30/04/2012

CRITIQUES NAUSÉABONDES SUR LES AGENCES: UN DÉBAT OISEUX!

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Un débat oiseux sur la création des agences pour administrer les affaires stratégiques du pays agite certains milieux politico-financiers.

C'est ainsi que de nombreux hauts cadres de la République – curieux et bizarre – pensent que la création de l'Agence nationale des grands travaux et celle des bourses et stages, à l'initiative du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, notamment aux fins de s'assurer de l'exécution effective des décisions relatives aux domaines regaliens de l'Etat, plombent les initiatives gouvernementales et apparaissent comme des obstacles à des prises de décisions hardies.

Réalité ou procès d'intention ?

Le moins que l'on puisse dire est, qu'en son temps, cette décision dont le but principal est de faire échec à la corruption et au détournement des deniers publics, avaient reçu l'adhésion de toute la classe politique qui voyait là, un moyen de mieux coordonner le développement harmonieux et planifié de notre pays.

Pourquoi s'attaquer aujourd'hui à ces structures qui fonctionnent et donnent satisfaction ?

De la gestion jadis au gré à gré et autres combines des marchés publics, à la mise en place d'une gestion rationnelle et exemplaire, il est vrai que la clarté ne semble pas la chose la mieux partagée dans notre pays.

Il n'est pas étonnant que les adeptes de l'immobilisme s'en irritent. Nos compatriotes habitués à l'argent facile à travers des rétro-commissions ne trouvent plus du beurre à mettre dans les épinards.

Que reproche-t-on aux Agences ?

Les dépenses d'investissements sont suivies et bien réalisées. Pour preuve, la Can 2012 organisée avec succès et saluée par toutes les forces vives du pays- montre bien l'efficacité de ce management de la chose publique.

Car, cette organisation attribuée depuis 2006 par les instances dirigeantes de la Caf était devenue un talon d'Achille par rapport à l'idée que les autres pays du continent, et même d'ailleurs, se font du Gabon. Pourquoi?

Laxisme, détournements, gaspillage des premiers financements etc. furent un sport national.

Que fallait-il faire ? Laisser-faire comme d'habitude ?

Le président de la République a eu l'intelligence de contourner toutes les forces d'inertie en confiant à l'ANGT le contrôle et le suivi des travaux des infrastructures liées à cet événement, qui a mis en lumière le savoir-gabonais ou « Gabonese touch ». La suite, nous la connaissons.

Un franc succès qui n'est plus à démontrer, au point que Canal+ par exemple, ne cesse de nous plonger au '' coeur des Panthères''.

Quant à l'Agence des bourses et stages, la mafia connue de tous les Gabonais, à travers la marchandisation des bourses et une gestion opaque de cette structure ne sont plus à démontrer.

Désormais, les critères d'attribution sont clairs et disponibles. Les passe-droits ne prospèrent plus. Au sujet de l'habitat, c'était un commerce souterrain. Et la liste est très longue.

La création des agences est conjoncturelle et répond à l'urgence de réalisation du programme et des actions initiées en vue de l'émergence de notre pays.

Cet objectif auquel les Gabonais adhèrent exige regard et contrôle direct du président de la République sur les missions d'exécution à elles assignées aux côtés des ministères.

Donc, le laisser-faire ne peut plus prospérer dans notre pays. Et face au peuple, seul le président est responsable. C'est donc à lui, de rendre des comptes au peuple qui l'a élu.

Dans cette logique, les objectifs qu'il a annoncés au début de son septennat doivent être réalisés selon le chronogramme qu'il a défini. C'est dire que la rigueur du chef de l'Etat est justifiée.

Alors il vaut mieux être condamné aujourd'hui pour être salué demain ; il vaut mieux que ceux qui sont frappés de cécité aujourd'hui ne voient rien, demain lorsqu'ils auront recouvré la vue, ils iront témoigner de leur propre gré pour reconnaître et saluer les avancées et réussites enregistrées dans le développement de notre pays.

C'est le plus important, le reste n'est que diversion.

Lin-Joël NDEMBET


MICHEL OGANDAGA  https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA?ref=tn_tnmn 

28/04/2012

GABON: COMMUNIQUÉ FINAL DU CONSEIL DE CABINET CONSACRÉ A L'EDUCATION

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lu ici par le porte-parole du Président de la République, Alain Claude Bilié Bi Nzé.


Le Président de la République, Chef de l'Etat Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a présidé ce jour un Conseil de Cabinet consacré au secteur de l'éducation. Le Chef de l'Etat inaugure ainsi, avec ce premier Conseil de Cabinet , de nouveaux mécanismes de coordination interministerielle instituée à la suite de la formation du Gouvernement de mission mis en place en février dernier , pour impulser, piloter et suivre les programmes majeurs du plan stratégique " Gabon émergent " .

Pour cette première rencontre, l'ordre du jour a porté sur les points suivants:

1- Communication de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;

2- Présentation par le Ministre en charge de l'Education Nationale :

· Diagnostic et vision d'avenir du secteur de l'éducation ;
· Etat d'avancement du plan d'urgence ;
· Agenda de transformation du secteur éducatif.

3- Bilan biennal d'attribution des bourses :défis et perspectives ;

4- Echanges ;

5- Directives de Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat.


Fidèle à sa conviction que le capital humain est au cœur de la stratégie et de la réussite du Gabon émergent, le Président de la République, Chef de l'Etat dans son propos liminaire, a rappelé l'engagement concrétisé qu'il avait pris devant le peuple gabonais de convoquer les Etats Généraux de l'Education et de la Formation.

Ces assises tenues les 17 et 18 mai 2010 à Libreville, ont proposé de bâtir un système éducatif de qualité, une école de l'émergence par l'institution d'un véritable pacte de confiance entre l'élite intellectuelle gabonaise, l'élite politique et le monde de l'entreprise.

La loi n°021/2011 du 14 février 2012 portant orientation de l'éducation, de la formation et de la recherche est l'un des fruits des recomandations majeurs desdites assises.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, les Membres du Gouvernement, le Directeur de Cabinet du Président de la République, les Conseillers Politiques, le Chef de Cabinet du Président de la République, les Conseillers Spéciaux, les Conseillers du Président de la République, les Directeurs Généraux des Ministères et de certaines Agences ainsi que des Représentants du secteur privé ont pris part à ce premier conseil.

Le Ministre de l'Education Nationale, Monsieur Séraphin MOUNDOUNGA, maitre d'œuvre, a présenté une communication dans laquelle il a notamment :

· Présenté le système éducatif actuel et ses nombreuses lacunes ;

· Fait le bilan du plan d'urgence dans les différents volets ;

· Présenté l'arbre architectural innovant du système éducatif du Gabon émergent, ainsi que le projet de carte nationale universitaire et de recherche ;

· Esquissé les perspectives du plan stratégique du Gabon Emergent.

S'agissant du plan d'urgence, nous pouvons retenir les principales réalisations suivantes:

· Revalorisation de 25% des bourses pour les étudiants inscrits au Gabon ;

· Revalorisation de 10% des bourses pour les étudiants inscrits hors du Gabon ;

· Prise en charge médicale de tous les étudiants par le biais de la CNAMGS ;

· Mise en place d'un Fond Spécial de soutien de plus de 2 milliards de francs CFA aux étudiants atteints par la limite d'âge pour l'attribution de bourses ;

· Augmentation des capacités d'acceuil dans les universités et grandes écoles, soit un total de 7582 places entre septembre 2011 et mai 2012 ;

· Régularisation des situations administratives des agents, à savoir :

- Intégration dans la Fonction Publique : 3280 agents sur un total de 5024 ;

- Avancement automatique, titularisation, reclassement après stages et CAMES : 11246 agents régularisés ;

-
Enseignement Technique et Formation Professionnelle : 402 agents régularisés sur un total de 465.



La communication du Ministre a été suivie par celle du Professeur MOUGUIAMA, Conseiller Spécial du Président de la République, sur la délocalisation des grandes écoles.

Des échanges riches et constructifs ont suivi les propos liminaires du Chef de l'Etat ainsi que les communications du Ministre et du Conseiller Spécial, ce qui a permis de régler les difficultés conjoncturelles et d'obtenir un consensus sur la vision du secteur.

Le Conseil, sous l'impulsion du Président de la République, a procédé à une analyse froide des problèmes.

Le Président de la République, du reste, n'a pas manqué de souligné qu'une fois ce stade d'analyse dépassé et que les décisions sont prises, l'implémentation doit se faire avec passion pour relever les défis.

Le Chef de l'Etat marque un refus catégorique à la prise en otage de nos enfants et l'hypothèque de leur avenir. Sa ferme volonté est de conduire les vers leur plein épanouissement grâce à une formation de qualité qui leur ouvre les portes de l'emploi et non du chômage ou du désœuvrement.

Le Président de la République dénonce une certaine attitude pessimiste qui gagne du terrain et qui consiste à ne rien faire, à verser dans une forme d'immobilisme incompréhensible pour un pays qui pourtant recèle de toutes les potentialités naturelles et humaines pour se développer.

Le Président de la République en appelle à un sursaut national pour redoubler d'ardeur au travail si nous voulons atteindre notre objectif de faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025.

Au terme du Conseil Présidentiel, le Président de la République, Chef de l'Etat a instruit le Premier Ministre de lui présenter des directives finales sur la base de ces orientations couvrant tous les niveaux d'enseignement, du pré-primaire au supérieur, en passant par le primaire, les secondaires, l'enseignement technique et la formation professionnelle, la recherche ainsi que les questions transversales.

Enfin, le Président de la République a donné des instructions fermes au Gouvernement pour que soit élaboré, dans les meilleurs délais, un système de rémunération des enseignants-chercheurs et des chercheurs, qui permette de valoriser et de mieux récompenser leurs performances académiques et scientifiques.

 

LE SCANDALE DES ÉCHANGEURS : SOCOBA , ESCROC NOTOIRE AU GRAND JOUR ???

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En allant se plaindre dans « Echos du Woleu Ntem » que l'ANGT refuse de valider, SOCOBA a oublié d'expliquer pourquoi l'ANGT refuse justement de valider…

Ce qui fait le charme et le sérieux de SOCOBA, c'est son talent à ne jamais présenter une facture définitive. A chaque fois que cette société a eu à conduire un chantier, elle a toujours aligné une facture avenante.

Pourtant, dans le marché des échangeurs, d'aucuns s'étaient mis à rêver que Balloche allait, pour une fois, se montrer moins gourmand et se contenter d'une seule ration. Erreur !

Et dire que, dans ce grand marché des échangeurs, SOCOBA disposait largement de quoi honorer son gros appétit.

Au départ, le projet portait sur la construction de cinq échangeurs ( IAI, SOGATOL, Nzeng-Ayong, Charbonnages et Camp De Gaulle). Et c'est SOCOBA qui a pris tout le marché.

Compte tenu des impératifs liés à l'organisation de la CAN, le gouvernement a demandé la construction et la livraison, avant la manifestation, des trois échangeurs d'IAI, Nzeng-Ayong et Charbonnages. Le reste pouvant être livré bien après la CAN.

Avant d'entreprendre les travaux, SOCOBA a exigé qu'on lui règle immédiatement la facture, non pas des trois échangeurs, mais des cinq.

Ainsi, argua-t-il, elle aura non seulement l'assurance de garder pour elle le marché des autres échangeurs, mais aussi la disponibilité financière pour démarrer et finaliser les travaux des deux autres échangeurs.

Dos au mur et compte tenu de la délicatesse du moment, le gouvernement a été contraint de céder en payant. Mais voilà que les trois échangeurs n'ont même pas encore été livrés et que le gouvernement attend cet évènement heureux, SOCOBA sort soudainement du bois pour carabiner, le 30 janvier 2012, une lettre au dégé de l'ANGT (fac-similé 1).

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir ...


Dans ce véritable modèle d'exemplarité grammaticale, cette société réclame à l'Etat, le versement de 28 milliards de dôlès. Et comme rien n'est jamais définitif avec SOCOBA, le montant réclamé est estimé, tantôt à 15 milliards de dôlès, tantôt « à environ » 28 milliards de dôlès.

Histoire de montrer qu'entre Décembre et Janvier, ces montants pourront encore évoluer et atteindre les mêmes hauteurs que les échangeurs.

Cependant, toute la question reste à savoir sur la base de quoi se fonde SOCOBA pour lancer ce qui a tous les apparats d'un nouveau chantage ?

Simple : il se trouve que SOCOBA a eu un petit arrangement avec le ministère de l'Equipement, des Infrastructures et de l'Aménagement du territoire.

Précisément avec le Directeur des Ouvrages d'art, un patriote qui porte le doux nom d'Alexandre Alogo Mozogo.

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En complicité avec le Directeur du Département des travaux publics de SOCOBA, Alogo Mozogo, sans l'aval du gouvernement et en parfaite illégalité, a fait mettre sur le dos du contribuable la facture de 28 milliards de dôlès que ses amis de SOCOBA sont venus déposer sur son bureau.

Mieux : le bonhomme s'est même offert le luxe d'accoucher, noir sur blanc (fac-similé), ce sombre accord qui a toutes les allures d'une reconnaissance de dette.

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Et c'est ce bout de papier, fait sur un faux papier entête et portant un faux numéro (inscrit à la main), que Balloche exhibe aujourd'hui partout pour hurler sur tous les toits que l'Etat lui doit 28 milliards de dôlès.

Or, il suffit de constater que le même 30 janvier 2012 que Alogo Mozogo a fait son papier, est aussi le même 30 janvier 2012, pas un jour de plus, que M. Broyart de SOCOBA a rédigé sa demande de paiement à l'ANGT.

Alors que, normalement, la réaction de SOCOBA ne pouvait intervenir qu'après l'exploit d'Alogo Mozogo. Preuve d'une synchronisation d'amateurs.

En réalité, SOCOBA est coincée. Non seulement, elle ne sait plus où trouver l'argent pour terminer les trois chantiers, mais surtout elle se fait vraiment du mauvais sang pour les deux autres échangeurs.

Alors, obtenir, comme ça, 28 milliards de dôlès permettrait bien de souffler un peu …

 

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Source : LA GRIFFE du vendredi 27 avril 2012


MAFIA A LA CNSS AU GABON : 1.8 MILLIARD ENTERRÉ NET ...

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Apparemment, s'il y a un sport que la mère Vané affectionne depuis qu'elle est à la tête de la CNSS, c'est bien celui de distribuer les marchés aux sociétés. Particulièrement aux sociétés amies.

Celles qui ont été triées sur le volet pour participer à la modernisation de la CNSS et qui sont très cotées du côté de Bikélé. Parmi ces sociétés heureuses, il y a Internet Gabon.

En septembre 2011, cette boîte a eu la chance d'être invitée à venir faire connaître aux agents de la CNSS le monde virtuel du Web. Un monde que les mêmes agents connaissent depuis 2005.

Mais comme il n'y a rien d'aussi rassurant que de refaire ce qu'on a déjà et de l'améliorer, Internet Gabon a été prié de venir livrer, installer et gérer un matériel dernier cri. Matériel qui, évidemment, est entièrement au service des retraités.

Le bon de commande que vous avez sous les yeux est à lire avec une attention de retraité. Surtout dans la partie du bas, celle qui fixe le montant total du marché à, tenez vous bien, 1,823 milliard de dôlès.

Et tout cet argent pour quoi ? Pour livrer quelques hubs, packs et équipements TVSAT. Une quincaillerie utile à la navigation par réseau satellitaire.

Les grands savants de la CNSS expliquent doctement que cette liaison satellitaire est désormais indispensable lors des paiements décentralisés des pensions. Ne leur demander surtout pas comment ils ont fonctionné jusqu'à présent.

Où de savoir les graves difficultés qu'ils ont rencontrées et qui les fondent aujourd'hui à claquer tout ce pactole. Là-bas, c'est le crédo de la modernité et de gadgétisation de la boîte.

Pour autant, les quelques experts contactés par votre satimédia, sont formels :
la facture a été multipliée au minimum par trois fois.

Pour le même système dans le projet AIDE Association pour le développement de l'information environnementale) de la Banque mondiale, le même Internet Gabon n'avait présenté qu'une facture d'1 million de dollars(500 millions de dôlès) alors qu'il se situait à l'échelle internationale, puisque reliant le Gabon, le Guinée Equatoriale, le Cameroun, le Congo-B, la RDC et le Tchad.

Mais bof, avec la mère Vané on ne voit les choses qu'à l'échelle interplanétaire …


Source : LA GRIFFE du vendredi 27 avril 2012


UOB : ANNÉE NOIRE ANNÉE BLANCHE

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Les cours sont définitivement arrêtés à l'UOB. D'ici peu de temps, le gouvernement va très probablement décider de la fermeture de l'UOB et déclarer officiellement l'année blanche. Selon nos sources, seule l'UOB sera concernée par cette mesure. Dans ce cas, l'année sera donc validée pour les autres établissements …

Aussitôt vient-on de sortir du noir de la SEEG, aussitôt que les étudiants de l'UOB vont tomber dans la blanche. En tout cas, les éléments en notre possession établissent formellement l'inéluctabilité d'une année blanche pour cet établissement.

Cela du fait du climat de violence instauré par certains étudiants militant dans les rangs de l'opposition, manipulés et financés par certains barons du régime.

En milieu de semaine, les enseignants ont donc décidé de tout arrêter, excédés par les agressions dont ils sont victimes de la part d'une trentaine d'étudiants.

Une trentaine d'étudiants qui ont réussi à prendre en otage les dix-sept milles étudiants que compte l'UOB. Une trentaine d'étudiants qui « vont au cours » avec des marteaux et des arrache-clous dans leur sac.

L'instauration de cette violence a été, dès le départ, encouragée par le gouvernement qui, à la place de la fermeté, a affiché la mollesse et la peur. Allant jusqu'à accepter que le ministre de l'Enseignement supérieur se fasse, sous l'oeil des caméras, malmener par les mêmes encagoulés qui l'ont traîné comme un mouton jusque sous leur arbre à palabre.

Laissant derrière eux vitres de salles de classes brisées, portes défoncées. Et au bout du compte, impunité totale. Ceux qui ont été capturés ayant bénéficié de la clémence du gouvernement. Résultat : les mêmes sont redescendus sur le terrain avec un peu plus de barbarie. Et le feu a naturellement repris.

Le plus grave dans cette affaire, c'est qu'ils sont clairement identifiés et ont été arrêtés une deuxième fois et présentés à la justice. Là encore, la mollesse gouvernementale s'est mise en évidence.

Libérés sous de vagues promesses de renoncer à la violence, ils ont remis ça une fois revenus au campus. Ce qui a le don de taper sur le moral des forces de sécurité qui ont ainsi l'impression qu'on s'amuse à les faire tourner en rond.

C'est pourtant connu de tous : les casseurs de l'UOB prennent leurs instructions ainsi que leurs financements à l'ex- UN.

Maintenant qu'AMO et ses amis attendent, avec une certaine impatience, l'arrivée de François Hollande au pouvoir, il faut absolument montrer que le Gabon est devenu ingouvernable et qu'il y a lieu de former un gouvernement d'Union nationale, dirigée, comme l'a suggéré notre confrère « Ezombolo », par un opposant. Notamment un ressortissant de Medouneu. Suivez notre regard…

La violence actuelle à l'UOB entre dans cette stratégie d'insécurisation globale du pays. Stratégie mise en place par l'ex-UN, dont certains djihadistes combattent aux côtés des étudiants. Sous les ovations de la Société civile « véritable ».

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Cette violence et cette propagande, notamment sur Facebook, ne sont pas prêtes de s'arrêter. Elles vont même s'intensifier dans les jours qui viennent, si jamais la situation restait en l'état et que le gouvernement continue ainsi d'user du laxisme.

Le fait même d'avoir délocalisé ces violences jusque dans certains quartiers est un signe que l'objectif final est d'arriver à une situation insurrectionnelle.

Situation dont la cerise sur le gâteau serait sans doute la mort d'un étudiant en tout début de mandat de leur sauveur François Hollande. Et tant qu'il n'y aura pas un ou des « martyrs » dans leurs rangs, ils vont continuer à harceler les forces de sécurité.

La détermination est entière : il faut,coûte que coûte, provoquer une bavure pour entonner l'éternel refrain de la « dictature émergente » et noyer internet d'images du « génocide Fang » dont on rêve tant à l'ex-UN.

Le fait même que tous les « combattants » n'aient été puisés qu'au sein de cette ethnie ne relève pas du hasard. C'est un calcul, bien dosé et qui montre bien le degré d'ingéniosité et de cynisme dont seuls nos démocrates de l'opposition peuvent faire montre. S'il faut marcher sur un tapis de cadavres d'étudiants, ils le feront sans le moindre état d'âme.

Et c'est ici que la responsabilité du gouvernement est entièrement engagée. Le gouvernement a un choix très facile et très clair à faire. Laisser les choses en l'état ou écarter tout risque de perte de vies humaines.

La sensibilité du moment exige une décision claire et définitive. Car, à entendre ces djihadistes se gargariser d'avoir été reçus à la Jacabolerie et d'y avoir reçu un soutien, il y a lieu de penser à un complot de grande envergure.

Une chose est sure : ce n'est pas la première fois que l'UOB vit une telle situation. Et quand on sait comment et avec quelle efficacité on a réglé l'affaire Ona Ondo, on peut se demander ce qu'attend le gouvernement …

 

Source: LA GRIFFE du vendredi 27 avril 2012

27/04/2012

Discours du Ministre Séraphin MOUNDOUNGA à l’occasion de la journée des enseignants

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Mesdames et Messieurs les Enseignants.

A la veille de la célébration en différé de la journée qui vous est dédiée, qu'il me soit permis de saluer et d'encourager celles et ceux d'entre vous, désormais de plus en plus nombreux, qui s'attellent à la mise en place des jalons de l'école nouvelle gabonaise.

En application de la Vision de Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat, Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, de faire du Gabon un pays Emergent, l'une des concrétisations du Projet de Société du Gabon Emergent, en matière d'éducation, de Formation et de Recherche, est la promulgation de la loi n°0021/2011, du 14 février 2012, portant orientation générale de l'Education, de la Formation et de la Recherche.

En son titre IV, cette nouvelle loi dispose de nouvelles modalités en matière d'orientations et de réorientations scolaires et universitaires.

Ces modalités sont particulièrement novatrices en ce qu'elles visent, ne laisser aucun enfant, aucun jeune sur « le pavé », en sortant de la rigidité de l'ancien système éducatif, pour laisser place à la capitalisation des aptitudes et facultés dominantes de chaque apprenant.

Ce qui se ferait en définissant un nouveau système de coefficients à accorder à chaque discipline les curricula et offres de formation, tout comme en orientant et en réorientant, de façon pertinente, chaque apprenant, durant tout le long du système classique, allant du Primaire au Supérieur, en passant par le Secondaire général et technique, soit vers des formations aux métiers de base, soit encore, vers les arts ou le sport, grâce aux mécanismes souples promoteurs des dynamiques « Sport-Etudes » et « Etudes Arts », ainsi que d'écoles de métiers, dans un processus d'école tout au long de la vie.

Par cette nouvelle loi, les réorientations sont organisées ainsi qu'il suit :

- avant le Certificat d'Etudes Primaires (CEP), orientations, vers des professionnels partenaires de l'Etat et d'autres collectivités publiques, ou vers des écoles de « Sport-Etudes » et des pépinières d'artistes ;
- avant le Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), orientations vers les centres de formation préparant au diplôme de Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) ;
- avant le Baccalauréat, pour ceux des classes de Seconde et de Première, orientations vers des formations préparant au diplôme de Brevet d'Etudes Techniques (BET) ;

- Après le Baccalauréat (BAC) :

• les plus âgés, vers les DUT, les BTS et les Licences Professionnelles ;
• les moins âgés vers les formations d'ingénieurs, de Master et de Docteurs-Ingénieurs ;
• les plus jeunes, vers le Doctorat en recherche fondamentale, pour devenir, dans le cadre d'études longues, des enseignants-chercheurs ou des chercheurs.

De la Vision du Président de la République de faire du Gabon pays Emergeant, procède la loi n°0021/2011. Elle remplace la loi 16/66 du 9 Août 1966 qui, pendant près de 50 ans, a régi l'enseignement et la formation au Gabon avec pour objectif, à cette époque désormais révolue, la formation des hommes et des femmes nécessaires au fonctionnement de l'administration gabonaise.

Les modalités de mise en œuvre de la loi nouvelle, doivent nécessairement donner lieu à l'institution d'un numéro identifiant unique prévu à l'article 90, qui dispose : « Dès son entrée en petite section du pré-primaire, l'apprenant bénéficie d'un numéro d'identification unique codifié et attribué par le fichier central du Ministère en charge de l'Education Nationale, jusqu'à son entrée dans la vie active ».

Grâce à ce numéro identifiant, chaque apprenant sera suivi en fonction des orientations et réorientations scolaires organisées avec la collaboration des parents et des experts.

C'est d'ailleurs, l'occasion pour les Gabonais en général, le monde de l'éducation et l'enseignant en particulier, d'exprimer leurs très vifs remerciements à Son Excellence Ali BONGO OMDIMBA, pour les pertinentes conclusions issues des Etats généraux qu'il a convoqués.

Cette consécration est déterminée par les paradigmes majeurs de la stratégie éducative nationale à savoir :

- Renforcer le taux de scolarisation devenu quasi universel au Gabon ;
- Généraliser un pré-primaire de qualité sur l'ensemble du territoire nationale ;
- Introduire les langues nationales dans les curricula ;
- Renforcer le potentiel scientifique, technologique, écologique et citoyen pertinent ;
- Développer la formation technique et professionnelle ;
- Introduire l'anglais dès le Primaire et une deuxième langue étrangère dès la sixième, choisie entre l'espagnol, l'allemand, l'arabe, le russe, le mandarin, le swahili et le portugais ;
- Consolider la mise en place du système Licence-Master, Doctorat (LMD) et la démarche qualité dans l'enseignement supérieur et de la recherche ;
- Orienter résolument la recherche vers la production des savoirs locaux et de réponses aux besoins de l'économie et de la société ;
- S'ouvrir au monde, à travers la coopération sous-régionale et internationale, et l'accès aux savoirs par le recours aux moyens technologiques modernes ;


Mesdames et Messieurs les enseignants,

pour la mise en œuvre progressive de ces réformes, 75 enseignants sont envoyés au Ghana pour une formation diplomante en didactique de l'anglais au Primaire.

Le Processus d'insertion des TICE au Primaire est amorcé avec la formation des Formateurs dans les neufs (9) provinces du pays.

Avec l'Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT), nous sommes en instance de lancer, la 2ème phase des travaux de modernisation et de renforcement des capacités des établissements d'enseignement et de formation en touchant les neufs (9) provinces.

La Prime d'Incitation à la Fonction Enseignante (PIFE) et les vacations aux examens sont payés sans arriérés, de même que les situations administratives sont régularisées pour le grand nombre en deux (2) ans.

En dépit de tous ces efforts qui vont en s'amplifiant, il demeure que c'est l'enseignant qui est au cœur du dispositif de restauration de la confiance des parents, des étudiants et des élèves, en l'école gabonaise et à ses principaux animateurs que sont Mesdames et Messieurs les enseignants.

C'est pourquoi, je vous invite, Mesdames et Messieurs les enseignants, à faire preuve de plus d'ardeur au travail et de conscience professionnelle plus accrue, pour l'amélioration du niveau des élèves et des étudiants qui nous sont confiés avec confiance, par leurs parents, par la société gabonaise toute entière, parce que particulièrement en quête du capital humain indispensable à son Emergence.

Je vous remercie.


26/04/2012

GABON: LE COMBAT N'AURA PAS LIEU ...

En lisant entre les lignes le Testament politique de Feu le Président Omar Bongo Ondimba et en décryptant les axes d'orientation de la politique de son digne successeur, Ali Bongo Ondimba se tisse toute la trame de L'Avenir en confiance promise par le chef de l'Etat à ses compatriotes.

En accédant à la magistrature suprême, le Président Ali Bongo Ondimba avait pris l'engagement d'Agir avec l'ensemble des Gabonaises et Gabonais, convaincus de la nécessité d'adopter d'autres comportements, de nouvelles méthodes d'organisation et de planification pour changer notre pays, le Gabon.

C'est-à-dire, rompre avec les habitudes et réflexes passéistes pour s'engager résolument vers les voies de progrès.

A notre humble avis, c'est le sens à donner à la notion de rupture qui doit inéluctablement s'opérer, face à l'attitude rétrograde , belliqueuse voire égoïste d'une certaine catégorie de politiciens qui, obsédés par le pouvoir et attachés au trafic d'influences, ont fini par donner une image honteuse et craintive de la chose politique.

Dans ce cas, il n'est pas exagéré d'affirmer que la longévité de Feu le Président Omar Bongo Ondimba a profité aux uns et aux autres pour fertiliser leurs ambitions dominatrices et inspiré des stratégies anti-républicaines.

N'ayons pas peur des mots

Dans notre pays, la nomination à une fonction ministérielle a toujours accaparé les esprits, focalisé les énergies au point d'en faire à chaque fois, depuis plus de quarante ans, un débat national.

Au-delà, c'est toute la mystique qui se développe autour d'une idée de conquête, de conservation absolue du pouvoir, d'enrichissement personnel, de domination…C'est d'ailleurs à travers ce prisme que se construit malheureusement la forte idée selon laquelle lorsqu'on est appelé à faire partie de l'équipe gouvernementale, il serait hasardeux d'y penser d'en sortir. Car la sortie est naturellement considérée comme le fait d'un mauvais sort ou celui d'une véritable catastrophe.

Mais le temps est venu de prendre réellement du recul par rapport à certaines '' lamentations politiques '' ou à des pseudos revendications qui fusent ça et là et dont les auteurs savent qu'elles n'auront aucune chance d'aboutir, dès lors qu'elles portent la contradiction de la Vision du Chef de l'Etat.

Revenons à l'essentiel

Dans une lettre qu'il adresse à ses compatriotes en période électorale, Ali Bongo Ondimba prend donc l'engagement d'agir, puisqu'il s'agit avant tout de l'avenir du Gabon. D'autant plus que la société traverse une crise qui est l'effet d'une restructuration qui implique un remodelage global et profond, tant sur le plan politique, idéologique que culturel.

Mais dans cet exercice, il faut d'abord engager la bataille de la reconstruction des mentalités, réhabiliter l'éthique, retrouver le sens de l'effort du travail et de l'organisation, pratiquer la rigueur et rechercher l'honnêteté.

C'est pourquoi, le Chef de l'Etat n'a jamais cessé de militer pour le respect des valeurs fondamentales sans lesquelles aucun progrès n'est envisageable. Ce qui veut dire que la formation d'un Gouvernement fut-il d'union, de large consensus ou de mission se doit d'obéir à des règles préétablies.

En tout cas, dès lors que les Gabonaises et Gabonais avaient pris la pleine mesure des dangers qui menaçaient leur société, ils comprennent mieux aujourd'hui pourquoi le Chef de l'Etat s'est préoccupé de la question du renouvellement de la classe politique par le choix d'hommes et de femmes capables de traduire en actes le projet de construction d'une Nation forte, unie et prospère.

Comme nous l'affirmions par le passé, il serait hasardeux de penser qu'Ali Bongo Ondimba a été élu pour inaugurer les chrysanthèmes.

C'est en connaissance de cause qu'il propose un programme résolument axé sur les résultats visibles, palpables et concrets. De l'ordre, il sait que le Gabon en a besoin. A travers son courage et ses convictions, il sait également, mieux que quiconque, placer chacun devant ses responsabilités.

En tant que principal garant de l'unité nationale, Il sait, mieux que quiconque, appeler l'ensemble de la communauté nationale à assumer son histoire et ses erreurs, afin de tirer les leçons utiles pour le présent et l'avenir.

A partir du moment où chacun d'entre nous est véritablement conscient de la situation et qu'il a pris le pari d'avancer et de se mettre résolument au service du pays, dès l'instant que nous sommes confortés dans la l'idée du sacrifice pour le Gabon, pourquoi ne pas jouer franc-jeu ?

Pourquoi continuer à trafiquer, alors que le moment est venu d'apporter justement notre soutien à la politique de l'Emergence au lieu de faire une fixation sur des approximations et calculs politiciens ?
C'est pourquoi, le Chef de l'Etat s'efforce désormais de faire du Gouvernement cet instrument qui est l'élément collégial qui complète l'exécutif à ses côtés et pour le faire apparaître dans sa vision dynamique, dans l'intérêt de l'amélioration significative des conditions de vie des populations. Chacun étant appelé à apporter sa contribution à l'édifice commun.

Au risque de nous répéter, il nous faut donc absolument rompre avec les vestiges de la quincaillerie idéologique d'hier. L'opinion n'est pas naïve. Elle sait que certains prétextes vont conduire à la manœuvre et à la polémique.

A tous ceux qui professent les '' doctrines de l'ombre '', il est précieux de voir un optimiste à la tête de l'Etat qui se veut moderne, qui ne se lamente pas sur la méchanceté des uns et des autres.

A tous ceux qui ont décidé de '' jeter '' dans la rue et de soutenir le mouvement estudiantin et clandestin pour casser et semer le trouble dans la perspective de la déstabilisation, il importe de leur appliquer la Méthode Ali qui se résume comme une sorte de thérapie sociale pour conjurer la peur et regarder l'avenir en confiance.

Et pourtant une appréciation suffisamment lucide de la situation nous fait dire que le Gabon change de jour en jour. Et que le combat espéré n'aura pas lieu.


Charles Mvé Ellah

03/04/2012

Le Président Ali Bongo Ondimba achève avec succès sa visite d'Etat en Australie

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Perth, le 03 avril 2012 – « Le Gabon est ouvert aux investisseurs. C'est un pays stable, au cœur de l'Afrique, qui offre de nombreuses opportunités d'investissement notamment dans le secteur minier. Depuis 2010, nous avons réussi à attirer plus de 4 milliards de dollars d'investissements directs étrangers hors secteur pétrolier et extractif. C'est la preuve de notre crédibilité. […] J'encourage responsables économiques gabonais à venir en Australie et les Australiens à venir au Gabon. Le Gabon vous est ouvert. »

Le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba a terminé son allocution par cet appel lancé aux hommes d'affaires australiens qu'il a rencontré ce matin à Perth, la « capitale minière » de l'Australie, lors d'un petit-déjeuner organisé par l'AABC (Australian African Business Council) et l'AAMIG (Australian Africa Mining Investment Group). Pour la dernière partie de sa visite d'Etat en Australie, il a souhaité mettre un accent particulier sur le secteur minier.


Le potentiel minier au cœur du développement économique du Gabon

Avec de nombreuses ressources minérales disponibles – manganèse, fer, cuivre, or, diamant, bauxite, sels de phosphate, magnésium, terres rares, … - et plus de 900 gisements miniers actuellement répertoriés, le secteur minier gabonais offre de très belles perspectives de développement. En 2015, le Gabon devrait devenir le premier producteur mondial de manganèse. Le pays possède également un énorme potentiel en fer. Le gisement de Bellinga est estimé à 4 milliards de tonnes, avec 1,5 milliard de tonnes de réserves prouvées. La première exploitation industrielle d'or vient tout juste de commencer avec une production déjà estimé à près de 1,2 million de tonnes d'or pur par an.

« Nous sommes en train de réformer nos institutions et de changer notre économie. Nous avons du pétrole, mais ce n'est pas suffisant pour nous développer. Nous voulons nous diversifier et l'exploitation minière peut être ce moteur pour la croissance du Gabon. C'est la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous recherchons des partenaires solides sur le long terme pour l'exploitation et la transformation locale », a ajouté le chef de l'Etat gabonais pour souligner l'importance qu'est appelé à jouer le secteur minier au Gabon.


Un cadre attractif pour les investisseurs

Tout en énumérant les différentes ressources exploitables, le Ministre de l'Industrie et des Mines Régis Immongault a pour sa part mis en avant les avantages offerts par le Gabon aux investisseurs étrangers :

· stabilité politique et macro-économique ;

·
stabilité de la politique fiscale ;

·
un accent mis sur la transparence et la bonne gouvernance : le Gabon est noté par les agences de notation Fitch Ratings et Standard & Poor's ;

·
un secteur financier efficace ;

·
le lancement d'un Plan National d'Infrastructures qui appuiera notamment l'exploitation minière.


Par ailleurs, la révision du code minier du Gabon, dont la nouvelle mouture devrait être adoptée dans les prochains mois, offrira un cadre davantage attractif pour les investisseurs.

« Nous attendons les entreprises australiennes pour aider au développement de notre secteur minier. Le Gabon est une destination de choix ouvert à tous les investisseurs dans le secteur des mines et des infrastructures » a souligné le Ministre.


S'inspirer des meilleures pratiques

Le chef de l'Etat gabonais s'était déjà rendu hier sur des sites miniers exploités par BHP Billiton dans l'Etat d'Australie Occidentale, à Port Hedland et à Whaleback. La taille de ces sites miniers et le développement des infrastructures annexes qu'ils ont nécessité présentent des similitudes avec des projets actuellement en cours d'étude au Gabon.

En Afrique, BHP Billiton opère principalement en Afrique du Sud, au Mozambique, en Algérie et en Angola. Le géant minier australien, dont la capitalisation boursière fin décembre 2011 était estimée à plus de 110 milliards Usd, est considéré comme une référence internationale dans le domaine de la gestion de sites miniers.

Le Président Ali Bongo Ondimba a donc souhaité étudier les modes d'organisation et de gestion du géant minier australien et plus particulièrement les infrastructures : routes, chemin de fer, port dédié en eaux profondes, centrale électrique, mais également les investissements communautaires pour l'établissement de villes nouvelles. Ce type d'infrastructures est en effet considéré à la fois comme un levier de développement pour ce type de projet mais également comme un élément fondamental pour en juger la viabilité.

L'autre expertise qui a été recherchée par la délégation gabonaise en Australie concerne le renforcement des capacités. Le développement du secteur minier au Gabon va requérir dans les prochaines années des ressources humaines qualifiées pour répondre aux besoins des entreprises. Des fonctionnaires du Ministère de l'Industrie et des Mines ont rencontré à cette fin des responsables de l'International Mining for Development Centre. Cette faculté spécialisée dans les ressources minérales et leur exploitation dépend de l'University of Western Australia (UWA), la plus importante université de l'Etat d'Australie Occidentale. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur le soutien qui pourrait être apporté au Gabon pour la création d'une école des mines au Gabon et pour des programmes de formation continue pour les fonctionnaires du Ministère.


Un nouveau succès dans la politique de diversification des partenariats

De par les possibilités de coopération bilatérale explorées dans le domaine minier, agricole et sur le renforcement des capacités, cette visite d'Etat de six jours du Président Ali Bongo Ondimba en Australie – la première effectuée par un président gabonais - peut déjà être considérée comme un succès.

« Nous sommes venus ici pour échanger et pour apprendre. Des entreprises australiennes sont considérées comme des références internationales dans plusieurs secteurs. […] Je suis très confiant sur l'avenir de notre partenariat avec l'Australie », a-t-il conclu au terme de son séjour.

Le Gabon était en 2010 le troisième partenaire africain de l'Australie derrière l'Afrique du Sud et le Nigeria, avec des échanges commerciaux s'élevant à près de 400 millions Usd, composés principalement par l'exportation vers l'Australie de pétrole. Cette visite d'Etat doit donc permettre d'augmenter les échanges commerciaux et d'assistance entre les deux pays et de les diversifier au-delà du pétrole.

L'Australie est en mesure d'être le partenaire sur le long terme qui lui permettra de développer son potentiel minier. Sur le seul continent africain, plus de 200 entreprises minières australiennes sont actives dans 42 pays – exploration, extraction et transformation confondues - pour un investissement total estimé à plus de 25 milliards Usd selon le Ministère australien des Affaires Etrangères et du Commerce.


FIN


La politique du Gabon Emergent


Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes.

Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l'environnement au Gabon permettra l'extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l'environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


Pour plus d'information, merci de visiter  http://www.presidentalibongo.com/  ou contacter  http://www.cocom.rggov.org/ 

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02/04/2012

Un atelier sous-régional de lutte contre le braconnage et le trafic d'espèces protégées à Libreville

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Libreville, le 2 avril 2012 – Un « atelier sous-régional sur le trafic d'espèces de faune sauvage et le démantèlement des réseaux illicites transnationaux » débutera demain, mardi 3 avril, à Libreville. Organisé par le Ministère des Eaux et Forêts, l'Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et le gouvernement américain, cet atelier aura pour objectif d'apporter des solutions aux problèmes croissants liés au braconnage et au trafic des espèces protégées, notamment celles en voie de disparition dans la sous-région d'Afrique Centrale.

Près de 150 personnes sont attendues à cette rencontre dont, les représentants des Gouvernements des Etats d'Afrique Centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo et Tchad), les représentants des ambassades des Etats-Unis en Afrique Centrale, les responsables des organismes de conservation intervenant aux niveaux sous-régional et international (CITES, INTERPOL, TRAFFIC, WCS, WWF) et des ONG asiatiques travaillant dans la lutte contre le trafic des produits issus du braconnage.

Cet atelier constituera un cadre d'échanges et de concertation entre les différentes parties prenantes. Pour ce faire, de nombreuses thématiques seront abordées, notamment :
- les défis majeurs et les domaines de coopération à renforcer ;
-
les meilleures pratiques pour la prévention ;
-
les enquêtes liées au braconnage ainsi que la lutte contre le trafic de la faune ;
-
les perspectives et les outils régionaux et internationaux pour le renforcement des actions en faveur de la gestion durable de la faune ;
-
le renforcement de la coopération internationale pour lutter contre les réseaux de corruption et de trafic illicite ;
-
les stratégies pour un renforcement du réseau sous-régional en matière de gestion de la faune.


Il permettra d'avoir une meilleure compréhension de la problématique du braconnage en Afrique Centrale, d'identifier les domaines à renforcer en matière de lutte contre le braconnage et le commerce associé aux niveaux régional et international et de déterminer les stratégies pour la mise en place d'un réseau sous-régional de lutte contre le braconnage et le commerce associé.

Le braconnage en Afrique Centrale

Cette rencontre se tient à un moment où les questions liées au braconnage et son commerce connaissent une croissance exponentielle: massacres d'éléphants perpétrés récemment dans le Nord du Cameroun mais aussi au Gabon, où, en avril 2011, une trentaine de carcasse d'éléphants avait été retrouvée dans la réserve de Wongo Wongué, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale Libreville.

Au cours des trente dernières années, la grande majorité de la population des éléphants de forêt a été massacrée à cause du trafic illégal d'ivoire. En République Démocratique du Congo, la population a chuté de près de 500 000 individus à moins de 12 000 aujourd'hui. Le Gabon et le nord du Congo constituent aujourd'hui le dernier refuge pour cette espèce.

Le marché de l'ivoire connaît actuellement une croissance exponentielle. Une défense d'éléphant peut actuellement être négociée sur le marché noir jusqu'à 50 000 dollars. Les trafiquants arrivent à dégager des marges importantes en achetant aux braconniers le kilo d'ivoire aux environs de 50 dollars pour le revendre à près de 2 000 dollars sur les marchés asiatiques.

Ces activités illégales dégradent l'importante diversité biologique du Bassin du Congo et, par conséquent, sur les populations qui en dépende.

L'engagement du Gabon dans la protection de l'environnement et de la biodiversité

Le Gabon joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie avec deux millions de kilomètres carrés de forêts tropicales captant chaque année plus de 70 millions de tonnes de dioxyde de carbone.

Sur dix ans, le pays s'est doté d'un Code forestier visant à gérer de manière durable les ressources forestières et conserver la biodiversité, il a aussi créé en 2002 un réseau de 13 parcs nationaux en classant 11% du territoire national (3 millions d'hectares) en zone protégée et a mis en place, l'Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) qui vise à protéger la faune et la flore gabonaise. En 2011, le Gabon a souhaité la création de la Direction Générale de la Faune et des Aires Protégées au sein du Ministère des Eaux et Forêts et enfin, pour de soutenir l'Agence Nationale des Parcs Nationaux, le Président Ali Bongo Ondimba a créé en avril 2011 une unité militaire d'élite qui a pour mission de sécuriser les parcs du Gabon et de protéger la faune et la flore sauvage, notamment contre le braconnage et le trafic illégal d'ivoire.

En prenant la décision de créer cette brigade, le Gabon a également demandé aux pays importateurs d'ivoire, particulièrement en Asie, de prendre les mesures nécessaires à leur niveau dans la lutte contre le trafic d'ivoire et d'informer leurs ressortissants que l'achat d'ivoire sera désormais réprimé avec la plus grande sévérité.

Aujourd'hui, toutes les initiatives pour combattre le braconnage et le commerce associé sont insuffisantes. Les pays de la sous-région se heurtent désormais à des bandes organisées armées qui se livrent à des actes plus que répréhensibles aussi bien sur les animaux que sur les personnes chargées d'assurer la protection de la faune. Ces organisations criminelles opèrent au-delà des frontières des Etats, aussi bien au niveau sous-régional qu'international, et ont des ramifications dans plusieurs continents livrant ainsi le commerce des produits issus du braconnage à la loi de l'offre et de la demande.

La rencontre de Libreville constituera ainsi un cadre multi-acteurs et pluridisciplinaire prenant en compte la dimension internationale de la problématique posée. Ce sera donc l'occasion de formuler des résolutions fortes, assorties d'un plan d'action, avec pour objectif final le renforcement de la coopération sous-régionale et internationale en vue de lutter contre le trafic d'espèces animales et démanteler les réseaux illicites transnationaux.
Le choix de Libreville pour abriter cet évènement est une reconnaissance des engagements de l'Etat gabonais en faveur de la gestion des ressources naturelles en général, et forestières en particulier.


FIN


La politique du Gabon Emergent

Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l'environnement au Gabon permettra l'extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l'environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


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L'expertise agricole australienne pour le développement du potentiel agricole gabonais

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Perth, le 2 avril 2012 – La délégation gabonaise emmenée par le Président Ali Bongo Ondimba a poursuivi à Perth, la capitale de l'Etat d'Australie Occidentale, sa visite d'Etat axée sur l'étude des possibilités de coopération entre le Gabon et l'Australie.

Alors que le chef de l'Etat gabonais s'est rendu aujourd'hui sur des sites miniers du géant australien BHP Billiton pour examiner les méthodes d'organisation et de gestion considérées comme des références internationales dans le secteur extractif, le Ministre de l'Agriculture Julien Nkoghe Békalé a rencontré à Perth des universitaires et des chercheurs australiens de la University of Western Australia (UWA) et de la Murdoch University. Au programme de ces rencontres : la sécurité alimentaire, la structuration des filières agricoles de production, de transformation et de commercialisation et le renforcement des capacités.


Des universités de plus en plus présentes en Afrique

L'UWA, la principale université de l'Etat d'Australie Occidentale, compte près de 25 000 étudiants dont 20% proviennent de plus de 80 pays étrangers. Dans le domaine des sciences agricoles, elle est classée au 1er rang pour l'Australie et au 33ème rang mondial. La faculté d'agriculture mène des programmes de recherches appliquées dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne : le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Bostwana, l'Afrique du Sud mais également des pays francophones tels que la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Ses programmes sont focalisés sur des problématiques liées aux terres arides, à l'élevage et à la gestion de l'eau

La Murdoch University, qui accueille pour sa part 18 000 étudiants dont 300 Africains, travaille avec des pays d'Afrique anglophone notamment sur le conditionnement des produits agricoles, les cultures agricoles en zone minière, la gestion des stocks halieutiques et la qualité des produits de la pêche exportés.


Sécurité alimentaire et renforcement des capacités

Autant de champs d'études qui intéressent concrètement le Gabon comme l'a souligné le Ministre Julien Nkoghe Bekalé : « Nous avons au Gabon un potentiel important avec plus de 5 millions d'hectares de terres arables non exploitées, 800 kilomètres de côtes nous procurant une zone d'exclusivité économique de plus de 200 000 km² pour la pêche, des conditions agro-climatiques optimales pour le développement de cultures vivrières et de vastes savanes humides propices à l'élevage. Notre ambition est de tirer le meilleur parti possible de ce potentiel pour assurer notre sécurité alimentaire, créer une agriculture compétitive et durable, assurer le développement de nos zones rurales et porter au final la contribution de l'agriculture de 5 à 20% du PIB dans le cadre de la stratégie du Gabon Emergent. »

Le Ministre s'est dit particulièrement intéressé par l'expertise que les universités australiennes peuvent apporter au Gabon notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la mise en place de techniques d'irrigation. Il a également mis un accent particulier sur le renforcement des capacités humaines à travers des programmes de formation aussi bien pour les fonctionnaires du Ministère de l'Agriculture que pour les professionnels du secteur et les étudiants : « Notre objectif est d'aider à l'émergence d'une véritable classe d'exploitants agricoles gabonais qui seront en mesure d'exploiter ce potentiel et de créer de la richesse. Nous pensons que les universités australiennes peuvent nous apporter un véritable transfert de compétence et d'expérience ».

Le gouvernement australien mène actuellement une politique active d'ouverture de ces universités aux pays africains. A travers AUSAID, l'institution australienne d'aide au développement, un millier de bourses d'études vont être offertes à des étudiants africains sur les cinq prochaines années.

Les échanges entre le Ministre de l'Agriculture et les universitaires australiens ont déjà permis de délimiter plusieurs projets concrets qui pourront être initiés dans le courant de l'année.

Comme pour d'autres secteurs de son économie, le Gabon offre de nombreuses opportunités d'investissement dans l'agriculture. Le 23 mars dernier, le gouvernement gabonais a signé un partenariat avec la multinationale singapourienne Olam de 183 millions de dollars pour le développement de plantations d'hévéa et la construction d'une unité de transformation.

 

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FIN


La politique du Gabon Émergent

Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en septembre 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes.

Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l'environnement au Gabon permettra l'extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l'environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.




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