fin

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10/07/2012

GABON : LES AFFAMÉS PARISIENS DU GANG MOUTOUKI DES MABOULES DE L'exUN

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Ayant pour unique projet de société et programme politique les activités d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de l’ex-UN et les activistes de « ça suffit comme ça », se sont rués à Paris dans le seul but d’aller perturber la visite de travail du chef de l’Etat.

Les manifestations prévues ayant tourné au fiasco général, nos stars de l’ « opposition véritable » et de la « société civile véritable » ont finalement montré le visage d’affamés qui n’ont plus le souffle de la lutte, mais le désir brûlant de revenir aux affaires. Les masques sont tombés !

A leurs militants, ils avaient promis qu’ils venaient à Lutèce pour massacrer Zeus et le contraindre à accepter la biométrie. Oui, braves gens, vous avez bien entendu !

Comme vous l’avez d’ailleurs entendu en décembre dernier, lorsqu’ils avaient juré, la main droite sur le coeur et la main gauche sur le pognon des indemnités d’anciens Premiers ministres, qu’ils ne prendront pas part aux législatives si cette même biométrie n’était pas introduite dans le fichier électoral.

Pour faire sérieux, ils avaient même sollicité la science d’un certain Marc Ona Essangui pour suppléer leur manque d’imagination.

Une location de génie qui avait quand même permis de trouver ce beau slogan gracieusement offert aux caravaniers de la contestation : « Pas de biométrie, pas d’élection ».

Ce qui, sur le politiquement correct, paraissait beaucoup plus potable que les étincelles que promettait l’alité de Mba Obame : les « moyens » dont il prétendait disposer pour « empêcher la tenue de ce scrutin ».

Slogan radical de caravaniers par-ci, promesses incendiaires du patient d’Azanie par-là, mais au finish le scrutin finira par se tenir.

Ils ont vendu aux populations que sans la biométrie, il n’y aura « pas d’élection ». 

Mba Obame a « pesé » ses « mots » pour affirmer, les yeux fixés droitement sur l’objectif de la caméra, qu’il disposait de « moyens » pour que ce scrutin ne se tienne pas.

Aucune de ces deux promesses ne sera honorée. Et nos vaillants gladiateurs de ravaler leur ardeur pour ne plus se consoler que du fort taux d’abstention. Cela s’appelle, avoir le sens de la parole donnée.

Avant de s’embarquer pour Lutèce, ils avaient annoncé une nouvelle confrontation, au corps-àcorps : la mise en place de la biométrie avec leurs deux exigences que sont leur implication dans le processus et l’identification biométrique de l’électeur dans le bureau de vote.

Et nos « véritables » de jurer que cette dernière est la condition sine qua non de leur participation aux prochaines locales.

Même que le verbe du Hutu modéré de Nkembo résonnait le métal tant l’incandescence de son propos promettait du moua-moua. A défaut, bien entendu, du boycott.

En sautant dans les avions, tous ces amants de la biométrie avaient confié à leurs supporters que dès leur retour, la bataille de la biométrie allait être relancée.

Mais voilà qu’une fois à Lutèce, tout ce beau monde va être sèchement recadré par leur prophète AMO.

De sa canne magique, le patient de Neuilly va réussir à leur faire accepter l’idée que la bataille, la vraie, n’est plus biométrique ou électorale car la transparence électorale, n’est pour le moment qu’une belle foutaise.

Les manifestations bruyantes anti-Zeus dans Paris, de l’agitation de gamins.

Selon André Mba Obame, ce qu’il faut, ce dont le peuple gabonais a besoin urgemment, ce ne sont pas les emplois, les routes, les écoles, les hôpitaux. Non, non et non !

Le médium de Neuilly le sait mieux que ses amis du Gabon : ce que les Gabonais veulent aujourd’hui, c’est d’une nouvelle Conférence nationale . Rien que ça !

Mais, la clairvoyance d’AMO est sans borne. Toujours depuis Neuilly, où son inspiration est visiblement aussi étirée que sa canne, notre petit Mobutu de Neuilly a même dressé une liste exhaustive des attentes du peuple gabonais.

Une liste qui part de « la dissolution de l’Assemblée Nationale », aux réhabilitations « de l’Union Nationale » et de « tous les fonctionnaires et étudiants victimes de la suspension arbitraire de salaires et de bourses pour des questions d’ordre politique », en passant par l’ « abandon de toutes les tracasseries et poursuites judiciaires à caractère politique en cours au Gabon », « la restauration de la couverture nationale de TV+ et la restitution de son matériel confisqué à ce jour par la Garde Présidentielle ».

Bref, ne survivront que le Sénat et les juridictions constitutionnelles.

A comparer la litanie des exigences contenues dans leur chronogramme de « sortie de crise » avec la convergence de points entre François Hollande et Ali Bongo Ondimba, il y a lieu de craindre, très sérieusement, que le petit Mobutu de Neuilly ait besoin d’une chose beaucoup plus consistante que sa canne.

Parce que, entre la satisfaction, par Hollande, des avancées démocratiques du Gabon, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, il est clair que le « concours » de la France ainsi sollicité ne sera en définitive qu’un coup de canne dans l’eau de la Seine.

 

Source : LA GRIFFE DU SAMEDI 7 JUILLET 2012 

 

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GABON : Quand l’opposition moutouki du gang des maboules de l'exUN avoue son Waterloo parisien !

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Avant que la « presse véritable », celle qui véhicule la bonne parole de l’ « opposition véritable » ne vienne, entonner le cocorico pour annoncer le sacre de ses prophètes à Paris, nous laissons deux opposants donner leur avis sur l’escapade parisienne de leurs propres collègues.

Pour l’opposant virtuel, mais non moins historique, Daniel Mengara du BDP, il faut tout simplement admettre la défaite de l’opposition. Lecture :

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Sans commentaire ! Sauf d’offrir au malheureux un kleenex pour ses larmes… Mais le pauvre Mengara n’est pas le seul à admettre cette débâcle.

La dernière égérie de l’opposition, celle qui fait désormais tabac sur la toile sous le nom mvettologique de Dworaczek Bendome, est plus guerrière que tous les gladiateurs de mvogh-étsang.

La Une de son journal en ligne est une condamnation sans appel :

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De quoi envoyer toutes les stars présentes sur cette photo directement à « Sans Famille ». Mais cette image n’est rien à comparer à l’article du texte lui-même. Ce n’est pas un article, mais carrément une torture.

Lecture : « Chronique d’une débâcle attendue !!! Tout le petit microcosme Gabonais de France était en émoi, arrivée du Gabon en fin de semaine dernière, l’opposition politique, la société civile et la diaspora gabonaise de France annonçaient que la rencontre prévue entre FRANÇOIS HOLLANDE et ALI BONGO ONDIMBA ne se ferait pas, si eux, n’étaient pas reçus à l’Elysée avant ce dernier. Ubuesque ?

Au moment du bilan, ni photo triomphante avec Mr Hollande sur le perron de l’Elysée, même au siège du parti socialiste, rue Solferino à Paris, dont les responsables ne sont pas tenus par le protocole, là aussi, pas de tapis rouge, caméra et entretien à la sortie avec la presse.

Le changement ce n’est pas Maintenant !

Pour entretenir l’illusion, les téméraires opposants ont mis en ligne une photo pathétique, où l’on peut voir les grands tenants de l’ordre d’hier entourés d’un simple conseiller en stage dans un minuscule bureau de l’Elysée, où ils ont d’ailleurs du mal à tous se tenir.

Quel contraste !

Quel gâchis !!!

Tout ça pour ça !

Blanc bonnet, bonnet blanc !

Mais qui peut réellement s’étonner de ce résultat en demi-teinte ?

En quoi l’opposition et sa délégation se différencient du pouvoir en place au Gabon ?

Des anciens apparatchiks, hors des ors de la république depuis 3 ans, obligés de faire «le pied de grue » devant la présidence Française pour déposer leurs revendications.

Pour cette ultime rencontre, ils seront reçus quelques instants par un simple conseiller. Un bien maigre résultat.

On dit souvent qu’avant de parler, il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche.

Avant de proclamer sa victoire, il faut s’assurer de la défaite certaine de son adversaire Françafrique ?

Non, simple réalisme, les hommes passent, l’état demeure et la continuation des rapports aussi, la défense des intérêts de la France n’a pas de camp, encore moins de couleur politique, Hollande ou Sarkozy, c’est la France d’abord.

Les turpitudes des uns et des autres ne changent pas grandchose aux enjeux présents au Gabon. Les deux camps manient le sectarisme et l’intolérance mais ils n’ont qu’un but, plaire à la France et revenir à la table des repus comme autrefois.

Il ne faut dont pas confondre leurs attentes avec les aspirations légitimes des populations locales. Pouvoir et opposition, deux faces d’une même unique pièce, une élite déconnectée et préoccupée que de son devenir.

Si ces personnalités avaient souci des citoyens ordinaires gabonais, ils n’auraient pas besoins de venir « faire les paons » à Paris.

La légitimité du peuple leur aurait suffit pour continuer le combat, le peuple parle de la « soif de justice », exige une répartition équitable des richesses du pays entre tous, la justice économique, sociale, politique, environnementale et la libre expression. L’élite parle de poste et de conférence souveraine. »

A part quoi, tout baigne dans l’opposition…

 

Source : LA GRIFFE DU SAMEDI 7 JUILLET 2012 

 

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GABON : DESSOUS DU FIASCO DU GANG DES MABOULES DE L'exUN A PARIS

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Avec la rencontre Ali Hollande, la guerre de l’intox a franchi un nouveau palier. Pour masquer tant bien que mal l’humiliation de la bande à AMO à Paris, les écrivassiers va-en-guerre militant pour « la cause » (tu parles !) font vainement feu de tout bois dans leurs tentatives de minimiser l’étendue de l’amateurisme des aigris de l’ex UN.

Comme des moineaux, ils se sont précipités à Paris quand bien même ils savaient pertinemment que personne, pas même le plus petit conseiller de Hollande ne les a invités.

Mais comme il aurait été mal vu par les militants de rester à Elbève, il fallait donc faire semblant d’être sur place, là où les choses se passent. Du coup, la supercherie se révèle un peu plus facile à monter.

D’où, les yeux dans les yeux, Harley n’a pas hésité une seule seconde à brandir une obscure photo où l’on aperçoit la bande à AMO, sourires jaune carnassier qui braquent littéralement un conseiller stagiaire qui venait de leur recevoir dans les cuisines !

Voilà à quoi ont été réduits les comploteurs comme AMO, les grands voleurs qui n’en ont jamais assez comme Myboto et les autres petits rancuniers. Ca c’est pour le côté jardin qui est caché aux militants.

Quant au côté cour, lisez et régalez-vous... Cinquante billets d’avion payés par Myboto pour le convoyage vers Paris des activistes de la « Société civile véritable », et pas un seul syndicaliste présent à la « monstrueuse manifestation » qu’avaient pourtant annoncée leurs alliés de « Survie » et « Sherpa ».

Le décompte n’est pas de « La Griffe » ou de « La Légion étrangère » du Palais, mais plutôt d’un journal français : « Les Dernières Nouvelles d’Alsace », qui ne saurait être soupçonné d’être « financé par le Palais » ou encore de faire partie de « la presse du troisième étage ».

Dans sa version électronique, « L’Alsace.fr » nous apprend que la grande manif d’AMO n’a rassemblé, en tout et pour tout qu'en fait une trentaine de personnes, la préfecture de police de Paris a recensé vingt-huit (28) personnes.

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Avec ce détail de taille : 27 Blancs, et un seul noireau : Georges Mpaga.

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Et si Mba Obame lui-même a évité de faire le déplacement, cela n’a rien à avoir avec son état de santé. Il se trouve seulement que son visa ayant expiré depuis deux mois, la moindre interpellation aurait eu pour conséquence immédiate, l’expulsion…

Mais ce fiasco, n’a pas été le seul. Bien avant l’arrivée de Zeus, AMO, Eyeghe Ndong et Myboto ont organisé une conférence débat.

Seuls six (6) étudiants ont répondu à l’appel, le reste de l’assistance n’étant composé que de syndicalistes importés de Libreville.

Et c’est le moment choisi par les caméramans de « Malabo 24 » pour commencer à filmer l’assistance. Grand brouhaha et camouflage général des visagesà l’aide de pans des redingotes.

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Les esprits s’échauffent et la caméra du cadreur est brutalement arrachée par des syndicalistes hurlant au guet-apens. AMO est directement tancé de les avoir entraîné dans un piège. Ambiance !

Un : « Vous ne nous avez jamais dit que nous serions filmés ».

Deux : « Vous allez nous donner quoi quand on va nous enlever du travail ? » Trois : « Si on nous voit à la télé, en tout cas, vous allez voir ça ». Et toc !

C’est alors qu’AMO prend la parole pour rassurer les uns et les autres qu’il a le contrôle total des journalistes et que ces images ne seront pas diffusées.

Mais ces paroles ne rassurent personne et la grogne commence à monter. Pour faire diversion, on prend la décision d’anticiper le service du cocktail pourtant prévu qu’à la fin de la conférence.

Ce sont les coupes de champagne et les petits fours qui ont finalement réussi à divertir la colère des syndicalistes.

Promettre aux syndicalistes qu’on a le pouvoir de censurer un média international à l’indépendance mondialement reconnue, AMO est unique.

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Source : LE GRI-GRI DU LUNDI 9 JUILLET 2012 

 

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Gabon : L'AMOUR DE LA PATRIE POUR UNE ÉMERGENCE INTÉGRALE .

 

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Depuis 1990 le Gabon connaît une démocratie à mal de réussir puisque l’homme politique n’arrive pas encore à comprendre et à prendre au sérieux ses responsabilités en tant que citoyen.

Pour plus d’un Gabonais le mot « patrie » n’a pas le sens qui devrait être le sien.

Certains se convainquent, à tort sûrement, que « le Gouvernement » doit les faire vivre et non l’inverse pendant que la réalité voudrait plutôt que chaque citoyen donne force et amour à son pays et ce dernier, par le biais des dirigeants que le peuple a élu démocratiquement, lui en retourne l’épanouissement personnel, familial et collectif dans un développement progressif, intégral et complet exprimé par une amélioration de ses conditions de vie.

Les biens naturels comme l’eau, le soleil, les minéraux, la nature et bien d’autres devraient être jouis par tout le monde et d’une façon équitable..

Des facteurs endogènes ou externes ont certainement contribuer à développer des mauvais réflexes tels que l’égoïsme, l’égocentrisme, la criminalité, l’engouement vers les biens mal acquis et bien d’autres maux mais il est du devoir du citoyen qui aime son pays de se saisir de la situation pour redresser la société. 

C’est dans cette logique que s’inscrit le projet de société " l'avenir en confiance " du Président Ali Bongo Ondimba, la même logique qui devrait abriter tout citoyen Gabonais, celle là même que le peuple Gabonais a massivement voté en 2009.

Aujourd’hui on s'interroge ? 

D’où est venu l’anarchie et l’avidité vers le pouvoir ce qui a tendance à rompre le respect envers l’autorité et la chose publique ?

Pourquoi les intérêts personnels priment sur l’intérêt général ce qui entraîne, la corruption, l’escroquerie et le mensonge politique ?

Pourquoi observe t-on chez certains Gabonais comme une dépression qui pousse le citoyen à la paresse alors que le peuple Gabonais est réputé travailleur depuis des siècles ?

Comment une personne physique ou morale peut dire du mal et rien que du mal et du mensonge de son pays sous le seul prétexte qu’il aspire gagner les élections ou d’autres sympathies en maintenant le pays dans un climat de terreur parfois imaginaire et une fausse interprétation de la situation réelle envers nos partenaires étrangers ? Faisant fi de toutes les conséquences qui s’en suivre.

Certains et de surcroît des politiciens formés vont jusqu’à manipuler politiquement des actes de vols, de viols, de meurtres et d’autres crimes et s’amusent, comme si c’était un jeu, à coller gratuitement de tels crimes sur le dos du Gouvernement croyant qu’un tel mensonge les aide à vendre leur position et ignorant la gravité de déverser une telle information dans l’opinion nationale et internationale. 

Comment un enfant du pays peut confondre un bien public au sien propre ou se rendre coupable de complicité de telles pratiques ?

Comment un citoyen épris de paix peut encore s’amuser à tirer tirer sur la corde ethnique pour défendre une place au parlement ou ailleurs faisant semblant d’ignorer toute la peine et les pleurs que ce genre de comportement peut entraîner dans notre pays ?

A toutes ses interrogations et bien d’autres que plus d’un se pose, j'invite le Gabonais à dépasser l’intérêt personnel et privilégier l’intérêt général en mettant en avant l’amour de la patrie.

J'exhorte le citoyen Gabonais quel que soit son métier à garantir l’avenir de ce pays par le travail en puisant ses forces et sa moralité dans les valeurs positives qui ont marqué notre histoire.

J'invite tout Gabonais et particulièrement militants et sympathisants du PDG à briller par l’exemple et encourage le gouvernement à adopter une attitude conséquente envers toute personne qui affiche une attitude récurrente et rétrograde.

J'invite les politiciens et d’autres Gabonais qui seraient encore dans la logique de bloquer le fonctionnement normal du pays et de ses institutions à se ressaisir pour mettre en avant un esprit constructif et responsable digne du citoyen.

C’est donc l’Amour de la patrie qui devrait guider les esprits des Gabonais, tel est le chemin obligé pour notre développement humain sûr et intégral et c’est à ce seul prix que la paix, la démocratie, la justice et la sécurité pour tous seront réalité.

En effet, de notre histoire politique récente – marquée par l’affranchissement colonial, la succession de partis uniques, de parti Etat et les échecs répétés de diverses alliances pour l’instauration d’un pouvoir démocratique , il en a résulté un avilissement progressif du comportement citoyen et des mentalités devant l’arrogance de la classe dirigeante avec un développement sans précédent de la corruption, de la concussion et du chantage conforté par des passe-droits et une justice aux ordres.

Le socle républicain lui-même en fut ébranlé dans son ensemble, lorsque des déviations du parti au pouvoir sont venues remettre en cause le Droit lui-même.

Dans un tel contexte, la refonte de l’Etat dans son ensemble devenait impérieuse autant que la restauration du civisme et de la culture citoyenne.

Nous nous devons de nous y employer sans retard pour faire respecter le droit et consolider les bases sociales et économique de la Nation à travers un programme qui se veut cohérent et adapté aux attentes des Gabonais.

Relever ces défis requiert l’émergence d’une conscience nationale et d’un engagement patriotique où se déploient les efforts de tous les citoyens car on ne saurait construire une nation sans la connaître et surtout sans l’aimer.

L’amour de la Patrie est le seul véritable ciment qui fortifiera notre unité et notre capital productif.

Nous parviendrons à ranimer cette conscience nationale et l’amour patriotique des Gabonais en combattant la déliquescence des valeurs, les divisions multiformes entretenues et organisées, la misère de nos populations née de l’incurie politique et financière et de l’état d’ignorance dans laquelle elles végètent.

C’est pourquoi l’objectif principal de la candidature à la magistrature suprême d'Ali Bongo Ondimba et du projet de société " l'avenir en confiance " qu'il a lancé , dans l’intention de réaliser une émergence intégrale était :

- Le rétablissement d’un État de droit sur la base d’institutions républicaines solides et pérennes, capable de soutenir le renforcement de l’unité nationale,

- Le fonctionnement d’une administration publique moderne et performante, et la mise en place d’un système judiciaire efficient et équitable.

L’État que nous voulons doit être bâti sur les principes fédérateurs de nos valeurs morales intrinsèques et de nos traditions nées d’un large et profond brassage culturel qui constituent, aujourd’hui, le socle de l’unité de notre peuple.

La lutte contre la corruption, la gabegie et les mauvaises pratiques sociales deviennent un impératif catégorique. On ne saurait continuer à reproduire les mêmes schémas de penser et d’agir.

Une mutation tranquille mais profonde et générale doit être engagée. C'est à cette œuvre exaltante où chacun apportera sa contribution, que le Président de la République, Ali Bongo Ondimba ,vous convie.

Fonder un Etat moderne et démocratique signifie construire une société de liberté, d'égalité, de solidarité et de prospérité dans laquelle les femmes et les hommes connaissent la paix et vivent heureux tout en exerçant leurs devoirs de citoyens.

Ainsi nous aurons garanti un avenir et un bien être mieux que le nôtre aux générations futures.


MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA

 

 

06/07/2012

MBA OBAME,MYBOTO ET EYEGHE REÇOIVENT UNE GIFLE D'HOLLANDE

 

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On le savait : ils veulent tous être calife à la place du calife et tous les prétextes et subterfuges sont bons pour jouer au King Kong .

L’occasion rêvée était une partie de pleurs et vociférations au bord de la Seine, en ayant pris le soin tels des poseurs de bombes d’aller arpenter les salles de quelques rédactions rompues aux préjugés tenaces et tenues en laisse par des soi-disant spécialistes de l’Afrique qui ne connaissent du continent que quelques cartes postales, escales ou séjours hôteliers et de villégiature de quelques heures ou jours.

Les 3 mousquetaires sont donc allés avec leur sac de sable déverser leur bile sur leur pays et concocter un schéma de retour raccourci aux affaires. La naïveté tente de ravir la vedette à l’incurie politique.

Messieurs : c’est peine perdue…vous boirez votre amertume et votre aigreur jusqu’à la lie.

Nos compatriotes vous ont redonné un camouflet retentissant avec un accueil rare, réservé à Ali Bongo Ondimba, le champion du Gabon Emergent qui vous empêche de dormir depuis trois ans.

Votre tentative de mobilisation avortée et ridicule, tout comme vos annonces de rencontres, du reste non tenues faute de participants devraient vous ouvrir les yeux une fois pour toutes.

Ce n’est pas sur les bords de la Seine ou à Neuilly que vous obtiendrez ce que le peuple gabonais vous a dénié.

Le Gabon est un pays libre, indépendant et mûr qui prendra résolument son destin en mains.

Seuls les électeurs gabonais joueront le rôle d’arbitre pour les choix de notre présent et de notre avenir.

La conquête des suffrages et des cœurs ne se fait pas dans les rédactions parisiennes et par la plume satanique de vos connivences du moment.

Il en est ainsi : le Gabon et son Président comptent et compteront de plus en plus en Afrique et sur la scène internationale.

Les Dirigeants de pays et d’institutions qui le savent et le comprennent n’auront d’autre choix que de se concerter avec le Chef de l’Etat qui pour le moment s’appelle Ali Bongo Ondimba dont le premier mandat court jusqu’en 2016.

Les apprentis putschistes désabusés et à l’imagination vagabonde n’ont qu’à se rhabiller. Ils auront beau piaffer d’impatience, ils n’ont pas et n’auront pas les moyens de renverser le cours de l’histoire.

Les Gabonais veulent l’émergence et n’accepteront pas que notre pays soit un champ d’expérimentation de combinaisons et manigances politico-politiciennes, contraires à la règle de base de la démocratie qui veut que la majorité gouverne et que l’opposition joue son rôle dans la légalité.

Les Gabonais savent que ceux qui s’agitent comme un ballet de marionnettes et de pantins n’ont ni la compétence, ni la probité morale , ni la générosité de cœur et d’efforts de Ali pour conduire ce pays béni de Dieu à la place qui doit être la sienne.

Ils savent car le souvenir est encore vivace que toutes ces positions circonstancielles et élucubrations ont pour fondement l’assouvissement d’ambitions crypto-personnelles et non la prise en charge des aspirations de la grande masse des populations.

Portés disparus de l’espace public national, émigrés pour d’aucuns à l’extérieur, pour d’autres tapis dans l’ombre et le confort de leurs palais au pays, financés par les détournements de fonds publics, cette bande des 3 et leurs ouailles apprendront à leurs dépens que le Gabon les a vomi à jamais.

Les convulsions ne méritent tout au plus qu’un traitement psychanalytique pendant qu’il est encore temps.

Profitez donc de votre séjour-excursion pittoresque à Paris pour le faire surtout que l’hébergement, pour une fois, peut se faire à Neuilly (tiens tiens un BBA bien bien acquis tout comme TV + ??? sic)

 

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05/07/2012

FRANCE-GABON: ALI BONGO ONDIMBA REÇU EN GRANDE POMPE A L’ÉLYSÉE

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Le président gabonais Ali Bongo Ondimba , reçu aujourd'hui à Paris par le président français François Hollande qu'il rencontrait pour la première fois, a affirmé que la  «  Françafrique était une question qui n'existe pas », tout en soulignant  «  la formidable amitié franco-gabonaise ».

Interrogé sur la persistance de la " Françafrique " le président gabonais Ali Bongo Ondimba a répondu aux journalistes :  «   Il est étonnant que chaque fois que nous nous rencontrons, vous me posiez cette question-là .

Vous me parlez de quelque chose que je ne connais pas (...) Souvent les médias ou les associations veulent nous ramener à une question qui pour moi n'existe pas .

Nous sommes aujourd'hui au XXIe siècle et les questions entre pays ne peuvent pas être traitées comme c'était le cas il y a 50 ans. Les évolutions sont nécessaires et je m'inscris totalement dans l'évolution de nos rapports ».

Soulignant  «  les relations très solides entre la France et le Gabon » Le président gabonais Ali Bongo Ondimba  a qualifié son entrevue avec François Hollande de «  rencontre classique entre chefs d'Etat pour faire le point sur la coopération entre nos deux pays.  

Notre souci est toujours de voir si cette coopération peut être renforcée, quelles sont ses faiblesses, quelles sont ses forces.

Evidemment, chaque homme a son style et donc, en fonction de cela, les choses pourront être dites ou faites différemment , mais le fond reste cette formidable amitié entre nos deux pays et nos deux peuples ».

La France est le principal partenaire économique du Gabon , où les groupes Total, Eramet, Bolloré et Rougier, notamment, sont très présents. 

 

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le communiqué de l'Elysée

 

 

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04/07/2012

GABON : LA FONDATION SYLVIA BONGO ONDIMBA POUR " UN QUARTIER PROPRE ET SOLIDAIRE "

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Dans l’élan de la visite effectuée par la Première Dame auprès des populations de la Baie des cochons le 15 mai dernier, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille organise une opération « Quartier propre et solidaire » du 30 juin au 3 juillet 2012.

Cette zone sous intégrée située en plein centre-ville de la capitale du Gabon, est caractérisée par une urbanisation anarchique, une promiscuité des logements, une forte insalubrité et une précarité avancée des populations.

L’opération qui est coordonnée par le Centre Mbandja, entité opérationnelle de la Fondation, en collaboration avec la Croix Rouge Gabonaise a mobilisé une centaine de jeunes de ce quartier.

Il s’agissait d’un acte de civisme à travers lequel les jeunes de la baie des cochons ont nettoyé le pourtour des maisons mais également évacué les tas d’ordures afin d’assurer un cadre de vie sain aux habitants.

Elle comprenait deux objectifs principaux : organiser des groupes de jeunes et de femmes pour développer la solidarité et l’esprit d’initiative à travers l’opération quartier propre et prévenir les risques sanitaires auxquels sont exposées les populations.

S’agissant du volet social, l’initiative visait en effet à mobiliser les jeunes et les femmes afin qu’ils se regroupent en associations et bénéficient ainsi d’un accompagnement en terme de renforcement des capacités via le Centre Mbandja.

D’autre part, un programme d’accompagnement a également été mis en œuvre pour les veuves de la Baie des cochons à travers la Cellule Veuves du Centre Mbandja.

Le chômage et la déperdition scolaire chez ces jeunes sont de véritables fléaux, de même que la précarité des familles matriarcales.

Cette situation expose les membres de la cellule familiale à des dangers tels que la délinquance et la prostitution.

Pour faciliter une meilleure expression de leurs besoins, il est nécessaire que les populations de ces communautés se regroupent en structures organisées.

Toujours dans le cadre du volet social, la CNAMGS procèdera très prochainement à la sensibilisation des populations sur les prestations sociales dont ils peuvent bénéficier et réalisera des enquêtes sociales en vue d’immatriculer les Gabonais économiquement faibles demeurant dans ce quartier.

Sur le plan sanitaire, cette action visait à apporter des solutions concrètes face aux risques qu’encourent les habitants du quartier, population essentiellement constituée de femmes et de jeunes.

Les volontaires de la Croix Rouge gabonaise ont procédé au déparasitage des enfants et à la distribution de moustiquaires imprégnées qui manquent cruellement dans les habitations.

Une campagne de désinsectisation, dératisation et de désinfection est également prévue dans le cadre de cette opération.

Par ailleurs, un curage du lit de la rivière est actuellement en cours pour pallier au problème récurrent d’inondations ainsi qu’une opération de désherbage dans l’ensemble du quartier.

Cette action est réalisée par le Ministère en charge des travaux publics et s’inscrit dans le cadre du plaidoyer de la Première Dame après son passage dans ce quartier.

A travers l’opération « quartier propre et solidaire », la Fondation souhaite contribuer au développement de l’esprit civique de la jeunesse en s’appuyant sur les valeurs de solidarité et d’entraide de la population gabonaise.

En effet, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a pour but de promouvoir la participation des jeunes et des femmes au développement du Gabon.

Elle agit dans trois domaines d’actions prioritaires : l’éducation de la jeunesse, les droits et la promotion de la femme et l’insertion des personnes fragilisées.

 

Pour plus d’informations sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille :

http://www.fondationsylviabongoondimba.org/

https://www.facebook.com/pages/Sylvia-Bongo-Ondimba/15535...

Contact : presse@fondationsbo.org

 

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GABON : LA F1 DES BATEAUX EN AFRIQUE POUR LA 1ère FOIS .

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Libreville le 03 juillet 2012 : Le Gabon sera doublement en fête du 12 au 14 Juillet 2012. La capitale Libreville va abriter, pour la première fois en Afrique, la prestigieuse compétition internationale motonautique Class 1 offshore.

Le motonautisme est une famille de sports de compétition consistant en des courses de bateaux propulsés par des moteurs.

Autre raison de se réjouir, la demande d’adhésion de la Fédération Gabonaise des Sports Nautiques à l’Union Internationale Motonautique (UIM), présentée par le chef de Cabinet du Président de la République, M. Liban Soleman, a été acceptée.

Le Gabon devrait recevoir son statut de membre définitif à la prochaine Assemblée Générale de l’UIM, prévue se tenir en octobre de cette année en Grèce.

Il rejoindra donc officiellement 56 Etats membres de l’Union Internationale Motonautique, organe reconnu par le Comité International Olympique.

S’agissant de l’étape que s’apprête à accueillir Libreville, les préparatifs sont en cours pour ce qui promet d'être un formidable festival de courses d’embarcations à moteur.

12 bateaux bi moteurs, puissance jusqu’à 1700 chevaux, moteurs V8 ou V12 participeront au Grand Prix du Gabon. Un des bateaux, Spirit of Gabon, va concourir aux couleurs du drapeau gabonais.

Les vitesses atteintes sont de 250 km/h sur un circuit, compris entre le boulevard de l’Indépendance et le Tropicana.

Les pilotes sont originaires d’une dizaine de pays dont le Brésil, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, le Koweït, la Norvège, l’Angleterre, l’Italie.

Près de 200 personnes en charge de la logistique ainsi que des médias sont attendues à Libreville.

Avant le championnat mondial de bateaux à moteurs du 12 au 14 juillet, le public sera invité dimanche 08 à assister à une exposition bateaux de 15h00 à 18h00 en face du Lycée National Léon Mba.

Libreville, selon les organisateurs, a été choisi pour sa belle façade maritime et l’avis favorable dont jouit le Gabon dans la sous région en tant que lieu privilégié des grands événements sportifs.

La capitale gabonaise est la deuxième étape après Doha. Les prochaines étapes auront lieu à Abu Dhabi, Dubaï et la Chine.

 

Fin

 

Plus d’informations en anglais sur : http://www.class-1.com/

 

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03/07/2012

Gabon : VISITE DE TRAVAIL EN FRANCE DU PRÉSIDENT GABONAIS ALI BONGO ONDIMBA

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Paris, le 3 juillet 2012 - Le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba, se rend en France pour une visite de travail les 4 et 5 juillet 2012. Au programme de son séjour figurera notamment un entretien avec un son homologue français le Président François Hollande.

Premier entretien entre les 2 chefs d’Etats, il servira à raffermir les relations historiques qui existent entre le Gabon et la France d’une part et à poser les jalons d’une coopération renforcée.

Le Président Ali Bongo Ondimba aura également des entretiens avec plusieurs personnalités politiques de premier plan et se rendra au siège de l’Institut Pasteur.

Cette rencontre intervient au moment où le Gabon s’est engagé sur la voie de la diversification de son économie et de la consolidation de ses partenariats stratégiques, notamment avec la France. A cet effet, les deux pays ont adopté le 24 février 2010, un nouveau plan d’actions pour la mise en œuvre d’un partenariat stratégique (2010-2014) qui prend quasiment en compte tous les aspects de la coopération entre les deux pays sur les plans politique, économique, scientifique, culturel et sur la formation professionnelle...

 

L’ouverture aux investisseurs

Quelques 150 entreprises françaises sont présentes au Gabon. La France a exporté en 2011 pour un montant de 566,8 millions d’euros en biens d’équipements professionnels, en produits industriels et agroalimentaires au Gabon, confirmant sa position de premier fournisseur du pays.

Grâce à la politique économique déployée par le Président Ali Bongo Ondimba, le Gabon détient d’importantes parts dans le capital de sociétés françaises de premier plan en Afrique qui évoluent dans des secteurs stratégiques au Gabon, comme ROUGIER (bois) et ERAMET (mines).

Dénommé Gabon Emergent, la stratégie de développement mise en œuvre par le chef de l’Etat gabonais repose sur un programme ambitieux de réformes qui vise à diversifier l’économie et à faire des secteurs industriels et tertiaires des secteurs ultra-compétitifs tout en préservant les formidables richesses environnementales du pays.

Cette politique s’accompagne d’une ouverture économique tout azimut du pays. En témoignent les voyages officiels effectués par le Président Ali Bongo Ondimba : visites d’Etat en Corée du Sud et en Suisse (octobre 2010), à Singapour (novembre 2010), en Italie (mai 2011), visite officielle aux Etats-Unis d’Amérique (juin 2011), visite d’Etat en Australie (mars 2012).

La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba sera par conséquent consacrée à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et à promouvoir les opportunités d’investissement au Gabon.

 

La recherche et l’environnement

La recherche et la préservation de l’environnement sont deux domaines prometteurs pour le développement de la coopération franco-gabonaise.

En matière de recherche scientifique, le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), référence mondiale dans le domaine des pathologies parasitaires et autres épidémies, témoigne de l’utilité et de l’efficacité de la coopération franco-gabonaise.

Au lendemain du Sommet de Rio+20, l’ambitieux projet politique du pays, le Gabon Vert, qui vise à faire émerger une croissance verte s’appuyant sur un plan climat, le premier d’Afrique centrale, représente également une opportunité pour une coopération plus approfondie.

Le Gabon Vert s’appuie sur des projets concrets tels que la création d’une station de réception d’images satellitaires, issus d’un partenariat entre la France, le Brésil et le Gabon. Cette station permettra notamment l’amélioration de la gestion des couverts forestiers d’Afrique centrale, deuxième poumon de la planète après l’Amazonie.

Ardent Défenseur de l’environnement, le Président Ali Bongo Ondimba, milite activement pour que des réponses multilatérales et concertées soient dégagées pour mieux répondre aux défis posés par les changements climatiques. Il s’est notamment illustré sur le continent africain où il fait figure de pionnier dans la promotion et l’intégration du développement durable par des modèles de croissance économique.

 

FIN

 

Le Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes.

Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale d ans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org

 

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30/06/2012

GABON - POUVOIR/OPPOSITION : LE CONTENTIEUX MATÉRIEL ...

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Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé,  Louis Gaston Mayila  et  Pierre André Kombila

 

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Après le contentieux matrimonial que l’ « opposition véritable » a volontairement établi vis-à-vis d’un pouvoir dans lequel elle a grandi, dans lequel elle s’est insolemment enrichie, dans lequel elle a vendu sa dignité pour de futiles ambitions, dans lequel elle a misé sa propre progéniture ; après donc ce contentieux matrimonial, il fallait bien qu’on parle de l’autre opposition et du contentieux qui l’oppose au même pouvoir.

Comme l’ « opposition véritable », l’ « opposition non-véritable » a, elle aussi, grandi dans le pouvoir. Elle s’est aussi enrichie dans le pouvoir avec une insolence d’égale ampleur.

Mais contrairement à la « véritable », elle s’est gardée d’hypothéquer sa dignité ou d’utiliser sa progéniture comme garantie de ses ambitions politiques.

D’emblée, il serait de mauvaise foi d’affirmer que cette opposition n’est pas véritable. Elle l’est même bien plus que l’autre , puisque du vivant de Pierre Mamboundou elle pouvait se targuer d’être la seule à avoir en son sein quelqu’un d’une virginité assez reconnue.

Malheureusement, pour leurs camarades de l’ex- UN, quand on n’est pas Fang on n’est pas vrai, on n’est pas dans la vérité et on ne peut pas être « véritable ».

Or, il suffit d’être Fang ou matrimonialement allié et d’avoir la noble détestation des Bongo Ondimba pour être vrai, pour détenir la vérité et être « véritable ». Telle est la réalité.

Il n’empêche que l’opposition que mène aujourd’hui notre trio - Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, Louis Gaston Mayila et Pierre André Kombila- tient d’un contentieux, là aussi, unilatéralement ouvert avec le régime.

Le parcours des uns et les autres est un excellent moyen de vérification de cette assertion.

Après avoir brocardé le régime pendant toutes ses études en France,  Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé rentre au Gabon et devient, en très peu de temps et précisément en 1976, un des barons de ce même régime. En cette heureuse année, le dandy est nommé ministre de la Fonction publique.

En 1978, ce magistrat de formation hérite du portefeuille de la Justice. Ce qui va lui ouvrir grandement les portes du Bureau politique du Parti démocratique gabonais en 1979.

En 1981, il est bombardé ministre d’Etat pour l’Emploi. Puis, en 1983, il passe ministre d’Etat pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Environnement. Poste qu’il va occuper jusqu’à sa sortie du gouvernement en 1989.

Malgré le retour au multipartisme, il va rester au PDG. Lors des législatives de 1990, il est élu en tant que candidat du PDG. Il devient, le 20 novembre 1990, président de l’Assemblée Nationale. Poste qu’il va utiliser comme tremplin pour un destin beaucoup plus national.

Erreur ! Ses camarades l’ont vu venir et déclenchent une violente chasse à l’homme. Ogouliguendé craque et démissionne. Il se croit alors populaire et se présente à la présidentielle de 1993. Il ne récolte que 3,38%. Il ne tarde pas à se rendre vite compte qu’il a tout perdu.

Rongé par l’amertume de l’échec, manipulé par sa propre susceptibilité et son ego, il ouvre lui-même le front avec le pouvoir. Avec la galère et la faim, son opposition vire à l’aigreur.

Mais il ne tiendra pas bien longtemps et repart frapper à la porte d’Omar. Lequel se montre extrêmement sensible à son malheur. Il ressort de l’Olympe avec une centaine de millions de dôlès ( 100 millions cfa ) et un poste de PCA de SAGARA.

Et depuis qu’il a perdu ce précieux poste après la mort d’Omar, il brûle plus que le butane.

Là, qu’on vienne expliquer aux Gabonais ce que la politique ou le débat idéologique peut avoir avec ce contentieux qui est purement matériel.

Le cas de Louis Gaston Mayila est l’illustration même de ce qu’on peut appeler le cri de la faim. Voilà un bonhomme qui a plus que mangé.

Oublions qu’il a été gendre des Bongo Ondimba et passons à tous ces postes qu’il a occupés en tant que pilier du régime :

1974 : Directeur de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) ; 

1974 : Conseiller Personnel Adjoint du Président de la République ; 1975 : Directeur de Cabinet du Président de la République ;

1976 : Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, chargé des Postes et Télécommunications, chargé des Relations avec la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) ;

1977 : Ministre Délégué à la Présidence de la République Chargé de Missions, des Postes et Télécommunications et de la Délégation Territoriale du Gouvernement ; Puis Ministre Délégué à la Présidence de la République, chargé de Missions, Ministre du Tourisme, de la Qualité de la Vie, des Parcs Nationaux, des Réformes des Sociétés d’Etat et d’Economie Mixte, Ministre des Postes et Télécommunications ;

1978 : Inspecteur des Affaires Administratives et Financières ;

1980 : Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement ;

Fin 1980 : Ministre de l’Education Nationale ;

1987 : Ministre du Travail, de l’Emploi, des Ressources Humaines et de la Formation Professionnelle ;

1989 : Ministre d’Etat, Ministre du Travail de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Dès qu’il quitte le gouvernement, il démissionne aussitôt du PDG pour créer le Parti de l’Unité du Peuple. Mais comme il s’y retrouve presque seul, faute de militants, il prend soin de ne pas prendre part à la présidentielle de 1993.

Le ventre lui recommande le réalisme et Mayila, après s’être pourtant déclaré opposant, décide soutenir le candidat qui va lui permettre de se refaire une santé financière. Il rafle au passage 300 millions de dôlès ( 300 millions cfa ).

Un choix qui va lui permettre de revenir au PDG et ainsi relancer sa carrière gouvernementale :

Octobre 1994 : Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la Décentralisation et de la Sécurité Mobile ;

Février 1995 : Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et de la Sécurité Mobile ;

Mars 1997 : Président du Conseil économique et social pendant deux mandats :

Janvier 2006 : Vice-Premier Ministre, Ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, du Bien Etre et de la Lutte contre la Pauvreté.

Voulant se positionner déjà pour la présidentielle de 2012, il démissionne, le 16 juillet 2007, de son Poste de Vice-Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG) pour créer l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR).

Malheureusement, ses anciens potes pédézozos ne le lui pardonnent pas et le flinguent à bout portant : il est viré de son poste de Vice-Premier Ministre, Ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, du Bien Etre et de la Lutte contre la Pauvreté.

Et ses tous ses petits calculs se retrouvent à l’eau. Et c’est le début de la traversée du désert puisque, entretemps, il avait déjà fini de manger toutes ses sociétés. Il ne lui restait plus que quelques loyers et la petite imprimerie que gérait son fils David à Oloumi.

Et dès qu’il appris qu’Omar avait reçu David, les représailles furent aussi tranchantes que promptes : le traître fut banni de la famille et chassé de l’imprimerie.

Surpris par le décès d’Omar, Mayila n’a plus eu le temps de refaire son come-back politique et financier. C’est donc aujourd’hui un homme complètement affamé qui est prêt à tout pour retrouver son aisance d’antan. Quitte à aboyer comme il le fait maintenant.

En quoi donc ces douleurs d’estomac peuvent- elles être assimilées à la politique ?

Quant au professeur Pierre André Kombila, nommé le 21 janvier 2006 au gouvernement en qualité de ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, de la Réinsertion, chargé de l’Insertion professionnelle des jeunes, tout se résume dans sa déclaration d’installation pour comprendre dans quel état de soulagement il était en siégeant, enfin, au gouvernement :

« Le chef de l’Etat souhaite le changement. J’entends dans le contexte actuel et au vu des objectifs fixés par le chef de l’Etat dans son programme, notamment de diversification, répondre dans le cadre des missions qui seront dévolues à la formation technique et professionnelle, promouvoir la formation de jeunes Gabonais pour qu’ils puissent répondre aux besoins de diversification économique de notre pays ».

Malheureusement, après trois ans seulement, il quittera brusquement le gouvernement. Ce qui a dû être un véritable drame pour lui.

Surtout à son âge : quitter ainsi la table sans avoir eu le temps de mettre quelque chose de côté, c’est presque une malédiction.

C’est en quoi son opposition, comme celle des deux autres pré-cités, ne peut que relever du contentieux matériel.

 

Source : LA GRIFFE DU VENDREDI 29 JUIN 2012 

 

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29/06/2012

Gabon : COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES DU 28 JUIN 2012

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Sous la Haute présidence de Son Excellence le président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le Conseil des Ministres s’est tenu hier à 11heures dans la salle habituelle au Palais de la présidence de la République.
 

A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a salué la détermination du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, à promouvoir la vision du pilier « Gabon Vert » à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, du 20 au 22 Juin 2012, à Rio de Janeiro au Brésil.

En effet, répondant à l’invitation du Secrétaire Général des Nations Unies, Son Excellence BAN KI MOON, le Président de la République, Chef de l’Etat a pris part au Sommet de la terre RIO + 20.

Succédant aux engagements de son prédécesseur, Son Excellence Omar BONGO ONDIMBA, le Président de la République, Chef de l’Etat, a rappelé l’impérieuse nécessité :

pour la communauté internationale, d’agir ensemble dans un esprit de solidarité et de responsabilité afin d’éradiquer les inégalités et de respecter les équilibres écologiques ;

d’intégrer la lutte contre le changement climatique ;

de préserver les ressources naturelles et le développement des économies vertes dans les stratégies de réduction de la pauvreté ;

de concilier les équilibres entre les hommes, les pays et les écosystèmes.

Le Conseil des Ministres a loué la vision futuriste du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, à travers la mise en place préalable d’un mécanisme de développement propre et durable.

En effet, le Président de la République, Chef de l’Etat a donné au Gabon, la possibilité d’exploiter ses richesses sans pour autant les réduire, ni les épuiser à long terme ; d’où la mise en place d’un Plan National Climat et la promulgation à terme d’un code de développement durable.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a démontré l’intérêt qu’il porte aux questions environnementales, notamment à une économie verte. Il est question d’une économie qui engendre l’amélioration du bien-être humain et la justice sociale à travers la réduction des risques environnementaux et les pénuries écologiques.

A la suite des engagements de RIO + 20, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a procédé, Mercredi 27 Juin 2012, à la destruction de 5 tonnes d’ivoire, représentant 5000 éléphants abattus, issus de la lutte contre le braconnage dans notre pays.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a ainsi réaffirmé l’engagement qu’il a pris lors du dernier Sommet sur le développement durable, celui d’intégrer la préservation du capital naturel et le développement des économies vertes, dans les stratégies de réduction de la pauvreté, assorti d’une tolérance zéro en matière de lutte contre le braconnage au Gabon.

D’autant plus que, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a émis des attentes en rapport avec le renforcement des peines judiciaires et la pression que devraient subir les pays ayant fait du trafic de l’ivoire, un fonds de commerce considérable.

Par conséquent, le Conseil des Ministres a noté avec satisfaction que la prestigieuse Université Américaine de Yale aux Etats-Unis, vient, sur la base d’un « Indice de performance environnementale », de classer le Gabon au 40ème rang des pays écologiques au monde et premier de la classe en Afrique.


EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE


MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS

Le Ministre a dressé au Conseil des Ministres, qui en a pris acte, l’état des lieux de la gestion des forêts, ainsi que du processus de transformation du bois dans notre pays.

A ce titre, le Conseil des Ministres s’est réjoui de l’augmentation du nombre d’usines de transformation du bois sur l’ensemble du territoire, qui passe de 81 en 2009 à 114 en fin 2011.

Le Conseil des Ministres a autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des membres du Gouvernement.

La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.


Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :


PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

GRANDE CHANCELLERIE DES ORDRES NATIONAUX

Attachée de Cabinet du Président de la République : Mme Rose Jeanine AWORE DENDE, Chef de Service Proposition et Contingent.


PRIMATURE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. AZOUADELY Guy ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. OBIANG Boileau ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. ONGOTO.


MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT


SENAT

CABINET DU PRESIDENT DU SENAT

Directeur du Bureau Militaire du SENAT : Lieutenant Colonel Hugues Alfred REMBENDAMBYA.


CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Président : M. Paul BIYOGHE MBA.

Membres :

Paul BIYOGHE MBA (suppléant Pierre-Claver OBAME ESSONO) ;

Guillaume PAMBOU TCHIVOUNDA (suppléant Jean ABISSAYE) ;

Edwige EYOGO NDONG (suppléant Théophile MOUSSOUNDA) ;

Joël Richard BOUNGAT (suppléant Odile MBOUMBA KOMBILA) ;

Georges OBOLO (suppléant Antoinette OVENA NGANGA) ;

Dieudonné MOUIRI BOUSSOUGOU (suppléant Alain RENAMY) ;

Joseph Bill MAMBOUNGOU (suppléant Pierre NGUEMA) ;

Lin Joël NDEMBET (suppléant Flore MISTOUL) ;

Richard MAMOUAKA MOMBO (suppléant Emile BOULINGUI KOUMBA) ;

Léandre Edgar NDJAMBOU (suppléant Augustine EMBINGA) ;

Martial MIDEPANI (suppléant Charles MBOUROU) ;

Roger LAYAUD (suppléant Lucie AKENDENGUE DAKER) ;

Jean-Baptiste OBAME EMANE (suppléant Jean-Robert NDOUNOU) ;

Christiane ZOTOUMBAT (suppléant Marielle MOUTSINGA) ;

Etienne MAMFOUMBI (suppléant Lucien IBINGA MIHINDOU).


SECRETARIAT GENERAL DU MINISTERE

Secrétaire Général : M. Pascal NDZEMBA, confirmé.


MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, DE LA FRANCOPHONIE, CHARGE DU NEPAD ET DE L’INTEGRATION REGIONALE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Henri BEKALE AKWE, précédemment Directeur Général des Affaires Consulaires, en remplacement de M. BIE EYENE, élu Député ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Eugène William MESSAN ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : Mme Mireille SARAH NZENZE.


AMBASSADE DU GABON PRES LE ROYAUME DE BELGIQUE

SERVICES EXTERIEURS

Conseiller Chargé des Questions Douanières : M. Placide ENGANDJAS.


MINISTERE DE LA SANTE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : Dr. Désiré LASSEGUE, précédemment Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé, en remplacement de Mme Paulette MOUNGUENGUI, appelée à d’autres fonctions ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Albert OLONG NDONG, précédemment Secrétaire Général du Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Félix NDONG OBIANG, confirmé.


CENTRE HOSPITALIER DE LIBREVILLE

Directeur des Affaires Financières : M. Rodrigue KOMBILA, Administrateur Economique et Financier.

Directeur des Ressources Humaines : Mme Marie Céline OSSOHO, Administrateur de Santé.

Directeur de la Logistique et des Services Généraux : Mme Bertille MPOUNGOU épouse ELANGMANE, Administrateur de Santé.


CENTRE HOSPITALIERS REGIONAUX


CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE PORT-GENTIL

Directeur : M. Ferdinand MOUKAGNI NZAMBA, Administrateur de Santé, précédemment Directeur Régional du Centre Hospitalier Régional de Mouila, en remplacement de M. Aimé Christian MATSOUPA, appelé à d’autres fonctions.


CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MOUILA

Directeur : Mme Blandine NZIENGUI, Administrateur de Santé, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre Délégué à l’Economie, en remplacement de M. Ferdinand MOUKAGNI NZAMBA, appelé à d’autres fonctions.


OFFICE PHARMACEUTIQUE NATIONAL

Directeur Général : M. Fidèle MOMOMBA, Administrateur Economique et Financier, en remplacement du Dr. Gabriel MALONGA, élu Député.

Directeur Administratif et Financier : Mme Pierrette POUABOU TCHIBASSA, Administrateur Economique et Financier.


DIRECTION GENERALE DE LA LUTTE CONTRE LES IST ET LE VIH/SIDA

Directeur Général : Mme Amissa Briana BONGO ONDIMBA, précédemment Directeur Général Adjoint, en remplacement du Dr Guy Patrick OBIANG mis à la disposition de la Croix Rouge Gabonaise.

Directeur Général Adjoint 1 : Dr Olivia BIBA, précédemment Directeur du Programme de lutte contre les IST/VIH.

Directeur Général Adjoint 2 : M. Alexis NGUEMA OBAME, Administrateur de Santé.


CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES D’AGONDJE

Directeur Général Adjoint : Dr Hélène ONA ONDO, Médecin, précédemment Conseiller du Ministre en remplacement du Dr Eric Augustin BAYE, appelé à d’autres fonctions.


PROGRAMMES

Directeur du Programme National de lutte contre la Tuberculose : Dr Jocelyn MAHOUMBOU, Médecin en Santé Publique, en remplacement du Dr Médard TOUNG MVE, appelé à d’autres fonctions.

Directeur du Programme de lutte contre les IST et le VIH/SIDA : Dr Raïssa OKOUYI en remplacement du Dr Olivia BIBA, appelée à d’autres fonctions.


SOCIETE NATIONALE DE LA CROIX ROUGE GABONAISE

Administrateur Provisoire : Dr Guy Patrick OBIANG NDONG, confirmé.


MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Jean Firmin KOUMAZOCK, précédemment Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, en remplacement de Mme Viviane BIVIGA BOUSSOUGOU, appelée à d’autres fonctions ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Jean NGOUELE, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : Mme Aubierge MOUSSAVOU.


MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS, DE L’HABITAT ET DU TOURISME, CHARGE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Antoine MENIE M’EYI, précédemment Secrétaire Général du Ministère de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Daniel TCHIBINDA, précédemment Secrétaire Général du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement Durable ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Jonas LOLA MVOU, précédemment Secrétaire Général du Ministère des Transports.


MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE


CABINET DU MINISTRE

Directeur de Cabinet : M. BOLA BOLA MOULENGUE Justin, Inspecteur du Travail.

Chef de Cabinet : Mme TSINGA Marie-Noëlle, Administrateur Civil, confirmée.

Conseillers :

Conseiller Diplomatique : Mme ENGANZAS Jeannette, confirmée ;

Conseiller Chargé des Télécommunications : M. JOCTANE Christian Daniel, confirmé ;

Conseiller Chargé de la Poste : M. ONANGA AZENGO, confirmé ;

Conseiller Chargé de la Formation et de la Qualité des Programmes Audiovisuels : M. OSSAVOU Victor Hourcq ;

Conseiller Chargé du Développement de l’Economie Numérique : Mme KOUYA BIBENDA LENGOUMBI Florence, confirmée.

Conseiller Chargé de la Production Cinématographique et Audiovisuelle : M. MOUKETA Paul, confirmé ;

Conseiller Chargé des Relations avec les Organes de Presse : M. Pascal MIGOULA.

- Secrétaire Particulière : Mme ANGOUMA Josiane épouse APOUBA, Administrateur Economique et Financier, confirmée.

Secrétaire de Cabinet : Mme BIYOKELA Diane Zita épouse M’FOUBOU, Secrétaire de Direction, confirmée.

Chef du Protocole : M. ICKAMBA Martin Paul, confirmé.

Attachée de Presse : Mme MABEGUE IBOUDAH Marie Lezlie.

Aide de Camp : M. MANGARI MANGARI Sylvère, Adjudant Chef de la Gendarmerie Nationale.

Chauffeur Particulier : M. MAYOMBO Michel.

Agent de Sécurité 1 : M. LOUNDOU MALONGO Wencislas, Sous-Brigadier de Police, confirmé.

Chargé d’Etudes 1 : M. YOCKOT Benjamin.

Chargé d’Etudes 2 : M. ENGUENG Anatole, confirmé.

Chargé d’Etudes 3 : M. MBA MINKO Jean André Maxime.

Chargé de Mission 1 : Mme MAGHAMBA Sévérine, en remplacement de Mme MADEBE MAGHAMBA Mathilde.

Chargé de Mission 2 : M. DIANGATEBE NGONDA Dieudonné, en remplacement de M. LEYINDA Germain, remis à son Administration d’origine.

Chargée de Missions 3 : Mme OVENANGAGA Antoinette, confirmée.

Chargé de Missions 4 : M. MAPINGA Augustin, confirmé.

POSTE S.A.

Contrôleur Général : Mme GONDJOUT Fernande née AKANDA. ARCEP


Les fonctionnaires dont les noms suivent sont remis à la disposition de la Direction Centrale du Personnel du Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste. Il s’agit de :

NGANGA SYNGATADY Désirée ;

ONDO MEBIAME Jeanne Marie ;

NDEMBER Jean Joseph ;

NDONG NYNGONE Emile Parfait ;

NZUE EDOU Arsène ;

OUMAROU BAB TOUNKOUR ;

ESSONO MEGNE Jean Fernand ;

EBOUMY Guy Marcel ;

AKOUE Richard ;

EBANG Marcel ;

ESSONO ONDO Claude.


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Michel KIKI MBOU, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : Mme Monique ONDO MVE née OYANE, confirmée ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Alexandre Désiré TAPOYO.


MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET TECHNIQUE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, CHARGE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Jean Michel ELLA ESSONE, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : Mme Nicole Christiane ASSELE ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Jean Aimé BOUSSOUGOU.


MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : Mme ADAM Florence ENKODO, confirmée ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Jean Aimé MOUNDZIEGOU BOUSSOUGOU ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Yannick Edson ONGOUNDJA, confirmé.


AGENCE D’EXECUTION DES ACTIVITES DE LA FILIERE FORÊTS BOIS

DIRECTION GENERALE

Secrétaire Particulière : Mme MASSOUKOU Elise, Assistante de Direction.

Conseiller Technique : M. MBOUMBA Valentin, Ingénieur des Eaux et Forêts.

Chargés d’Etudes :

Chargée d’études 1 : Mme AMIA Florence épouse MINKO MI OBAME, Ingénieur des Eaux et Forêts

Chargés d’Etudes 2 : MM :

MVOU BIYOGHO Thomas, Ingénieur des Eaux et Forêts.

Chargé d’Etudes 3 : NDOYE Antoine, administrateur Civil.


DIRECTION TECHNIQUE

Directeur : M. NZE NGUEMA Sylvain, Ingénieur des Eaux et Forêts. SERVICE DU SUIVI-EVALUATION ENVIRONNEMENTAL

Chef de Service : NGALA Landry Crépin, Ingénieur Bio-Environnementaliste.


SERVICE DES ETUDES, DE L’AGREAGE, DES NORMES ET CLASSIFICATION

Chef de Service : M. KAMFFOUGA Jacques, Ingénieur des Techniques des Eaux et Forêts.


SERVICE DES ECOSYSTEMES FORESTIERS ET AQUATIQUES

Chef de Service : M. MOMBO MBOUROU Rodrigue, Ingénieur des Eaux et Forêts.


DIRECTION ADMINISTRATIVE, DES RESSOURCES HUMAINES ET DU CONTENTIEUX

Directeur : Mme MBANI PITTY Prescillia, Professeur de Communication Sociale.


SERVICE DES MOYENS GENERAUX

Chef de Service : M. MPAMI Marc : Ingénieur des Techniques des Eaux et Forêts.


DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES SERVICES D’INFORMATION

Directeur : Mme OZOUNGUET Patricia épouse ONTCHANGALT, Assistante de Communication.


SERVICE DES SYSTEMES D’INFORMATION

Chef de Service : M. ENTOUNGA OMBOUMANDJAYE Teddy, Ingénieur en Réseaux et Télécommunications.


MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DE L’ARTISANAT ET DU COMMERCE


SECRETARIAT GENERAL

- Secrétaire Général : M. Dieudonné Claude DIBADY MAYILA, précédemment Secrétaire Général du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Artisanat ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. MINKO MI NDONG N’NANG ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : Mme Rachel EBANETH.


MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA DECENTRALISATION


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Lambert Noël MATHA, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Paul Bovis NGOME AYONG ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Urbain Jacob MADOUNGOU.


MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : Gal Robert MANGOLLO MVOULOU, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : Gal Pierre RIZOGO, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Levi Martial MIDEPANI, en remplacement de M. Dominique Guy Noël NGUIENO, appelé à d’autres fonctions.


MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES SOCIALES


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : Mme Ambroisine BOUBENGA ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. MBENG EYENE Pierre ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : Mme Liliane MASSALA.


MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES


CABINET DU MINISTRE

Directeur de Cabinet : M. EYEGHE NZE Emmanuel, Administrateur Economique et Financier.


CONSEILLERS DU MINISTRE

Conseillers Chargés des Questions Minières : MM. 

• Maurice NDZIBA, Docteur en géologie

• Antoine Mathurin ANGO, Ingénieur Géologue Senior, Expert Minier.

Conseiller Chargé des questions économiques et financières : M. Gaston MBA NDONG, Docteur en Sciences économiques.

Conseiller Chargé des questions juridiques : M. Valéry Arnaud NZOGHE ANGONE, DESS en Droit des Affaires.

Conseillers Chargés des projets industriels et des partenariats public-privé :

• M. Armel Sedji MENSAH, Ingénieur Electro mécanique ;

• Mme Anne NKENE BIYO’O épouse SOUGUEMAM-NGUEMAH, Administrateur Economique et Financier.

Conseiller Chargé de la formation, de la Communication et des questions Administratives : M. Landry Sylvère BOUBALA, Administrateur Scolaire et Universitaire.

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Corinne-Michelle EYANG ETOUGHE, Interprète-traductrice.

Secrétaires de Cabinet : Mmes :

• Delphine BOUANGA, Attachée d’Administration générale ;

• Misca Sonia NDJOKA MANDONGUI, Secrétaire de Direction.

Aide de Camp : M. Médard Nestor NDOUNGOU BIDAYE, Adjudant de la Gendarmerie Nationale.

Agents de Sécurité : MM.

• Judes Fabrice MBADA INOUNOU, Adjudant de la Gendarmerie Nationale ;

• Emery Ronald NGOULOU, Maréchal des Logis Chef de la Gendarmerie Nationale.

Chauffeur Particulier du Ministre : M. Ulrich Vianney MIDIBA MABENDE

Attaché de Presse : Alain Richard NZAMBA NZINGA, Professeur de Communication


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Jeannot KALIMA ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Jean Maurice AYINE ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Alfred Serge MPOUHO.

Il est mis fin aux fonctions d’Administrateur Représentant l’Etat au Conseil d’Administration de la COMIBEL de M. Maurice NDZIBA.


MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Jean Philippe NDONG BIYOGHO ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. MOULOMBA NZIENGUI ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. OKABA Hamidou.


MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : Mme Yolande NYONDA, confirmée ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Jean Paul EYEBE LENDOYE, confirmé ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : M. Thierry ABELOKO, confirmé.


MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES


SECRETARIAT GENERAL

Secrétaire Général : M. Jean KOUMBI ;

Secrétaire Général Adjoint 1 : M. Hans Basile NGANINGA ;

Secrétaire Général Adjoint 2 : Mme Brigitte JOBET.


FIN

 

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28/06/2012

Le Gabon brûle cinq tonnes d’ivoire pour protéger les éléphants

 

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Libreville, 27 Juin 2012 - Le Président Ali Bongo Ondimba a mis le feu à un bûcher contenant 5 tonnes d’ivoire issu du braconnage au cours d’une cérémonie publique devant des journalistes et des représentants du WWF ( World Wildlife Fund ).

Ce geste hautement symbolique, pratiquée pour la première fois en Afrique Centrale, était destinée à envoyer un message fort aux braconniers et à la communauté internationale.

Ce sont au total 4.825 kilogrammes d'ivoire, dont 1.293 pièces brutes majoritairement composées de défenses et 17.730 sculptures en ivoire qui ont ainsi été incinérées. Le WWF a precisé que cette quantité d’ivoire représentait près de 850 éléphants tués et le l’Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN) a estimé la valeur de ce bûcher à 5 milliards de F CFA ( 7,5 millions d'euros ), à raison de 2.000 à 2.500 dollars le kilogramme sur le marché noir asiatique.

Préserver les ressources de l’avenir

Le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba a ainsi expliqué cette décision de brûler l'ivoire en mettant les bénéfices de lutter pour la protection de la biodiversité : " L'éléphant vivant vous rapporte plus que mort. En termes économiques, le développement du tourisme, qui va être important au Gabon, demande que nous puissions préserver notre faune et notre flore ".

" Ce que nous sommes en train de faire, en dehors de la valeur symbolique, a une réelle valeur de préservation économique ", a-t-il ajouté. " Il faut traduire le capital naturel en termes de revenus et le transmettre à nos futures générations ".

Outre l’importance de ce geste pour protéger la faune et préserver ainsi le potentiel de développement du tourisme dans le pays, il s’agit d’un signal de détermination envoyé à la communauté internationale par les autorités gabonaises et qui renforce la crédibilité du pays dans ce domaine.

Cette destruction d’une richesse estimée à 7,5 millions d’Euros n’est ainsi qu’apparente puisque cet ivoire issu du braconnage n’aurait pu être vendu par le Gabon selon les normes du CITES (Convention sur le commerce internationale des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) et a en contrepartie value à l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) de recevoir des fonds en continuelle augmentation de la part des bailleurs de fonds internationaux (5,6 million USD en 2011, 9 millions USD en 2012 et 13 millions USD prévus pour 2013). Ces fonds sont utilisés pour la valorisation des parcs et le développement d’activités permettant ainsi une création de richesses et d’emplois pour les Gabonais.

Le Gabon compte environ 50.000 éléphants et selon le directeur de l'ANPN, Lee White, " l'Afrique forestière a perdu 80% de ses éléphants ces derniers 20 ans " et le Gabon, " avec 13% du Bassin du Congo, a plus de 50% des éléphants de forêt ".

Intensifier la lutte contre le braconnage

Le chef de l’Etat gabonais a également promis d'étudier avec le ministère de la Justice un durcissement des peines contre le braconnage, après avoir déjà des pris des mesures pour intensifier la lutte sur le terrain.

En avril 2011, le Président Ali Bongo Ondimba avait en effet annoncé la création immédiate d’une unité militaire avec pour mission de sécuriser les parcs du Gabon et de protéger la faune et la flore sauvage, notamment contre le braconnage et le trafic illégal d’ivoire.

Cette mesure avait fait suite à la découverte, le 6 avril 2011, par des agents de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) d’une trentaine de carcasses d’éléphants de forêt qui sembleraient avoir été tués récemment dans la réserve de Wongo Wongué, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale Libreville.

Le Gabon avait déjà pris en mars de cette année la décision de classer l’éléphant de forêt comme espèce « intégralement protégée » en raison d’un niveau de braconnage jamais atteint jusqu’à présent.

" L'incinération est importante, c'est un symbole. Cela envoie le message que le Gabon a zéro tolérance pour le braconnage et qu'il n'est pas intéressé par le commerce de l'ivoire mais par l'arrêt du massacre des éléphants ", a estimé Carlos Drews, directeur du programme Global Species du WWF.

" Le crime contre la faune sauvage est un crime sérieux. L'ivoire vendu finance les groupes rebelles, les guerres civiles en Afrique centrale... Cela déstabilise la société. Des vies humaines sont en jeu. Des gardes forestiers sont tués ", a ajouté M. Drews.

Le Président Ali Bongo Ondimba a pour sa part appelé la communauté internationale à " faire pression sur les pays qui continuent le commerce " pour, a-t-il dit, " qu'ils comprennent que ce qui est en train de se passer est dangereux pour nous, pays d'origine. […] A partir du moment où il n'y a pas de demande, l'offre disparaîtra ".

 

FIN

 

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GABON : DES DÉTENUS MINEURS OBTIENNENT LEUR CERTIFICAT D'ETUDES PRIMAIRES

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Libreville, le 27 juin 2012 - Grâce au soutien de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, six jeunes mineurs détenus de la prison centrale de Libreville ont obtenu leur Certificat d’études primaires (CEP).

Grâce au soutien actif de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, les six jeunes mineurs détenus de la prison centrale de Libreville ayant présenté l’examen du Certificat d’études primaires cette année, l’ont obtenu avec succès.

Ce taux de réussite exceptionnel est le fruit du projet « Education à la Prison » mis en œuvre par la Fondation depuis le mois de novembre 2011.

Cette action repose sur la conviction qu’un mineur détenu doit mettre à profit son temps de détention pour suivre une formation et augmenter ainsi ses chances de réinsertion sociale une fois la liberté recouvrée.

Elle s’inscrit dans la droite ligne de la Résolution 1990/20 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies relative à l’éducation en prison et répond également au deuxième Objectif du Millénaire pour le Développement visant à assurer l’éducation primaire pour tous.

Pour rappel, les premières formations ont débuté en novembre 2011 et ont été accueillies très favorablement à la fois par les bénéficiaires et par les structures carcérales. En plus de la réhabilitation d’un espace de travail permettant aux élèves d’évoluer dans un environnement d’apprentissage idoine, la Fondation finance les interventions hebdomadaires d’un instituteur, d’un professeur de Français et d’un professeur de Mathématiques.

Destiné aux seuls mineurs volontaires et incarcérés pour des délits mineurs et non de crimes graves, le projet « Education à la prison » mené en partenariat avec l’association « Arc-en-ciel » bénéficie aujourd’hui à 68 jeunes détenus âgés de moins de 14 à 22 ans de la prison centrale de Libreville.

Il inclut des cours d’alphabétisation, de français et de mathématiques et se décline en trois niveaux d’enseignement allant de cours d’alphabétisation à la classe de 3ème, incluant une préparation spécifique au Certificat d’Etudes primaires.

Les cours se déroulent du lundi au vendredi, de 8h30 à 15h00 et l’emploi du temps des mineurs incarcérés correspond aux horaires normaux des élèves du niveau primaire et du collège. Les cours de français et de mathématiques niveaux collège et secondaire totalisent 7 heures et demi chacun, contre 4 heures en niveau primaire.

Par ailleurs, 2 heures sont allouées aux cours théoriques sur la sensibilisation à la sécurité routière. Un stage diplômant de jardinage/maraîchage sera également mis en place du 15 juillet au 15 août en partenariat avec Jardigab et Igad et formera 20 jeunes détenus motivés dans ce domaine.

En outre, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille soutient actuellement la construction d’une école dans l’enceinte de la Prison centrale de Libreville par le Ministère de l’Education nationale qui offrira un cadre adéquat pour l’apprentissage de ces jeunes détenus.

Par le biais du projet « Education à la Prison », ces mineurs ont la possibilité de réfléchir à leurs erreurs et de reprendre en mains leur avenir grâce à l’éducation. Leur scolarisation présente l’avantage de diminuer considérablement le risque de récidive et leur donne les moyens de réussir leur réinsertion dans la société.

 

Pour plus d’informations sur les activités de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille :

http://www.fondationsylviabongoondimba.org/

http://www.facebook.com/pages/Sylvia-Bongo-Ondimba/155356889540

Contact : presse@fondationsbo.org

 

 

https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA 

26/06/2012

GABON-OPPOSITION/POUVOIR : LE CONTENTIEUX MATRIMONIAL...

 

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André Mba Obame , Zacharie Myboto et de Jean Eyeghe Ndong. 

 

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La rencontre imminente entre Zeus et François Hollande, prévue pour la première semaine du mois de juillet, a plongé l’ « opposition véritable » dans une consternation terrible.

Même sa « société civile véritable » a perdu sa verve au point que le « Grand de ce monde » est porté disparu. Et au-delà toute cette bérézina, c’est la crédibilité de toute l’opposition qui est remise en cause.

Depuis le décès d’Omar Bongo Ondimba en 2009, le Gabon est sous les projecteurs de la communauté internationale. Davantage sous ceux de la France, premier partenaire économique et ancienne puissance colonisatrice.

Une France qui, au regard de ses intérêts économiques, va bien au-delà de la simple observation. Cela du fait même des accointances interpénétrées, c’est-à-dire, profondes et solides, entre les personnalités politiques des deux pays.

Vis-à-vis de la France, le Gabon n’est pas une exception en tant que telle. Sauf que contrairement à d’autres, le Gabon traîne, depuis 1990, une tare dans la structuration d’une alternative politique.

Les rassemblements identitaires des années 1990 à 2000 n’ont pas aidé à la présentation d’une offre politique pouvant mobiliser bien au-delà des frontières tribales ou claniques.

En clair, il n’est pas apparu, en dehors de quelques slogans propagandistes, un contentieux idéologique net, fixant clairement la rupture entre ce qui se faisait et ce qu’on proposait de faire.

A cette aridité idéologique, s’était ajoutée une stratégie suicidaire de morcellement de l’électorat populaire par patois cloisonnés. Conséquence logique, dirait-on, de ce qui a été dit plus haut : la constitution de rassemblements identitaires comme base de partis politiques.

Et ce ne sont pas des unions hétéroclites comme le FUAPO (Front uni des Associations et Partis de l’opposition), la COD (Coordination de l’opposition démocratique) et le HRC (Haut Conseil de la Résistance) qui auraient pu éteindre les vieux conflits d’ambitions et le tribalisme rampant. Evidemment, une telle opposition n’avait aucun avenir.

En son temps, « La Griffe » l’avait écrit et l’avenir a fini par nous donner raison. Non pas parce que les leaders étaient dépourvus de talent et qualités d’homme d’Etat, mais tout simplement parce qu’ils n’avaient présenté aucune offre politique sérieuse, se bornant à pérorer sur la longévité du régime et la mauvaise gestion.

Or, il a suffi d’un gouvernement pour la démocratie, issu des Accords de Paris, et de quelques mairies pour montrer que les donneurs de leçons étaient des criminels qui s’ignoraient. La faiblesse de l’esprit et la cupidité les ayant précédés.

Aujourd’hui, et avec la particularité du contexte, il y a de quoi se perdre froidement. D’abord, par la qualité des membres de la nouvelle opposition, dite « opposition véritable ».

Ensuite, par l’illisibilité du contentieux politique qui devrait marquer la différence entre ce qui se faisait, ou plutôt ce qu’ils ont fait, entre ce qui se fait et ce qu’ils proposent.

Commençons par la composition de cette opposition, c’est-à-dire « véritable » et « non-véritable ».

Dans la première catégorie, trois personnes font la pluie et le beau temps. Il s’agit du président de la défunte UN, Zacharie Myboto, d’André Mba Obame et de Jean Eyeghe Ndong.

Fabriqué de toutes pièces par Omar Bongo Ondimba, cet enseignant a longtemps été le numéro 2 régime, avec plus d’une vingtaine d’années de présence ininterrompue au gouvernement.

Une longévité acquise du simple fait qu’il avait réussi l’exploit de faire de sa fille, la dénommée Chantal Myboto, la maîtresse d’Omar Bongo Ondimba.

Le terme maîtresse est bien peu quand on sait qu’une dot a même été versée et n’a jamais été remboursée.

Ce qui, sur le strict plan coutumier, veut tout simplement dire que Chantal était l’épouse d’Omar Bongo Ondimba, président de la République et chef de cet Exécutif dont sieur Zacharie Myboto, père de Chantal, était membre en tant que ministre d’Etat.

Ministre d’Etat et beau-père du chef de l’Etat, Zacharie se permettait tout. Les Myboto s’offraient tout : l’opulence, l’impunité et l’arrogance.

On veut bien croire à la virginité de cette famille , mais quelques zones d’ombre persistent dans la gestion de Zacharie et l’enrichissement de sa fille à la vitesse du son. Cette jeune dame serait aujourd’hui « la femme la plus riche du Gabon ».

Et parmi ces zones d’ombre, il y a ces fameux marchés obscurs avec une société française du temps où il était ministre de l’Information.

Il y a également cette pratique qui permettait au ministre des TP, Zacharie Myboto, de confier, de gré à gré, des marchés de matérialisation horizontale des chaussées nouvellement livrées à une société appartenant au fiston Serge Myboto.

Pour s’enrichir, les Myboto ne se sont pas gênés. En toute illégalité et en toute impunité ! Une impunité garantie par un statut de belle-famille présidentielle.

Belle-famille dont le chef Zacharie nourrissait des ambitions présidentielles. Et c’est en se présentant au scrutin de 2005 que tout le monde avait fini par comprendre que l’introduction de sa fille dans la vie d’Omar Bongo Ondimba n’était qu’un placement dans ce qu’il faut bien appeler la bourse politique.

Un placement dont la valeur va s’effondrer brutalement lorsqu’Omar fera plutôt le choix d’Oyo plutôt que celui de Mounana. Un investissement en pure perte. Pour Myboto, disons carrément pour les Myboto, ce sera le point de rupture.

Que l’on explique alors aux Gabonais et à la communauté internationale, en quoi ce contentieux purement matrimonial peut être assimilé à un contentieux idéologique ?

En quoi, sincèrement, ce différend sentimental doit être aujourd’hui le socle d’une alternative politique ?

Il en est de même pour André Mba Obame. Avant de faire son entrée au Palais et dans le gouvernement, Mba Obame était un démuni, au point même que lors de son premier mariage, c’est son parrain Léon Mebiame Mba qui avait supporté tous les frais.

C’est donc aux affaires qu’il s’est enrichi. Immensément et insolemment.

Comme Myboto, il a juste attendu le départ des Myboto et la maladie de la pauvre Edith pour placer, sans le moindre scrupule, sa propre nièce. Jean Boniface Assélé l’avait publiquement révélé et tout le monde le savait depuis lors.

Le ministre d’Etat André Mba Obame était ainsi dévenu le beau-père du chef de l’Etat en encaissant une dot de 50 millions cfa de dôlès.

Avec ce qui s’est passé en 2009, on a finalement compris que Mba Obame était sur la même ligne que Myboto : la présence de sa nièce au Palais, participait également de l’investissement politique.

Et comme cet investissement n’a pas non plus prospéré, le clash avec les Bongo Ondimba était, là encore, inévitable.

Avec la campagne et le tribalisme qui l’a soutenu, ce choc a été autant frontal que brutal. Avec l’agressivité et la haine qui habitent encore Mba Obame et les siens, combinées à l’animosité des Myboto, c’est désormais le magma.

Là encore, la question mérite d’être posée : en quoi cet autre contentieux matrimonial peut-il se parer du manteau d’opposition idéologique ?

En quoi les Gabonais doivent-ils être mêlés à un conflit unilatéralement déclenché par quelqu’un qui a luimême fait le choix de chosifier sa dignité d’oncle, c’est-à-dire de père, en jouant avec son propre sang à la roulette russe ?

Quant à Jean Eyeghe Ndong, il n’est pas non plus loin de cette logique même si, de façon directe, « le dernier Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba », comme il adore s’en vanter, n’a pas un contentieux avec le régime dont il fut tout de même un grand baron.

Un régime qui lui a tout aussi permis de se construire quelques châteaux et de s’engraisser, notamment lors des deux éditions des fêtes tournantes 2006-2007 dans la province de l’Estuaire.

Jusqu’à présent, on n’a toujours pas trouvé la moindre trace des 100 milliards cfa de dôlès décaissés. Grisbi qu’il a personnellement géré en sa qualité de Premier ministre.

C’est un peu indirectement qu’il a créé un contentieux avec le régime. La fille Eyeghe Ndong étant unie avec le fils Myboto, c’est donc par alliance que le contentieux des Myboto est devenu celui d’Eyeghe Ndong.

Mais dans tous les cas, tout cela relève du matrimonial et non de la politique. Et comme les problèmes de coeur ont toujours un côté dramatique, on comprend aisément cette acrimonie qui transpire dans les actes que pose notre trio.

Ils n’ont jamais été dans la politique, ils sont dans la haine passionnelle.

Tout le contraire d’un Casimir Oyé Mba qui n’a jamais joué avec sa dignité de père en misant au poker-menteur une seule de ses filles et qui aujourd’hui continue de faire la politique avec la raison et non avec le coeur.

Elle reste donc attendue, la démonstration qui apportera la preuve rationnelle que l’association de trois contentieux matrimoniaux peut sérieusement faire l’objet d’une offre politique à même d’incarner une alternative crédible.


Source : LA GRIFFE DU VENDREDI 22 JUIN 2012

 

21/06/2012

SOMMET RIO+20 : ALLOCUTION DU PRÉSIDENT ALI BONGO ONDIMBA

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Excellence Madame le Président de la Conférence ;

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;

Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;

Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies

Monsieur le  Secrétaire Général de la Conférence ;

Mesdames et Messieurs ;


Le Gabon est honoré de prendre part à cette conférence historique.

Madame le Président Dilma Roussef, je vous félicite de son excellente organisation. Je vous remercie ainsi que le Peuple brésilien de l’accueil chaleureux qui a été réservé à ma délégation et moi-même.

Je félicite le Secrétaire Général des Nations Unis, le Secrétaire Général de la Conférence, et tous nos négociateurs qui ont œuvré pour que nous puissions, j’en suis sûr,adopter une déclaration de consensus.

Je salue le rôle déterminant du Président Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, pour le travail accompli au nom de l’Afrique.


Madame le Président, Mesdames et Messieurs,


Il y a 20 ans ici à Rio, lors du Sommet de la Terre, le Président du Gabon, mon prédécesseur, disait, je cite :

« En Afrique, la conscience de notre retard, notre désir de décoller à tout prix, et une forte incitation à le faire rapidement, nous ont conduits à laisser s’installer un système peu rationnel d’exploitation de nos richesses. Nous commençons seulement à en mesurer l’ampleur et les conséquences. »


Madame le Président

Au cours des vingt dernières années, nous avons travaillé durement pour faire avancer l’agenda fixé à Rio en 1992. Cependant l’engagement requis de nous tous d’adopter des pratiques environnementales, économiques et sociales durables ne s’est pas concrétisé

L’Afrique est sur le chemin d’une renaissance longtemps attendue. Les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui nourrissent le sentiment profond d’une action urgente et décisive. Et nous ne devons pas laisser compromettre nos efforts des 20 dernières années par des crises environnementales et par l’instabilité économique et financière.

Nous voilà réunis à nouveau à Rio. Notre tâche est de planifier le cours nouveau d’un développement durable et harmonieux, en intégrant la lutte contre le changement climatique, la préservation des ressources naturelles et le développement des  économies vertes dans nos  stratégies de réduction de la pauvreté.

Nos populations, notre jeunesse, tous lèvent les yeux vers nous tous pour voir les résultats d’un engagement renouvelé  et notre résolution à agir.


Madame le Président

En 2009, le Peuple  Gabonais m’a élu sur un programme dans lequel le développement durable était la charnière centrale. J’ai  participé la Conférence sur le Changement  Climatique de Copenhague et me suis engagé à poursuivre une voie de développement à faible émission de carbone au Gabon.

En 2010, j’ai accepté d’appliquer le Traité de Nagoya que le Gabon fut le premier pays à ratifier formellement quelques mois plus tard.

Je suis venu à Rio pour contribuer à notre action concertée et faire avancer le développement durable  dans une voie nouvelle, plus pratique et à la hauteur des nouveaux défis auxquels nous sommes tous confrontés aujourd’hui.

Nos actions devraient découler de notre volonté de penser globalement et d’agir collectivement.


Madame le Président

Permettez-moi de témoigner des efforts de mon pays.

Depuis Rio1992, le Gabon s’est efforcé de créer  un cadre institutionnel pour le développement durable avec la  conviction que notre croissance devrait s’enraciner dans la gestion responsable de notre patrimoine naturel.

Sur le plan législatif, nous avons  adopté une Loi sur la Forêt en2001, pour rendre obligatoire les plans de gestion durable pour toutes les concessions forestières.

En plus, nous avons classé 21% de notre territoire en aires protégées.

En conséquence, la couverture forestière au Gabon est restée stable à 88%, et notre taux de déforestation est inférieur à 0.1%.

Les émissions de dioxyde de carbone émanant de la déforestation et de la dégradation forestière entre 2001 et 2010 étaient de 450 millions de tonnes de moins que durant la période de référence 1990 -2000, soit une indication minimale de la valeur que nos efforts représentent pour l’environnement mondial.

Plus récemment, j’ai créé le  Ministère de l’Economie et du  Développement durable, de même que le Conseil interministériel sur le Climat, que je préside personnellement, de manière à renforcer la cohérence de nos politiques et à améliorer notre structure de gouvernance.

Nous avons achevé l’élaboration de notre Plan Climat juste avant la COP 17 à Durban et nous travaillons à présent sur un plan national consolidé d’affection des terres  qui sera ancrée dans une nouvelle loi.

Un nouveau Code pour le Développement durable, qui traduira nos ambitions et politiques en action, est actuellement en  discussion au Parlement.

La nouvelle législation porte sur les moyens de mise en œuvre. Elle prévoit la création d’un registre national  des Crédits du Développement durable, en créant un mécanisme pour compenser tous les impacts négatifs des projets de développement. En outre, elle intégrera le capital naturel dans notre système national de comptabilité, en conformité avec la récente déclaration du Sommet de Gaborone sur le Développement durable.


Madame le Président

Notre objectif global est d’impulser une croissance à faible émission de carbone par le biais d’investissements tenant compte de la responsabilité  environnementale, tout en créant des infrastructures et des emplois, devrait nous aider à instaurer un nouveau modèle de développement.  qui  intègre le bien-être humain, l’équité sociale, la croissance durable et la conservation environnementale. 

Pour leur crédibilité, ces politiques requièrent  des investissements adéquats dans les outils  scientifiques pour  évaluer, surveiller et mesurer leurs impacts et résultats.

Nos efforts ont bénéficié du soutien de nos partenaires. Nous sommes reconnaissants à la France et au  Brésil, qui nous aident à mettre en place une station d’acquisition d’images satellite, AGEOS. Cela comblera l’énorme fossé en matière de couverture globale de télédétection dans le Bassin du Congo. Nous allons fournir des images à presque toutes les Nations Africaines de forêt tropicale humide, en permettant la surveillance de la  déforestation et des autres changements dans l’utilisation des terres.  


Madame le Président

Au cours des 20 dernières années, je crois que mon pays a fait des efforts louables. Mais il reste beaucoup à faire.

Nous n’avancerons pas vers l’avenir que nous voulons si nous n’adoptons pas une approche plus  holistique du développement durable avec un accent équilibré sur l’équité sociale et la réduction de la pauvreté ainsi que sur l’environnement.

Comme leaders nous avons une responsabilité collective, une responsabilité commune mais différenciée. Il y a 20 ans nos prédécesseurs ont pris un engagement fort de s’attaquer aux défis communs auxquels nous faisions face. Aujourd’hui, la tâche est la nôtre.

Nous sommes ici pour renouveler notre engagement politique d’agir sur le développement, avec une nouvelle vision basée sur une approche équilibrée, plus forte et sur des institutions mondiales plus efficaces et des ressources plus adéquates pour la mise en œuvre. Nous savons tous que les engagements antérieurs n’ont pas toujours été tenus. Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie, lorsque tant de jeunes dans nos pays sont en quête de solutions.

Les peuples d’Afrique attendent que nos  actions apportent des solutions aux problèmes que sont :

· la sécurité alimentaire et la productivité agricole;

· les crises financières mondiales et la récession économique;

· les pénuriesd’eau;

· les crises énergétiques;

· les crises environnementales;

· et la détérioration de la biodiversité.

Une économie durable qui intègre le capital social, le capital naturel et le capital économique est la seule réponse.

Au moment où nous nous efforçons d’arriver à une définition commune de l’économie verte, au Gabon, nous sommes préparés à saisir les  opportunités offertes par l’économie verte dans le double combat contre la pauvreté et pour un environnement durable.

Bien plus, nous devons tous nous engager à reformer et à renforcer les institutions internationales qui œuvrent pour le développement durable, notamment l’ECOSOC, et nous devons initier la transformation de l’UNEP en une organisation pleinement déployée à Nairobi.

Le développement durable exige que nous établissions des moyens  effectifs de mesure du progrès et des résultats. Pour ce faire, nous devrons comptabiliser le capital social et naturel en sus des indicateurs de développement  économiques classiques.

Dans ce processus, nous devons assurer une transition appropriée des OMD à un nouvel ensemble d’objectifs qui prennent en compte les nouveaux défis du développement durable.

Nous devons agir de manière solidaire et trouver des ressources additionnelles pour nous attaquer aux défis actuels et futurs.

Les engagements du passé doivent être tenus mais nous devons aussi  examiner les moyens d’accroître les ressources grâce à des mécanismes de financement innovateurs.

En conclusion, Madame le Président, je lance un appel à tous pour agir avec  détermination et vision.

Nous devons agir ensemble comme une communauté globale, dans un esprit de solidarité internationale  et un principe directeur de responsabilité partagée.


NOUS NE POUVONS PLUS NOUS PERMETTRE DE CONJUGUER LE FUTUR DE LA PLANETE AU CONDITIONNEL.  IL NOUS FAUT AGIR MAINTENANT !


Merci beaucoup.


 

RIO + 20 : ALI BONGO ONDIMBA « Intégrer l’ensemble des patrimoines dans la comptabilité nationale »

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Rio de Janeiro – 20 juin 2012

La salle qui accueilli la discussion sur la comptabilisation du capital naturel avec le Président Ali Bongo Ondimba, dans le cadre du Sommet de Rio, a refusé du monde.

Seul orateur africain à cette séance qui a vu la participation de la Grande Bretagne, de la Norvège, le Chef de l’Etat fortement ovationné, a d’abord campé la question, posé un certain nombre d’interrogations et exposé sa conception et  politiqué en  la matière.

« Le capital naturel fait référence aux ressources naturelles –renouvelables et non renouvelables-  telles que les mines, les ressources fossiles, la faune et la flore », dira Ali Bongo Ondimba dans son propos introductif.

« Ce sont ces ressources qui permettent d’assurer la perpétuation de la biosphère et fournissent des biens et services environnementaux indispensables à la survie de l’Humanité sur terre » poursuivra t-il. Ces ressources, en effet,  contribuent par leur utilisation au développement économique, à l’épanouissement social et à la qualité de vie des populations.

« Pour cela », ajoutera le Chef de l’Etat, « il faut mettre en place un système de comptabilité permettant de mesurer les flux, les stocks et la valeur économique du capital naturel ainsi que les biens et services écologiques qui en découlent (disponibilité et qualité de l'eau, stockage du carbone et services écologiques des habitats naturels des terres humides etc.) ».

Abordant dans une démarche inédite les questions préjudicielles, le Président de la République Gabonaise a posé de nombreuses questions :

• Comment devrions-nous établir le prix/la valeur des services écologiques ainsi que les modalités de compensation pour les pays qui abritent ces écosystèmes ? 

Une ressource donnée a-t-elle la même valeur en fonction de sa localisation géographique, pour tenir compte de l’équité inter-état ?

• Comment assure-t-on la fongibilité entre le capital économique, le capital social et le capital naturel pour tenir compte de l’impératif d’équité intergénérationnelle ? la mesure du capital économique ne pose pas de problème. C’est pourquoi il est tentant d’utiliser les capitaux social et naturel, qui sont non évalués pour créer du capital économique. Pour un développement durable cette question est centrale.

• Comment devrions-nous déterminer la nature et la quantité des ressources naturelles et d'écosystèmes à conserver pour assurer les services environnementaux indispensables à l’équilibre de la planète ?

• Quels sont les indicateurs les plus pertinents pour traduire la valeur du capital d’un pays, afin d’assurer le suivi et les performances des politiques publiques  mises en place ?

«  Au Gabon » témoignera le Chef de l’Etat, « nous avons adopté au niveau du Gouvernement une loi sur le Développement durable à l’intérieur de laquelle nous allons essayer de donner de la valeur aux capitaux social et naturel grâce à une meilleure connaissance de nos ressources. C’est pourquoi j’ai pris la décision de créer le Ministère de l’Economie et du Développement durable ».

Force est de constater, à l’heure actuelle, que le Gabon sait  déjà mesurer  le carbone forestier et les politiques mises en place dans le secteur forestier ont permis d’éviter d’émettre plus de 450 millions de tonne de carbone depuis 2001.

En outre, la mise en place une station d’acquisition d’image satellite, avec le Brésil et la France, permettra d’améliorer la surveillance environnementale au Gabon et bien au delà.

Un exemple pour illustrer cette démarche est l’existence d’un plan national de lutte contre les conséquences du changement climatique. L’exercice a consisté à ajuster les programmes actuels de développement en y intégrant le mieux possible la dimension climatique.  

La conclusion est heureuse car toutes les économies sur les gaz torchés vont servir à l’activité économique et sociale dans le cadre de la production d’énergie. Au final, le plan gabonais  de réduction des gaz à effet de serre est utile au développement économique.

Ce sont donc ces savoir-faire et les technologies de mesure que le Gabon est  en train d’acquérir qui encouragent sur la voie qui consiste à inclure le capital naturel dans la  comptabilité nationale, avec le même état d’esprit que celui sur les changements climatiques. 

Pour le Président Ali Bongo Ondimba, « il nous faut agir avec méthode, en prenant le temps de l’explication, de la démonstration pour convaincre. Si vous ne savez pas de quoi vous parlez, les choses restent abstraites, et elles ne se font pas. D’où l’intérêt d’assurer le transfert des savoirs et des technologies. »

En conclusion le Chef de l’Etat a appelé à intégration de l’ensemble des patrimoines dans la comptabilité nationale, comme un moyen et une opportunité de tester la cohérence de nos politiques publiques.

 


Le Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

Pour plus d’information, merci de visiter www.presidentalibongo.com ou contacter www.cocom.rggov.org 

20/06/2012

Racisme, chantages, escroqueries, mercenariat, racket... Des raisons pour ne plus lire Jeune Afrique !

 

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Depuis presque un demi siècle, des générations entières d’Africains subissent la tyrannie, le mépris de Béchir Ben Yahmed  et de son groupe de presse, et ce n’est pas fini, car ses rejetons sont là à l’œuvre et travaillent à pérenniser l’œuvre de colonisation de nos esprits et de dépouillement de nos deniers publics. Qu’a-t-il apporté ce groupe de presse aux Africains ?

La question mérite d’être posée, tellement cette famille s’est enrichie plus que de raison sur le dos des Africains.

Bras armé de la françafrique, la ligne éditoriale du « sac à merde » comme l’a qualifié un homme politique malien, s’est toujours alignée sur les positions néocolonialistes françaises.

Les violons s’accordaient régulièrement entre Béchir Ben Yahmed et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A. La complicité entre les deux hommes était telle qu’à sa mort, Jacques Foccart désigna Béchir Ben Yahmed comme son légataire testamentaire universel.

Que peuvent attendre les Africains du légataire de Foccart ? Que peut-il leur offrir ? A part, les maintenir autant et aussi longtemps que possible dans les liens du  pacte colonial ?

« Béchir Ben Yahmed devenait le gardien et, en fait, l’agent de commercialisation des mémoires de l’homme ayant, outre des opérations telles que le débarquement des mercenaires en 1977 au Bénin, perpétué la présence néocoloniale de la France dans ses ex colonies et ainsi permis à la France de partir pour mieux rester » releva  Antoine Glaser. Le groupe JA faisait bel et bien partie du réseau Foccart.

Béchir Ben Yahmed a-t-il convaincu de son indépendance ?

Ou bien a-t-il tout simplement réussi à convaincre qu’il était un sous fifre de la Françafrique, informé, managé et exécutant toutes les missions qui pouvaient aller de la terreur médiatique à la mise à mort,  programmées dans les sous-sols de la Foccardie, puis de ses successeurs ;

l’empire JA puise ici sa source et le fondement de sa puissance ;

une puissance dont l’expression première est sa capacité de nuisance, sa détermination à salir, à insulter les dirigeants et Chefs d’Etat de la seule Afrique Noire.  

Car de mémoire d’homme, on n’a jamais vu Béchir Ben Yahmed traiter ou qualifier un Chef d’Etat arabe, de dictateur, de tueur, et pourtant certains ont instauré de monstrueuses tyrannies qui, pour le moins, n’ont rien à envier à toutes les « dictatures » africaines qu’il n’a cessé de dénoncer et de brocarder en des termes orduriers et racistes.

« Aboul le fric » est la devise du groupe, les Chefs d’Etat Africains doivent payer pour qu’on les épargne, s’ils refusent, ils se font descendre, et  leur entourage de souligner le tirage de J.A. à X… Exemplaires, de  prévenir  que leur avidité non satisfaite se transformerait en haine et en  poursuite infernale contre eux ;

alors de grâce, payez pour avoir la paix, payez pour qu’il vous lèche les bottes, plutôt que de le voir vous déverser sa bile. C’est le discours qu’on entend régulièrement dans les couloirs des présidences africaines.

Ainsi donc, à cette opération de chantage bien menée, s’ajoute une escroquerie qui consiste en ce que chaque semaine, le journal est vendu deux fois ;

une première fois à l’annonceur ( Chef d’Etat ou homme politique) puis...

une seconde fois au pauvre lecteur que nous sommes qui, perdons notre temps à acheter et à enrichir depuis plus de 60 ans une famille qui n’a aucune considération pour nous si ce n’est que de s’appliquer à vider les  poches  de nos responsables sans aucun scrupule.

Quoi de plus convaincant que des exemples concrets, entrons donc dans les égouts du journal et faisons la lumière sur ses pratiques douteuses.

Du Cameroun au Gabon, en passant par la Côte d’Ivoire, le Sénégal, tout le monde est logé à la même enseigne ; seule la  rapide docilité de certains à allonger le blé aux  journalistes commerciaux de J.A, explique la différence de traitement.

C’est ainsi qu’aux dossiers incendiaires dont le but est de maintenir la pression plutôt que d’informer, succéderont des reportages qui sont, en fait, des publi-reportages de même que l’enquête journalistique est en fait une quête publicitaire.

Aujourd’hui, JA fait face  dans l’arène médiatique à une presse privée africaine qui devient très audacieuse et dynamique, vous comprendrez pourquoi la vénalité de cette famille la pousse au chantage, aux menaces dans leur course de rattrapage.

Véritable outil de propagande, l’hebdomadaire n’accepte ni la concurrence ni le refus d’adhérer à ses idées mercantiles. Exemples :

 

Le Cameroun

Un contrat portant sur la somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul Biya de bénéficier d’un traitement de faveur.  Le Gouvernement paya sans râler pendant 4 ans, puis en a eu marre, surtout que l’impact positif des articles de JA n’a jamais été prouvé,  de même que  les retombées en termes d’image sont une belle arnaque et personne n’y croit.

Aussi, malgré plusieurs relances, on fit la sourde oreille à Yaoundé. Pendant ce temps, à Paris, la famille Béchir Ben Yahmed affute ses couteaux, et pond un dossier sur les 50 personnalités qui comptent en Afrique et, bien entendu, Paul BIYA est zappé et sérieusement critiqué sur tous les angles.

 

Le Gabon

Véritable vache à lait, le Gabon a toujours les plus lourdes factures au groupe JA. Selon les anciens du journal, Bongo assurait les fins de mois de l’hebdomadaire à lui tout seul. Il serait fastidieux de lister 40 ans de collaboration fructueuse ; aussi citons les scandales encore fumants comme celui souligné par la Lettre du Continent : Le groupe Jeune Afrique a édité, via sa régie publicitaire Difcom dirigée par Danièle Ben Ahmed, un bon de commande à l’attention de la présidence de la République gabonaise pour la réalisation d’un guide “Ecofinance” sur le « +Gabon ». Mais, selon la même Lettre confidentielle, depuis cette date, il n’y a aucun retour du côté gabonais. Le directeur exécutif de la rédaction, Marwane Ben Yahmed, fils de Béchir Ben Yahmed, a donc enfilé sa casquette de VRP. Il est monté au créneau pour rappeler  à la ministre gabonaise de la communication, Laure Olga Gondjout, la “longue collaboration” entre Jeune Afrique et l’ancien président Omar Bongo Ondimba… Des menaces à peine voilées.

 

Le Sénégal

La presse sénégalaise s’offusque régulièrement des sommes astronomiques dépensées pour fermer la bouche au journal J.A. qui n’a pas bonne presse malgré le fait que de nombreux sénégalais aient travaillé dans la maison.

De vives tensions avaient opposé le régime de Diouf à Béchir Ben Yahmed au sujet de la couverture de la crise qui a opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989. Les premiers papiers de JA étaient une véritable lapidation médiatique du régime de Diouf. L’élite sénégalaise avait bien compris le message, Béchir Ben Yahmed avait choisi le camp de ses frères arabes.

Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à coups de millions, non pas le respect de la Vérité ou une certaine éthique professionnelle dont le journal n’en a que faire, mais plutôt un équilibre dans la présentation des évènements.

Le Sénégal avait parfaitement à l’esprit le racisme du propriétaire de  l’hebdomadaire mais aussi la connaissance de l’octroi de licences de pêche à certains responsables du groupe par le régime de Ould TAYA.

 

Le Tchad

On peut dire que le cas du Tchad peut se résumer à la personne du président Habré, à son combat contre Khadafi et à la position de Béchir Ben Yahmed. La façon dont Béchir Ben Yahmed, un vieillard de 83 ans s’occupe personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image de Hissein Habré , a poussé  ses propres collaborateurs à s’interroger sur cette attitude.

Au début, était le contrat qui le liait à Kadhafi, conclu pour accompagner et maquiller la politique expansionniste de la Libye au Tchad et dans la sous-région.

Toutefois, les milliards encaissés par la famille Béchir Ben Yahmed n’expliquaient pas toute cette folie en continu depuis plus de 30 ans. Le 14 juillet 1988, le président Hissein Habré fut l’invité d’honneur de la fête nationale française, durant sa visite à Paris dans le cadre de ces festivités Béchir Ben Yahmed adressa une invitation  au Président Hissein Habré au siège de J.A. Ce dernier déclina l’invitation.

Le Roi Béchir le prit très mal, lui qui se considérait comme l’égal de ces Excellences, selon les confidences d’anciens de la maison.

Un coin du voile fut levé grâce à une grande dame de la politique sénégalaise, ancienne ministre, elle donna une clé pour comprendre la haine qu’il éprouvait pour Hissein Habré.

Béchir Ben Yahmed avait été profondément traumatisé par les évènements Tchado-libyens. Elle expliqua que «  lors de la  chute de Ouadi-Doum, elle était en train de dîner avec le couple Ben Yahmed dans leur domicile ; les télévisions françaises étaient déchaînées sur l’actualité brulante de l’heure à savoir, la totale déconfiture de la puissante armée libyenne ; des milliers de soldats libyens venaient d’être faits prisonniers par l’armée nationale tchadienne, tout l’état major libyen avait été fait prisonnier et quelques instants plus tard, les images de soldats libyens menottés, certains assis, d’autres à genoux, défilèrent sur les écrans …

Silence lourd et pesant, Béchir Ben Yahmed blême, accuse le coup, au bord des larmes, il contient difficilement son émotion, sa rage plutôt; il se sent humilié jusqu’au plus profond de son être.

D’une voix éteinte, oubliant qu’il n’était pas seul, il balbutie : « Jamais, jamais des Noirs n’ont mis à genoux des Arabes. Comment ont-ils osé ? Je consacrerai ma vie à le leur faire regretter amèrement …. » Et c’est ainsi que le Président Hissein Habré paie depuis plus de 30 ans,  pour le courage qu’il a eu  d’affronter Khadafi, d’avoir mobilisé son peuple, son armée pour mettre fin à une barbarie sans nom.

Des troupes  libyennes ont semé la terreur, envahi le pays, commis des crimes horribles, il est vrai avec la complicité active d’hommes politiques tchadiens. Malgré cette horrible réalité  vécue par le peuple tchadien, l’esprit enfiévré et raciste de Béchir Ben Yahmed n’a enregistré que la dernière séquence pour monter son propre film  pour nourrir et alimenter sa haine et son désir de vengeance qu’il lèguera à ses fils déjà positionnés pour pomper à leur tour l’argent des Africains.

A cette vanité raciste, il faut ajouter qu’il lui revient de brasser du vent pour la françafrique à laquelle il appartient ; d’où son engagement inlassable dans l’affaire Hissein Habré qui lui permet, par ailleurs, d’en imposer au désormais sur-liquide Deby qui arrose abondamment les différents envoyés spéciaux de J.A. A fonds perdus, vue sa désastreuse image tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le pauvre !

Avec les catastrophiques résultats du Tchad, dernier du peloton dans plusieurs domaines, avec l’échec du Projet Pétrole, les rapaces de J.A. auraient de quoi écrire pendant 30 ans.

 

La Mauritanie

C’est François Soudan qui a le dossier Mauritanie, lui qui dit : On aurait des racines dans ce pays. L’équipe de J.A. a joué à fonds la carte Ould Taya en dressant un portrait très flatteur : « A 62 ans, Ould TAYA est plus habile, plus déterminé que jamais… » et invitant les lecteurs à ne jamais le sous estimer….

Puis c’est le coup d’Etat de Mohammed El Vall , le nouveau Président après avoir fait refouler François Soudan, temporise et sort son chéquier, du coup virage à 90° pour nos experts pour qui selon le bon mot du journaliste Hugueux  « l’analyse du contenu de J.A. atteste une souplesse d’échine que ne renierait pas le plus talentueux des contorsionnistes. Quand l’appel de titre devient appel de fonds. » (Nous vous invitons à lire l’ouvrage du journaliste).

Le coup d’Etat en Mauritanie est donc une divine surprise pour J.A. (500.000 euros encaissés selon la presse). Quant au pauvre Ould TAYA, il est perçu désormais comme « timide, distant, cassant, enfermé dans une logique sécuritaire et fonçant dans le mur … ».

 

Le Rwanda

Pendant longtemps, le régime de Juvenal Habiarimana a signé les contrats publicitaires les plus importants, J.A. a fait des affaires en or avec les auteurs du génocide.

Désormais, on fait la cour à Kagamé, signature d’un contrat de 350 000 dollars, Francois Soudan exalte Paul  Kagamé,  désormais décrit comme ayant fait de son pays un paradis sécuritaire etc.

Ainsi dans le royaume de J.A, la boussole qui guide la ligne éditoriale a pour balancier l’appétit de l’argent. Lequel explique que la somme des sujets tenus à distance est égale à celle des non sujets matraqués en permanence.

C’est la parfaite illustration de la coïncidence entre les intérêts des dictatures avec ceux de l’information comme l’ont souligné avec pertinence des journalistes camerounais. Les journalistes de J.A. bombent le torse, arrogants, ils ont le droit de se croire puissants et de travailler à la légende dorée de leur indépendance… Personne n’est dupe.

Quelques esprits pourraient néanmoins ne pas croire au racisme de Béchir Ben Yahmed, pour se faire une idée, écoutons les journalistes africains noirs qui ont travaillé avec lui pendant parfois de longues années et qu’il a foutu à la porte ou poussé à la démission ou bien qui ont préféré partir (comme Marie Roger BILOA ou Blaise Pascal TALLA).

Le journaliste Jean Baptiste PLACCA a eu un clash avec Béchir Ben Yahmed au sujet de Nelson Mandela, plus précisément, lors de la libération de Mandela  et de la couverture de l’évènement du siècle. 

Béchir Ben Yahmed refuse d’envoyer un reporter couvrir ce qui est pour lui un non évènement. On peut le faire depuis Paris maintient-il. Son collaborateur est choqué,  le Roi Béchir est nu, sa face hideuse explose au grand jour, M. Placca quitte le groupe JA.

Francis KPATINDE, journaliste depuis 19 ans à  J.A. assiste, ce jour de novembre 2004, à une conférence de rédaction à laquelle prend part  l'ancien journaliste français Henri Marque (RTL), ami de Béchir Ben Yahmed et invité par ce dernier à assister aux débats de son équipe. Henri Marque déclare sans sourciller que la « paresse est congénitale chez les Africains.»

Outré, Kpatindé juge ces propos inadmissibles et dénonce le racisme du vieil ami de son patron, lequel ami menace de quitter les lieux si l'impertinent Noir ne présente pas ses excuses. «Jamais de la vie ! », répond Kpatindé face à l'insistance de son «boss» qui tient à ses relations avec Henri Marque

Béchir Ben Yahmed prend la chicotte et les coups pleuvent sur Kpatindé ; réprimandes, harcèlements, retraits de rubriques, et voilà que le journaliste béninois présente sa lettre de démission à Béchir Ben Yahmed.

En voici un extrait : «  Votre ire s'est accrue, en novembre dernier, après ma réaction, en conférence de rédaction, contre les propos racistes – à l'égard des Africains – de l'un de vos collaborateurs. Au lieu de m'apporter votre soutien,  vous avez semblé prendre le parti de l'intéressé. Il est évident que je ne puis accepter cette façon de faire et le harcèlement continu dont je fais l'objet depuis plusieurs mois. Je me réserve donc le droit de donner une suite à ces comportements pour le moins inadmissibles au sein d'une entreprise qui tire profit, plus que de raison, de l'Afrique. »

Que dire du journaliste SENNEN qui, ravagé par un cancer de l’intestin en phase terminale, recevait de Béchir Ben Yahmed, sur son lit de mort à l’hôpital, des lettres de mises à pied pour causes d’absences prolongées… !

Ou encore du journaliste Sénégalais Elimane Fall, jeté, repris, rejeté, cent fois humilié. La machine à broyer de Béchir Ben Yahmed tourne à plein régime et pour lui, les Noirs ne connaissent que la chicotte.

Cela s’applique dans le cadre professionnel avec ses employés africains qui lui doivent obéissance, soumission et doivent s’exécuter et surtout la fermer et garder  yeux et tête baissés.

C’est la conception coloniale du « BOYE » noir, homme à tout faire, que dis-je, bête de somme. Illustration : Vous êtes journaliste, diplômé, connaissant votre travail et le faites sérieusement. Mais, Béchir Ben Yahmed exige que vous vous transformiez en agent collecteur de bons de commande auprès d’entreprises africaines, auprès d’hommes politiques dans le pays où vous êtes en mission.

Au besoin, une ridicule petite commission est concédée pour justifier cette substantielle et unilatérale modification de votre contrat de travail.

Mais vous estimez ne pas être intéressé par cette commission n’ayant pas une formation de commercial ; Comme s’exprimait ainsi Francis Kpatindé dans sa lettre précitée : «….Laissez-moi, vous rappeler une de vos correspondances dans laquelle vous me proposiez 5% de commission si, au cours de mes voyages, je vous ramenais des contrats commerciaux et des actionnaires. Je peux également citer ces étranges correspondances, auxquelles je n'ai jamais donné suite, d'une responsable de l'entreprise me demandant de lui faire parvenir des listes de prospects pour l'actionnariat et l'abonnement patrimoine. J'ai, bien entendu, les moyens de prouver ce que j'avance. »

 

L’extraordinaire imagination de Béchir Ben Yahmed ferait des jaloux.

Des articles payés rubis sur ongle font suite à des insertions publicitaires d’entreprises, mais aussi des abonnements à tarifs spéciaux, sans compter des achats d’actions du groupe.

Constatons que presque tous les Chefs d’Etat  africains, beaucoup d’hommes politiques opposants ou non, des chefs d’entreprise ont été démarchés pour acheter des actions, et bien sûr l’arnaque consiste à ne pas être considéré comme un actionnaire normal à qui les résultats de la société sont communiqués et qui peut légitimement s’attendre à toucher des dividendes de l’empire Béchir Ben Yahmed. Mais, il ne faut pas rêver !

Selon, le Canard Enchainé, le bouchon a été même poussé plus loin quand un chef d’entreprise tunisien ayant acquis, sur injonction de la présidence de son pays, des actions du groupe, exprima par écrit, le souhait de les revendre après 10 ans, Béchir Ben Yahmed refuse et lui répond : « Comme vous le savez l’achat des 263 actions l’ont été dans le cadre d’un achat fait par 41 sociétés tunisiennes à la demande de la présidence tunisienne (Ben Ali). Cet achat a été coordonné et centralisé par les deux directeurs de cabinet respectifs. Donc pour la revente, vous devez suivre la même procédure à rebours. »

Incroyable, non seulement les dictatures africaines amies de Béchir Ben Yahmed obligent leurs sociétés à acheter des actions du groupe J.A. pour renflouer leur caisse, opération financière en pure perte puisqu’aucun dividende ne vous est jamais versé, mais en plus impossible de revendre les foutues actions, même à vil prix ! Y a-t-il une posture plus déshonorante que celle-ci ?

Le groupe a pourtant une situation florissante, une affaire extrêmement rentable, qui ne peut être que rentable vu ses méthodes managériales sui generis. La preuve c’est qu’aucun des fils de Béchir Ben Yahmed n’a essayé de faire ses preuves dans une autre activité, pourquoi aller vers l’inconnu quand on a une mine d’or entre les mains, et qu’il suffit d’en faire une affaire familiale pour en garder tous les bénéfices.

Imaginez une seconde, la razzia que fait ce journal sur les comptes de nos pauvres Etats : La grande interview-propagande politique d’un Président tourne autour de 800.000 euros selon les finances du pays, 940.000 euros pour la Guinée Equatoriale, plus la collecte d’insertions publicitaires à 10.000 euros la page ; toutes les entreprises du pays y passent et l’envoyé spécial de J.A. y veille avec le Cabinet présidentiel ; et, en plus l’abonnement spécial obligatoire pour les entreprises, et encore l’achat d’actions qui ne produiront aucun versement de dividendes.

Sans compter ce qui pourrait figurer dans le livre Guinness des idées les plus diaboliques, à savoir : l’abonnement à vie à Jeune Afrique avec la touche spéciale c'est-à-dire que l’abonnement est transmissible avec votre héritage à vos enfants. Il fallait y penser. N’oublions pas les fameux Atlas, revues touristiques qui coûtent au bas mot 100.000 euros tirés à un nombre important d’exemplaires, faites le calcul !

Ce n’est pas fini, il arrive que les experts de J.A. vous tiennent la main pour écrire, comme par exemple, le président Obiang Nguéma de Guinée Equatoriale pour son livre « My life for my People » !

Constatez la saignée à blanc de nos Etats par des donneurs de leçons sans égal.

Que pensent les institutions internationales préoccupées par la bonne gouvernance de ces dépenses inappropriées ? Tout cet argent dépensé à engraisser des maîtres chanteurs, aurait pu être plus judicieusement utilisé ! Il est vrai que le groupe est un démembrement de la Françafrique, entre copains, c’est toujours le renvoi d’ascenseur.

De plus, la fragilité des pouvoirs en Afrique dope les actions de communication, c’est en quelque sorte leur terreau fertile.

Les rares visites de Béchir Ben Yahmed sur le continent Noir sont à relever, cela participe de la distance nécessaire qu’il met pour contenir, loin de lui, les responsables africains qu’il méprise et avec qui, il ne souhaite  partager aucune familiarité, ne parlons pas d’amitié.

Dans cette logique, il refuse leurs médailles mais accepte leurs chèques. Il n’est pas question pour Béchir Ben Yahmed de se rabaisser au niveau d’un roitelet nègre.

Quelques petites exceptions, il lui est arrivé d’aller quémander le président Houphouet à domicile ainsi que le président Bongo quand les temps étaient cailloux pour lui.

Récemment, il était prêt à abandonner son actionnaire Ouattara pour se rendre à Abidjan sceller une réconciliation avec Gbagbo et faire main basse sur un pactole, mais les conditions fixées par Gbagbo furent jugées trop draconiennes.

Au Sénégal, il avait obtenu un crédit bancaire pour renflouer les caisses de J.A. avec l’aval du président Diouf, la presse sénégalaise rappelle souvent au propriétaire de J.A. qu’il n’a pas remboursé le prêt consenti.

C’est ainsi que la terreur médiatique qu’il inspire, son appartenance d’abord au Réseau Foccart, puis à la Françafrique lui a permis, malgré les insultes régulières, les diffamations multiples et ce pendant plus de 60 ans, excusez du peu, de n’avoir eu aucune plainte dirigée contre lui et jugée. Absolument renversant.

La seule exception est la plainte introduite par les avocats du président Hissein Habré pour un faux grossier à savoir, une pseudo interview que leur aurait accordée l’ancien président Tchadien.

Béchir Ben Yahmed a estimé que cette initiative relevait de l’audace et qu’il ne devait pas permettre à d’autres de suivre cet exemple. D’où les multiples gesticulations de ses avocats pour demander aux réseaux françafricains de ne pas oublier de lui renvoyer l’ascenseur, à lui membre de la confrérie au nom des bons et loyaux services rendus pour servir les intérêts de la France.

La décision de justice rendue mérite le détour : le juge français a déclaré que « le président Hissein Habré n’apportait pas la preuve qu’il n’a pas accordé d’interview à J.A. et Béchir Ben Yahmed aussi, n’a pas pu apporter la preuve que Hissein Habré leur a accordé une interview…! ». Tout le monde a compris, car, la charge de la preuve incombait bien à J.A. qui a prétendu que Hissein Habré leur avait donné une interview ; et, tous les journalistes le savent, dans un cas pareil, on a des courriers, des échanges, des supports audio même pour une interview dans un journal. Or, JA et Béchir Ben Yahmed n’avaient rien. Pour les sortir du pétrin, le renvoi d’ascenseur avait fonctionné avec des grincements bruyants. Partie remise ?

Béchir Ben Yahmed est un habitué des sollicitations pour le tirer d’un pétrin, selon la presse française, les arriérés de son groupe à l’URSSAF étaient astronomiques, il demanda une faveur au PM d’alors, françois Balladur qui la lui accorda.

Il en sera ainsi avec les prud’hommes dans le cas des conflits avec ses employés. On peut relever que la presse française ne s’intéresse pas beaucoup à lui, mais ne l’épargne guère à l’occasion. Toutefois, l’arrogant Béchir Ben Yahmed la joue balle à terre et adopte un profil très bas et évite la confrontation avec les journalistes français, comme on dit chez nous « les grenouilles ne sautillent pas dans l’eau chaude. »

Le mépris, le manque de considération de J.A. se constate quand Deby se fait interviewer en casquant plus 300 millions de F CFA et insulte copieusement les rebelles tchadiens en les traitant de mercenaires.

Le représentant des rebelles et porte parole M. Acheikh Ibn Oumar écrit un droit de réponse qui, selon les règles professionnelles, devait être publié dans le journal. Niet catégorique de J.A, on balance le droit de réponse sur le site du journal, le temps d’une rose et basta.

Aucune indignation de la part de l’intéresse qui ne dénonce pas ce mauvais traitement, s’en accommode même. C’est normal que Béchir Ben Yahmed tienne toujours sa chicotte à la main, si chacun (et tout le monde) baisse yeux et tête.

Toujours sur le Tchad, et le refus de publier les droits de réponse à lui envoyés par les avocats de Habré; ceux-ci dénoncèrent cette attitude et firent publier dans d’autres médias les droits de réponse en question, provoquant la fureur de Béchir Ben Yahmed et quelques insultes avec les responsables des journaux ayant publié les droits de réponse.

Des méthodes de mafiosi en fin de compte. Selon Béchir Ben Yahmed, à ses  insultes, il ne faut ni opposer une plainte, ni exercer un droit de réponse et pire, il ne faut pas non plus tenter de réagir par d’autres voies !  Est-ce le comportement de quelqu’un qui respecte les gens ou est-ce le comportement d’un maître vis-à-vis de ses valets ?

Le racisme de Béchir Ben Yahmed a explosé, aussi, en ce qui concerne la Tunisie de Ben Ali.  BBY est tunisien, cela lui suffisait à lui et ses enfants pour dire « Touche pas  à mon pays ».

Ainsi, parlait Zyad Liman, fils de la femme de Béchir Ben Yahmed, lors d’une émission sur TV5 à propos de la modification constitutionnelle faite par Ben Ali pour s’assurer une présidence à vie : « D’abord, le régime de Ben Ali réunit autour de lui la majorité des Tunisiens qui ne sont pas intéressés par d’autres questions, le régime leur offre une vie bien meilleure à celle d’autres pays. De plus, je m’interdis de dire du mal d’un pays qui est le mien et dont je détiens le passeport même si ma mère est savoyarde. »

Dans ces quelques mots, tout a été dit. Le fils de Ben Yahmed a une conception bien curieuse du journalisme indépendant ! Il n’a pas démérité de son père adoptif. Mais ne nous laissons pas divertir par ce camouflage. Des solides liens d’argent unissaient Béchir Ben Yahmed et Ben Ali.

Ainsi, dans un article du 17 février, le journal « Le Monde » monte au créneau et accuse Béchir Ben Yahmed et son équipe « d’avoir abondamment contribué à empêcher de connaître le vrai régime de Ben Ali. Ils n’ont jamais consacré des dossiers comme ils le faisaient sur Mobutu et Kabila fils. » N’est ce pas édifiant ?

Et la presse française de poursuivre, « Béchir Ben Yahmed était subjugué par Leila Ben Ali qu’il a dépeint en 2009 comme une femme politique énergique, déterminée et fonceuse, elle est la générosité discrète, percutante d’esprit, d’humour et d’humanisme ».

En fait constate, le Canard Enchaîné, JA a habilement oscillé entre flagornerie et critique mouchetée de courtisan. Par rapport à la situation économique tunisienne en 2009, JA écrivait : « Le pays jouit d’une paix sociale. On l’a dit et répété depuis plus de 20 ans, la liste des progrès réalisés ne cesse de s’allonger ».

La saga de Béchir Ben Yahmed a permis de prendre conscience qu’un groupe de presse, c’est capital pour décrocher des commandes de toutes sortes. C’est malheureusement ce que beaucoup de personnes ont retenu et le créneau suscite aujourd’hui beaucoup d’intérêt auprès d’hommes d’affaires, chanteurs, avocats, etc… qui espèrent  ainsi imiter l’équipe de JA et s’enrichir les doigts de pieds en éventail. Béchir Ben Yahmed mérite t-il d’être copié ?

Lui qui, répondant à une remarque sur l’absence d’une ligne éditoriale dans son journal, a rétorqué « les cimetières sont pleins de journaux qui en avaient ! ». En 2010, il revendiquait 60.000 exemplaires distribués en France et à l’étranger (combien d’invendus ?), autrement dit une dégringolade, une perte d’audience et de crédibilité constantes, le torchon ne fait plus recette. Il était temps !

Certains anciens de l’hebdomadaire surnomment Béchir Ben Yahmed, le Gourou, l’assimilent à un roi ayant sa cour, ses bouffons et ses esclaves ; toujours est-il que le personnage à la peau fripée et submergée de millions de rides porte sur lui les affres du temps et de toutes ses forfaitures, compromissions, trahisons, inscrites comme des scarifications indélébiles.

Ayons le courage de dire STOP, de ne plus dépenser notre CFA dévaluée à enrichir une famille qui a bâti une fortune colossale en nous exploitant sans honte tout en affichant son souverain mépris.

A la jeunesse africaine de s’interroger sur ce que peut bien apporter la plume d’un homme qui, du haut de toute son expérience politique, a assumé haut et fort que la libération de Nelson Mandela ne représentait pas un évènement assez important pour qu’il daigne envoyer un seul reporter.

La meilleure réponse à cette attitude raciste, c’est d’arrêter de l’enrichir, de prendre conscience que son appétit de notre argent, lui a apporté  puissance et arrogance mais que notre soumission  nous  a, en même temps, et  par ricochet, avili.

Le groupe de Béchir Ben Yahmed, selon les mots de Lapham « apprend à réagir avec la souplesse accommodante d’un majordome anglais qui apporte des toasts beurrés au Prince de Galles ». C’est nous, les princes ! Alors, les majordomes, on peut les virer ou en changer, n’est ce pas ?

 

La rédaction de zoomtchad : 

http://www.zoomtchad.com/index.php?option=com_content&task=view&id=215&Itemid=5 

 

 

 

18/06/2012

RIO + 20 : LE PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA DECLINERA LA VISION GABONAISE DU DEVELOPPEMENT DURABLE

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Le Sommet de Rio sur le Développement durable s’ouvre dans quelques heures en présence des leaders  du monde entier.

L’intervention du  Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO OMDIMBA est très attendue, en raison du rôle pionnier et avant-gardiste du Gabon sur ces questions fondamentales qui interpellent la planète. 

La Politique du Gabon Emergent et son volet transversal du développement durable existent indépendamment  du Sommet de Rio mais s’y inscrivent parfaitement.

En effet, le développement durable  comporte des enjeux sur lesquels le Gabon a pris conscience de longue date, notamment depuis 1992, déjà avec le  Président Omar Bongo Ondimba.

Vingt ans après, Rio permettra d’exprimer la continuité et la cohérence dans le positionnement historique du Gabon sur les causes environnementales et le développement.

C’est ainsi que le Plan Climat vise à mettre en phase les engagements pris par le Gabon dans le cadre de la négociation sur le climat, avec le Plan Stratégique du Gabon Emergent.

Il s’agit de s’assurer une réelle maitrise des émissions de GES, dans la mise en œuvre de la stratégie. Le plan climat s’inscrit donc dans une évaluation systématique de l’empreinte climat des actions mis en œuvre.      

Le Plan Climat permet d’avoir une mesure assez précise  de l’empreinte climat du Plan « Gabon Emergent ». Il recense en effet, un ensemble de mesures sectorielles  appropriées dont la mise en œuvre permettra d’assurer une maitrise durable des émissions de GES.

Dans la même dynamique, des études précises sont prévues pour déterminer les mesures d’atténuation des risques liés au changement climatique sur le territoire gabonais, en particulier au niveau des écosystèmes les plus sensibles

Un tel positionnement de notre pays avec des décisions suivies d’actions concrètes, au-delà d’une simple portée sous-régionale, s’inscrit dans une perspective et un cadre mondial fait de menaces, d’appréhensions mais également d’opportunités.

Celles-ci sont multiples pour tous en termes de cadre de vie et d’urbanisation, d’ éducation, d’accès à une énergie moins polluante, de lutte contre la pauvreté et les inégalités mais aussi de nouveaux modèles institutionnels et de développement à inventer, bâtis sur des valeurs pérennes et ancrées dans la société. 

Le Président Ali Bongo Ondimba aura une tribune de choix pour exprimer sa vision sur l’ensemble de ces questions qui vont cristalliser l’attention du monde du 20 au 22 Juin 2012.

 

 

 

CHRONOLOGIE DES  PRINCIPALES ACTIONS « GABON VERT » DEPUIS LE 1er SOMMET DE LA TERRE

 

1992 : Signature par le Président Omar Bongo Ondimba de la Convention sur la Diversité Biologique de Rio (Premier Sommet de la Terre organisé à Rio. La Convention sera ratifiée par le Gabon en 1994).

1993 : loi 16/93 relative à la protection et à l’amélioration de l’environnement

1997 : mise en place d’une cellule nationale pour la biodiversité

2002 : Décision du Président Omar Bongo Ondimba de classer 11% du territoire nationale en aires protégées à travers la création de 13 parcs nationaux et de créer leConseil National des Parcs Nationaux (CNPN).

2007 : Création de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN). La loi relative aux parcs nationaux  - document d’encadrement énonçant le cadre institutionnel de la gestion des parcs nationaux ainsi que les principes devant guider les gestionnaires des parcs nationaux gabonais, est adoptée.

2009 : Le Président Ali Bongo Ondimba participe activement jusqu’au dernier round des négociations de la Conférence-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 15 – Copenhague – décembre 2009). Il s’y engage notamment à mettre en place un véritable plan climat pour le Gabon.

 

 2010 

· 25 Février : le Conseil des Ministres adopte une ordonnance pour la création de l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales : Terre, Climat, Homme (AGEOS-TECH) .AGEOS est créée en Juillet 2010

· 25 Mai : lancement par le Président du Conseil Climat qui a pour mission d’élaborer et d’orienter la stratégie de la politique nationale du Gabon en matière de changements climatiques, avec pour objectif final la rédaction d’un Plan National Climat

· Mai : Conférence d’Oslo sur la déforestation et le climat qui aboutit à un accord pour un nouveau partenariat mondial pour la protection des forêts tropicales. Ce partenariat regroupe 9 pays et une quarantaine de pays forestiers parmi lesquels le Gabon.

· Juillet : Création de l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS)

· Septembre : Déclaration de Libreville, à l’issue de la première Conférence panafricaine de haut niveau sur la biodiversité et la lutte contre la pauvreté. LePrésident Ali Bongo Ondimba est désigné comme porte-parole de la position africaine sur la biodiversité pour la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique.

· Octobre : Le Président Ali Bongo Ondimba présente la déclaration de Libreville pour défendre la position commune des Etats Africains à la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique (Nagoya).

 

 2011 

· 18 Janvier : Le gouvernement gabonais signe 3 conventions de financement  poru la préservation des écosystèmes forestiers du Gabon avec l’Agence Française de Développement, pour un montant de 10,5 millions d’euros.

· Avril : création d’une unité spéciale de lutte contre le braconnage, pour la sécurisation des parcs nationaux et la protection de la biodiversité

· Mai : Deuxième réunion du Conseil National Climat

· Décembre : Le Président Ali Bongo Ondimba présente les grandes lignes du Plan climat national à la Conférence-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 17 –Durban).

 

2012 

· Février :

- Création d’un Ministère de l’Economie, de l’Emploi et du Développement Durable

- Organisation à Libreville du 3ème Symposium africain sur le cycle de l’eauorganisée par le GEO (Group on Earth Observation – organisme international regroupant des agences spatiales de nombreux pays),  l’UNESCO, l’Université de TOKYO et l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS).

· Avril : Atelier de lutte contre le braconnageorganisé par le Ministère des Eaux et Forêts, l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et le gouvernement américain, à Libreville.

· Mai : Le Président Ali Bongo Ondimba plaide pour une Afrique Verte lors du Forum Economique Mondial sur l’Afrique.

· 5 Juin : Forum de la Jeunesse sur l’Environnement pour l’élaboration par les jeunes Gabonais d’un projet de déclaration en vue du sommet Rio+20.

· 14 Juin : présentation en Conseil des Ministres du projet de loi d’orientation sur le développement durable

 

 

 

Le Gabon Emergent


Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

Pour plus d’information, merci de visiter www.presidentalibongo.com ou contacter www.cocom.rggov.org 


https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA