05/01/2012
Le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba : ‘'Je souhaite que nos entreprises soient encore plus performantes en 2012''
L'appel a été lancé hier par le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, recevant les vœux de nouvel an formulés à son endroit par les organisations syndicales des travailleurs et des employeurs, au cours d'une cérémonie au palais présidentiel.
Le président de la République veut une bonne économie pour l'année 2012, dans son souci d'assurer la croissance économique au Gabon.
C'est dans cette optique qu'en recevant hier au palais de la présidence de la République les vœux des organisations syndicales des travailleurs et des employeurs, il a souhaité que les entreprises qui participent à l'économie du pays, soient de encore plus performantes en 2012.
Cette dynamique qui découle de la bonne performance enregistrée par les entreprises gabonaises sur le plan international, a donné l'occasion au président de la République dans son propos liminaire, de se réjouir de ce que 10 entreprises gabonaises figurent parmi les 500 premières entreprises africaines en 2011, et de souhaiter que l'on compte plus de 10 lauréats à ce palmarès africain dans les années à venir .
Ali Bongo Ondimba a indiqué que cette progression témoigne du dynamisme économique du Gabon, de l'amélioration du cadre général des affaires et du climat de confiance qui règne désormais entre les investisseurs et les pouvoirs publics.
S'adressant particulièrement aux organisations syndicales, le président de la République a manifesté sa sincère gratitude pour leurs contributions au maintien du climat de paix au Gabon.
A cet effet, malgré les conflits de contestations légitimes qui ont marqué l'année écoulée, Ali Bongo Ondimba s'est réjoui du fait que ces difficultés n'ont pas entamé la détermination des uns et des autres à construire un dialogue social durable.
Fort de cette logique, il a félicité ces derniers pour la signature le 2 décembre 2011 au palais présidentiel, de la charte nationale du dialogue social. Le président de la République est ensuite revenu sur le bien-fondé de ladite charte sociale.
Pour ce faire, le chef de l'Etat estime que celle-ci constitue, notamment, un critère essentiel d'appréciation de l'état de la démocratie et de la bonne Gouvernance dans un pays, le signe majeur d'un engagement pour la paix sociale et la sérénité dans les négociations, le point de départ de la mise en place du conseil national du dialogue social.
A cet effet, Ali Bongo Ondimba a rassuré ses interlocuteurs sur la disposition de l'Etat dans la mise en place effective de cet instrument.
Abordant l'aspect lié à la liberté syndicale, le président de la République a reconnu que celle-ci représente un élément constitutif de l'Etat de droit et de la liberté de la démocratie.
A ce titre, il a invité à faire des efforts dans l'objectif de préserver et de renforcer cet acquis essentiel, en vue du développement, d'autant plus que l'action des syndicats a souvent été aux avant-postes de nombreuses avancées significatives sur le terrain des droits sociaux sous d'autres cieux.
En ce qui concerne l'année 2012, les organisations syndicales ont été invitées à s'impliquer dans la réalisations de chantiers prévus sur le plan économique et social notamment, la question de la participation des opérateurs économiques nationaux au développement du pays .
Dans cette optique, le président de la République pense qu'il faut davantage renforcer le rôle des entreprises gabonaises dans un nouveau paysage économique afin de faire le concept de patriotisme économique.
Lequel pourra permettre à rebâtir une véritable politique de promotion des PME et PMI gabonaises, en vue de leur offrir l'encadrement et l'accompagnement nécessaires.
Dans ce contexte le chef de l'Etat a dit que la question de l'accès de ces PME et PMI nationales aux marchés publics doit être traitée conformément au reformes importantes entreprises depuis 2009, afin d'offrir aux porteurs de projets et aux opérateurs économiques nationaux des meilleures conditions de réalisation de leur ambition d'entreprendre.
Enfin, revenant sur l'organisation de la CAN 2012, le président de la République a tenu préalablement à congratuler sincèrement les entreprises qui ont participé à la réalisation des travaux.
Aussi, a-t-il invité les organisations syndicales à maintenir un climat social apaisé pendant la durée de la compétition, afin de rendre le séjour de nombreux visiteurs agréable sur le territoire gabonais.
Source : Gabon Matin du jeudi 5 janvier 2012
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Le Chef de l'Etat , Ali Bongo Ondimba , appelle les institutions à proscrire le sectarisme .
VŒUX AU COUPLE PRESIDENTIEL. La deuxième journée de présentation des vœux du nouvel An au chef de l'Etat a été marquée par l'appel lancé par le président de la République aux responsables des institutions publiques de ne pas céder à la tentation du sectarisme et de l'instrumentalisation politique.
Dans le souci d'assurer la prédominance de l'esprit républicain en toutes circonstances au Gabon, le président de la République a appelé les responsables des institutions publiques et des confessions religieuses présents, ce mercredi 4 janvier 2012, au palais de la présidence de la République à ne pas céder à la tentation d'instrumentaliser les institutions qu'ils dirigent au profit d'une province, d'une ethnie, d'une idéologie ou d'intérêts particuliers.
C'était face aux institutions que sont : le Conseil économique et social (CES), le Conseil national de la communication (CNC), la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite (CNLCEI), la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP), la Médiature de la République. Étaient également concernés : les mairies de Libreville et d'Owendo et les confessions religieuse.
Dans le même registre, Ali Bongo Ondimba a également appelé l'ensemble des Gabonais à se débarrasser des clivages de toutes natures.
Cette invite présidentielle procède de la nécessité de maintenir le climat de paix et de cohésion sociale dont le pays a impérativement besoin pour mieux consacrer ses efforts et ses ressources au service de son développement économique, gage de prospérité et de bien-être pour ses populations.
Mais Ali Bongo Ondimba a d'abord manifesté sa gratitude aux institutions pour leur soutien à l'action de l'Etat, ainsi que leur contribution à la consolidation de la paix sociale et de la démocratie au Gabon.
S'adressant en premier lieu au Conseil économique et social dont le mandat arrive à terme, le président de la République a adressé ses félicitations au président de cette institution, Antoine Mboumbou Miyakou, pour l'important travail réalisé.
Un travail, selon le président de la République, qui a été rendu possible grâce à sa riche et dense expérience de la gestion des affaires de l'Etat.
Réagissant à l'allocution du président du CNC, Jean Ovono Essono, le chef de l'Etat a reconnu préalablement que le développement de la démocratie au Gabon a toujours fait une place éminente à la liberté d'expression et à celle de la presse en particulier.
Toutefois, il a dit que la conditionnalité de l'enracinement de la démocratie doit être subordonnée à une délimitation de l'espace d'expression des opinions par des règles basées essentiellement sur la crédibilité de l'information et sur la responsabilité des acteurs.
De ce fait, et au regard de nombreux dérapages orchestrés par une certaine presse, Ali Bongo Ondimba souhaite l'application des textes en vigueur par le CNC.
Dans cette optique, tout en restant attaché à l'exercice de la liberté d'expression, il appelle à une action vigoureuse et plus dynamique afin de faire face aux errements constatés.
Poursuivant dans la même lignée, le chef de l'Etat a dit que le CNC doit mettre en œuvre tout ce qui est en son pouvoir afin que les professionnels de la communication prennent la réelle mesure des lourdes responsabilités inhérentes à l'exercice de leurs métiers respectifs.
Le président de la République souhaite à ce sujet que le chantier de la réforme du code de la communication connaisse une accélération en même temps que celui de la réforme du CNC lui-même.
Concernant les confessions religieuses, le président de la République a insisté sur la pratique de la foi, « qui apporte des solutions d'apaisement, en transformant le cœur de l'homme et la société grâce à la diffusion de valeurs spirituelles.
Il a, de ce fait, demandé aux responsables des confessions religieuses de continuer à se tenir comme des sentinelles de la conscience collective aux côtés des pouvoirs publics, pour que le Gabon reste un havre de paix.
S'en est suivie la proposition présidentielle de création d'un Conseil interreligieux en République Gabonaise, en tant qu'espace d'expression et de concertation plurielles, indispensables à la paix, à la stabilité et à l'unité du pays.
En réponse au maire de la de commune de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, le chef de l'Etat s'est réjoui de l'adoption par le Parlement de la loi sur la décentralisation et de celle relative au transfert des compétences de l'Etat aux collectivités locales.
Pour Ali Bongo Ondimba, ces deux textes, qui devront être complétés par différents décrets d'application, ouvriront la voie à la décentralisation effective au Gabon.
Pour terminer, Ali Bongo Ondimba a demandé aux institutions présentes hier au palais présidentiel de tout mettre en œuvre en vue de la réussite de l'organisation de la CAN 2012.
Il a singulièrement demandé aux maires de Libreville, Franceville et Owendo d'être des relais efficaces auprès des leurs administrés sur la nécessité de tenir leurs villes propres, agréables et accueillantes, afin que celles-ci présentent une image digne à tous ceux qui séjourneront au Gabon pendant la durée de la compétition.
Source : Gabon Matin du jeudi 5 janvier 2012
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04/01/2012
Gabon : ALLOCUTION DE S.E.M. ALI BONGO ONDIMBA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT , AUX CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES .
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Madame le Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Prévoyance Sociale,
Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Syndicales des Travailleurs et des Employeurs,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais tout d'abord vous remercier pour les vœux sincères et chaleureux que vous avez bien voulu formuler à mon endroit, à l'endroit de la Première Dame du Gabon et à celui de toute ma famille.
A mon tour, permettez que j'adresse aux membres des organisations syndicales que vous représentez, tous mes Vœux de Bonne Santé et de Prospérité.
Ces vœux, traditionnels et habituels, sont aussi l'expression des relations de partenariat qui lient l'Etat à vos organisations, partenariat sans lequel la paix sociale et la prospérité économique ne peuvent s'enraciner durablement dans notre pays.
Je souhaite donc, en même temps que je formule ces vœux à votre endroit, vous remercier pour la bonne santé des entreprises à la prospérité desquelles vous contribuez tous.
A ce propos, je me réjouis de ce que 10 entreprises gabonaises figurent parmi les 500 premières entreprises africaines en 2011.
Comme je l'ai dit à l'occasion de mes vœux à la Nation au soir du 31 décembre 2011, une telle progression témoigne de notre dynamisme économique, de l'amélioration du cadre général des affaires dans notre pays et du climat de confiance qui règne désormais entre les investisseurs et les pouvoirs publics.
C'est aussi l'éminente contribution de votre travail acharné à la bonne santé des activités économiques dans notre pays en 2011, qui est ainsi reconnue.
Je souhaite donc que nos entreprises soient encore plus performantes en 2012, afin que notre pays compte plus que 10 lauréats à ce palmarès africain, les années à venir.
Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Syndicales,
Je voudrais également vous remercier très sincèrement pour votre contribution au maintien du climat de paix dans notre pays.
En effet, l'année qui s'est achevée a été marquée par quelques conflits sociaux et des contestations légitimes dans certains secteurs sensibles.
Nous notons cependant, avec grande satisfaction, que ces difficultés n'ont pas entamée la détermination des uns et des autres à construire un dialogue social durable.
C'est pourquoi, en vous félicitant de nouveau pour la signature de la Charte Nationale du Dialogue Social le 02 décembre dernier, ici, au Palais de la Présidence de la République, je voudrais insister sur le fait que ce dialogue social est un critère essentiel d'appréciation de l'état de la démocratie et de la bonne gouvernance dans un pays.
A propos de la Charte Nationale du Dialogue Social, elle est incontestablement le signe majeur d'un engagement pour la paix sociale et la sérénité dans les négociations, quelles qu'elles soient.
Elle est aussi et surtout le point de départ de la mise en place, dans un délai que je souhaite court, du Conseil National du Dialogue Social, dont l'institution sera à l'image de ce que nous souhaitons tous en matière de syndicalisme et de participation dans la construction d'un nouvel environnement économique et social.
L'Etat est disposé à vous accompagner dans la mise en place effective de cet instrument opérationnel de mise en œuvre du dialogue social dans notre pays.
Sur un tout autre plan, je voudrais rappeler que la liberté syndicale est un élément constitutif de l'Etat de droit et de la démocratie.
Sous d'autres cieux comme dans notre pays, l'action des syndicats de travailleurs en particulier a souvent été aux avant-postes de nombreuses avancées significatives enregistrées sur le terrain des droits sociaux.
Je voudrais donc vous inviter, tous, à ne ménager aucun effort pour préserver et renforcer cet acquis essentiel, en vue du développement harmonieux de notre pays.
S'agissant enfin de l'Etat, votre partenaire, des dysfonctionnements ponctuels ont pu perturber l'accomplissement des missions traditionnelles dévolues à ses services et dont vous êtes les bénéficiaires directs.
A cet égard, le Gouvernement, conscient de l'importance des missions que les services de l'Etat assument auprès des partenaires sociaux, aura à cœur de renforcer les capacités opérationnelles de ceux-ci.
Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Syndicales,
Des chantiers importants se dressent devant nous, en 2012, sur le plan économique et social. Ils sont connus de tous et exigent que chacun gardent à l'esprit qu'il représente un maillon de la longue chaîne pour la réussite économique et sociale de notre pays.
Parmi ces chantiers, il en est un que vous avez évoqué et qui me paraît mériter toute notre attention : c'est la question de la participation des opérateurs économiques nationaux au développement de notre pays.
C'est pourquoi il nous faut davantage renforcer le rôle des entreprises gabonaises dans le nouveau paysage économique de notre pays.
Nous pourrions faire notre le concept de « Patriotisme économique ». Celui-ci doit pouvoir nous inspirer pour rebâtir une véritable politique de promotion des PME et PMI gabonaises, en vue de leur offrir l'encadrement et l'accompagnement dont elles ont besoin.
C'est dans ce contexte que la question de l'accès de ces PME et PMI nationales aux marchés publics doit être traitée.
Depuis 2009, des réformes importantes ont déjà été entreprises pour offrir aux porteurs de projets et aux opérateurs économiques nationaux de meilleures conditions de réalisation de leur ambition d'entreprendre.
Ces réformes doivent être évaluées, pour être approfondies, dans l'intérêt de tous nos compatriotes qui souhaitent créer et diriger leurs propres entreprises.
Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Syndicales,
L'organisation de la CAN 2012 dans notre pays nous honore.
Vos entreprises ont participé à la réalisation des travaux liés à l'organisation de cette importante manifestation sportive, et je tiens à vous adresser mes sincères félicitations à cet égard.
A quelques semaines du début de cette compétition, je sais pouvoir compter sur vous tous pour maintenir, dans notre pays, pendant la durée de celle-ci, un climat social apaisé, afin de rendre agréable le séjour de nos nombreux visiteurs sur notre territoire.
En attendant, je réitère pour vous tous mes vœux les meilleurs pour l'année 2012.
BONNE ANNEE A TOUS !
QUE DIEU BENISSE LE GABON,
JE VOUS REMERCIE.
S.E. ALI BONGO ONDIMBA , CHEF DE L'ETAT , PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE
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Gabon: ALLOCUTION DE S.E.M. ALI BONGO ONDIMBA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT , AU GOUVERNEMENT ET A L’ADMINISTRATION CENTRALE, AU PARLEMENT, A LA COUR CONSTITUTIONNELLE ET A L’ORDRE JUDICIAIRE .
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Madame le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Madame le Président de la Cour Constitutionnelle,
Monsieur le Premier Président de la Cour des Comptes,
Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation,
Monsieur le Président du Conseil d'Etat,
Monsieur le Gouverneur de la Province de l'ESTUAIRE,
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Ministères,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais tout d'abord vous remercier très sincèrement pour tous les vœux de Santé, de Joie et de Bonheur que vous avez bien voulu exprimer à mon endroit, à l'endroit de la Première Dame du Gabon et de toute ma famille.
A mon tour, je voudrais adresser mes Meilleurs Vœux de Bonne Santé et de Prospérité à chacun d'entre vous, à vos familles et à toux ceux qui sont chers à vos cœurs.
Je souhaite que l'année 2012 soit, pour vous, une source de satisfaction généralisée dans tous les domaines de votre vie et de votre activité.
Monsieur le Premier Ministre,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Pour nous, responsables de l'Etat, l'avènement d'une nouvelle année est aussi l'occasion de renouveler notre ferme Engagement à œuvrer à l'amélioration des conditions matérielles et morales de vie de nos compatriotes, c'est-à-dire à poursuivre la marche de notre pays vers le développement.
A ce propos, vous avez tous évoqué les chantiers ouverts depuis 2009, pour offrir à nos compatriotes un « Avenir en Confiance ». Vous avez également souligné les progrès réalisés dans ce sens. C'est un bilan à mi-parcours que nous pouvons partager, chacun d'entre nous ayant pris sa part dans la réflexion et la réalisation du travail accompli.
En effet, nous pouvons tous être fiers des progrès et des acquis de la politique que nous conduisons pour un Gabon « EMERGENT ».
Ces progrès sont visibles dans les domaines des infrastructures de transport et numérique, de l'énergie, de la formation professionnelle, de l'aménagement des zones économiques spéciales, dans l'instauration des régimes fiscaux d'exception, dans l'amélioration du climat des affaires et la sécurité juridique des investissements.
Les avancées que nous comptabilisons ainsi reposent sur une stabilité macro-économique illustrée par une croissance forte, des prix maîtrisés et un taux de couverture de nos échanges favorable. Ces facteurs renforcent l'attractivité économique de notre pays et offrent une profusion d'opportunités dans les chapitres du Gabon vert, du Gabon industriel et du Gabon des services à forte valeur ajoutée.
Nous pouvons également affirmer qu'au cours de l'année qui s'est écoulée, notre pays a assuré le respect scrupuleux de ses engagements devant la communauté internationale, quant à la gestion équilibrée de l'environnement.
Comme vous le savez, notre politique dans ce domaine veut concilier l'objectif de croissance économique et la préservation de la ressource au profit des générations futures et de l'humanité. Nous notons avec satisfaction que nombre d'acteurs économiques ont compris l'intérêt qu'ils ont à tirer de la conciliation de ces deux objectifs.
Cependant, de tout ce que nous avons entrepris, nous savons que beaucoup reste à faire. Les Conseils des Ministres délocalisés nous ont permis de dresser une cartographie plus précise des difficultés auxquelles nos compatriotes sont confrontés. Nous devons nous atteler à les résoudre, en développant des projets viables, dont l'impact économique et social est perceptible, et en veillant au développement équilibré et harmonieux de l'ensemble du territoire national.
Dès lors, en même temps que je vous souhaite une bonne année 2012, je voudrais vous inviter à redoubler d'ardeur au travail, pour être à la hauteur des défis qui sont les nôtres, au service de nos concitoyens.
A cet effet, je voudrais rappeler que notre Plan Stratégique 2011-2016 comporte 26 plans sectoriels et 105 programmes. Parmi ceux-ci, la Réforme de l'Etat occupe une place privilégiée.
Nous voulons désormais que l'Etat se concentre sur ses fonctions régaliennes, à savoir, notamment : établir des institutions fortes, instaurer un Etat de droit, définir la stratégie économique, assurer la sécurité des personnes et des biens et mettre à disposition les services sociaux de base. Dans cette vision moderne de la gouvernance publique, les fonctions d'exécution et de régulation seront progressivement confiées à d'autres structures.
Dans la même perspective, il nous faut travailler davantage à restaurer l'Autorité de l'Etat dans notre pays. Nous ne sommes pas condamnés à l'alternative entre l'Etat omnipotent d'autrefois et un Etat faible. Entre les deux, il existe la solution appropriée : c'est la construction d'un Etat de droit, dont la Justice est le fondement, et qui garantit à chacun, où qu'il se trouve et quel que soit son rang, des droits, mais aussi des devoirs.
En effet, de tout temps et partout dans le monde, c'est l'application du principe de l'égalité de tous les Citoyens devant la loi qui donne force à l'action de l'Etat et renforce sa légitimité politique et sociale.
Il revient à la Justice de veiller au respect de ce principe en toutes circonstances, en étant juste à l'endroit de chacun, sous peine de perdre sa crédibilité.
C'est pourquoi il nous faut une Justice impartiale, performante et crédible, débarrassée de ses propres errements tant décriés par tous.
Il nous faut une Justice indépendante, qu'elle soit constitutionnelle, administrative, judiciaire ou financière, qui ne soit pas sous l'influence des pouvoirs politique ou économique, mais qui dise le droit, au nom du Peuple et dans l'intérêt général.
Nous devons également rebâtir une Administration performante et efficace, au service de la prospérité partagée.
Les actions engagées depuis octobre 2009 nous ont conduits à réformer notre Administration selon les principes de la bonne gouvernance, pour répondre aussi bien aux exigences d'efficacité de l'Etat qu'aux besoins actuels des usagers. La réorganisation des services ou la création d'Agences aux domaines d'action spécifiques participe de cette volonté.
Toutefois, au-delà de l'organisation, une administration, ce sont aussi des hommes et des femmes motivés à gérer des structures dont ils ont la charge et qui ont conscience qu'ils doivent fournir un service public de qualité.
C'est dire que l'efficacité de l'Administration dépend très largement de la qualité de ses agents. Je souhaite donc que les actions entreprises dans le domaine du renforcement des capacités ou en vue de motiver davantage les Agents de l'Etat soient poursuivies et renforcées, de sorte que l'Administration offre à ceux qui la servent encore plus de perspectives de carrière.
Monsieur le Premier Ministre,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
La Démocratie pluraliste est un acquis que nous devons conserver et renforcer.
Cette démocratie doit continuer de s'améliorer et de progresser, pour le bien-être de tous, notamment en garantissant encore davantage la liberté d'expression.
L'année 2011 s'est achevée avec l'organisation des élections législatives, le 17 décembre. De l'avis de tous les observateurs, celles-ci se sont déroulées dans le respect de la légalité et de la transparence. Je voudrais donc remercier l'ensemble des institutions et des personnes qui se sont investies dans cette tâche.
Je voudrais aussi dire que nous avons constaté, comme à l'occasion des élections de même type depuis 1990, un taux d'abstention relativement important. Nous devons rechercher les causes profondes de ce phénomène récurrent et, ensemble, réfléchir aux solutions que nous devons y apporter.
Aujourd'hui, cependant, il nous faut surtout avoir à l'esprit que les élections législatives sont désormais derrière nous et que nous abordons l'année 2012 avec une Assemblée Nationale renouvelée.
Tout en souhaitant bon travail à la nouvelle législature, je note que cette Assemblée Nationale renouvelée est largement dominée par le Parti Démocratique Gabonais. C'est une situation inhabituelle, qui emporte, pour les responsables de ce parti et pour le Gouvernement qui en sera issu, une très lourde responsabilité.
Pour ma part, je demande à la nouvelle Assemblée Nationale qu'elle demeure à l'écoute du Peuple, son mandant, qui lui a exprimé ses préoccupations et ses ambitions au cours de la campagne électorale.
Certes, la nouvelle majorité devra permettre au Gouvernement de mettre en œuvre son programme. En même temps, je souhaite que l'Assemblée Nationale soit encore plus dynamique et continue de jouer pleinement son rôle de contrôle de l'action de l'exécutif. C'est le jeu normal des institutions, que notre Constitution prévoit et organise, dans l'intérêt du Peuple et de la Démocratie.
Quant au Gouvernement, il doit être conscient des attentes que la population place en lui pour la satisfaction de ses préoccupations quotidiennes. Il doit donc être plus combatif, plus dynamique et plus entreprenant dans l'exécution de sa lourde mission. Il doit également développer la cohésion, la solidarité et l'unité d'action, sous l'autorité du Premier Ministre, qui en est le Chef.
En 2012, le Gouvernement doit, par tous les moyens, s'adapter aux exigences de la politique de l'Emergence en mettant en place des mécanismes innovants d'exécution, d'évaluation et de contrôle.
C'est à ce prix que nous pourrons engager un tournant décisif dans la mise en œuvre de notre Plan Stratégique visant à faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025.
Ensemble, nous devons nous consacrer à construire le Gabon Nouveau, avec patience, mais aussi avec détermination et sérénité. C'est une obligation de résultat, qui se situe à la hauteur de la confiance que le peuple Gabonais place en nous.
Nous sommes donc, tous, interpellés, et chacun doit, en ses rangs, grades et qualités, prendre la mesure de toutes ses responsabilités.
Monsieur le Premier Ministre,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
L'organisation de la CAN 2012 dans notre pays nous honore.
La préparation de cette grande fête du football continental a été un excellent moyen d'évaluer non seulement nos capacités opérationnelles, mais aussi nos performances techniques. Elle a permis à chacun des corps de métiers, civils et militaires, à l'Etat et à ses partenaires du secteur privé, de mettre à contribution leurs compétences et de se doter d'un savoir-faire nouveau, qui constituera le socle de la relance de notre économie dès cette année.
Tout en adressant mes félicitations à chacun et au Gouvernement en particulier, je voudrais rappeler, à tous, que nous devons être à la hauteur de cet événement et offrir notre hospitalité à tous ceux qui séjourneront au Gabon pendant la durée de cette compétition.
Je voudrais également rappeler qu'après la CAN, notre Etat retrouvera une cadence de fonctionnement normale, qui le mettra en face des enjeux et des défis de développement quotidien, pour lesquels nous devons continuer d'assurer nos compatriotes de notre engagement et de notre détermination dans la recherche et la mise en œuvre de solutions appropriées et durables.
De grands chantiers nous attendent. Bien sûr, tous les chantiers déjà ouverts et qui sont d'un intérêt vital pour nos populations doivent être poursuivis. Je pense à l'accès pour tous aux soins de santé, à l'éducation, au logement décent, à l'eau et à l'électricité, au chômage des jeunes, etc.
Nous sommes également préoccupés par d'autres sujets très importants comme la décentralisation, que nous devons définitivement mettre en œuvre, pour une meilleure gestion de notre territoire. Le Parlement ayant voté la loi y relative et celle sur le transfert des compétences de l'Etat aux collectivités locales, il reste au Gouvernement à élaborer les décrets d'application nécessaires à leur parfaite application.
De même, conformément aux nos engagements, la biométrie doit être effective à l'occasion des élections locales de 2013, dès lors que la loi relative à la protection des données à caractère personnelle a été, elle aussi, adoptée.
Monsieur le Premier Ministre,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous voilà donc entrés de plein pied dans l'année 2012.
J'attends de chacun d'entre vous, dans l'exercice de ses fonctions, un engagement encore plus fort et une appropriation encore plus affirmée de la philosophie et des objectifs du projet de société en vue de la transformation en profondeur de notre pays, auquel les Gabonaises et les Gabonais ont massivement adhéré en 2009.
A chacune et à chacun de vous, j'adresse de nouveau tous mes Meilleurs Vœux d'Amour, de Santé et de Bonheur, pour que notre action au service de nos compatriotes se poursuive avec la force et la vigueur que nous procure notre formidable envie de réussite.
BONNE ANNEE 2012 A TOUS !
QUE DIEU BENISSE LE GABON,
JE VOUS REMERCIE.
S.E ALI BONGO ONDIMBA , Chef de l'Etat , Président de la République Gabonaise.
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Gabon: ALLOCUTION DE S.E.M. ALI BONGO ONDIMBA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT , AUX MEMBRES DU CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉS AU GABON .
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie,
Monsieur le Doyen du Corps Diplomatique,
Mesdames et Messieurs les Chefs de missions diplomatiques et consulaires,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec un réel plaisir que je vous souhaite la bienvenue à la Présidence de la République, à l'occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux au Corps diplomatique et consulaire accrédité au Gabon.
Je voudrais tout d'abord vous remercier pour les propos très aimables et pour les vœux que vous avez bien voulu exprimer au nom de vos collègues à mon endroit, à l'endroit de la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, de toute ma famille, des autorités de la République et du Peuple gabonais.
En retour, il me plait de former mes vœux les plus sincères de santé, de bonheur, de paix et de réussite pour vous-même, pour vos familles respectives, pour vos Chefs d'Etat et les Peuples que vous représentez.
Mesdames et Messieurs les Chefs de missions diplomatiques et Chefs de Postes consulaires,
Dès mon accession à la magistrature suprême, j'ai tenu à rendre audible et crédible la voix du Gabon sur la scène continentale et internationale. C'est dans ce sens que j'ai entrepris de défendre non seulement les intérêts du Gabon mais aussi ceux de l'Afrique sur les grandes questions majeures de notre temps.
Le Gabon a ainsi eu l'insigne honneur de faire entendre la voix de l'Afrique dans le concert des Nations, en sa qualité de Membre non Permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans un contexte marqué par de profondes mutations sur notre Continent.
Aussi, voudrais-je vous dire mon entière satisfaction d'avoir eu l'occasion de présenter dans toutes les Conférences, Sommets et Forums auxquels j'ai pris part, la vision du Gabon sur de nombreuses thématiques, notamment sur :
La place des jeunes dans le développement du Continent ;
Les changements climatiques et la préservation de la biodiversité ;
La prévention du trafic des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale ;
La prévention des conflits, et le VIH SIDA.
L'opportunité qui m'a été donnée de présider de multiples séances du Conseil de Sécurité de l'ONU au cours de ces deux dernières années a particulièrement été mise à profit pour exprimer nos vues sur les grands enjeux internationaux de l'heure et favoriser un dialogue sur les questions d'intérêt commun.
Ainsi, j'ai présidé personnellement le débat de haut niveau sur la question du VIH/SIDA, en relevant l'impact de cette pandémie comme une menace à la paix et à la sécurité internationales, notamment lors des conflits armés.
Nos prises de position sur la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud ainsi que lors des crises ivoirienne, libyenne, yéménite et syrienne, émises en concertation avec d'autres Etats membres du Conseil de Sécurité, ont privilégié le respect de la volonté des peuples, la réconciliation nationale et l'apaisement au lieu de l'embrasement.
Par ailleurs, le vœu que nous exprimons de voir la Palestine et Israël, Etats amis du Gabon, coexister dans des frontières sûres et reconnues, va dans le même sens.
En somme, la Présidence gabonaise du Conseil de Sécurité, en juin 2011, a été particulièrement intense, avec l'adoption de onze (11) Résolutions, deux (2) déclarations, et l'accomplissement de toutes les autres charges afférentes à notre mandat, y compris au niveau de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
C'est le lieu pour moi de remercier vos pays, pour le soutien constant et la franche collaboration que vous avez apportés au Gabon au cours de ce mandat. Lors des initiatives que le Gabon a prises, les cinq (5) Membres Permanents du Conseil de Sécurité ont joué un rôle déterminant et je leur en sais vivement gré.
Mesdames et Messieurs les Chefs de missions diplomatiques et Chefs de Postes consulaires,
La fin de notre mandat actuel au Conseil de Sécurité ne signifie nullement une quelconque rupture de notre intérêt, ni de notre implication dans la recherche des solutions aux grands défis de l'heure en matière de paix et de sécurité internationales.
Bien au contraire, par ma voix, le Gabon entend poursuivre avec tous ses partenaires, son action et sa contribution au sein du Conseil Economique et Social de l'ONU (ECOSOC) pour le mandat de trois ans qui nous a été confié.
Nous continuerons par ailleurs à apporter notre concours, à l'ensemble de nos partenaires, sur les questions du développement durable, de la protection de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques dans le cadre des Sommets et des Forums internationaux.
Le Gabon nourrit de réels espoirs sur le Sommet Rio+20 de juin 2012 pour faire admettre la vision désormais largement partagée, qu'une économie verte est réalisable en Afrique, en dépit des effets de la crise économique et financière ainsi que les reculs constatés de l'aide au développement et de la solidarité internationale.
Certes, je dois le reconnaître, les efforts du Gabon se sont concentrés sur les questions économiques, les questions de paix et de sécurité internationale ainsi que sur les problèmes environnementaux.
Cependant, notre pays n'a pas oublié de manifester à diverses occasions, le témoignage de sa pleine solidarité à l'endroit des peuples et des Etats éprouvés par des catastrophes au cours de ces années.
C'est notamment le sens du message que j'ai envoyé au Japon et à la Corne de l'Afrique, qui ont connu des situations dramatiques aux conséquences incalculables.
C'est aussi le sens de la réponse que j'ai réservée aux appels à contributions volontaires lancés par l'UNESCO et l'Organisation de la Coopération Islamique en 2011.
Une diplomatie audible et crédible est également selon moi, une diplomatie de la responsabilité qui veille à accorder sa parole à ses actes.
C'est pourquoi le Gabon a présenté tout dernièrement à Durban, à la 17ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, son Plan Climat.
C'est aussi dans ce sens que j'ai exposé, en septembre dernier, devant l'Assemblée Générale des Nations Unies, les avancées enregistrées par le Gabon dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Ayant à l'esprit les engagements que la Communauté internationale a souscrits à Monterey, à Doha, à Gleeneagles, à Paris et à Accra, le Gabon plaide pour un nouveau partenariat en faveur du développement, soutenu par des financements innovants, afin d'assurer une croissance économique durable.
Mesdames et Messieurs les Chefs de missions diplomatiques et Chefs de Postes consulaires,
En vous recevant ce 03 janvier 2012 à la Présidence de la République, je ne souhaiterais pas revenir sur l'appel que je vous ai lancé, peu après ma prestation de serment en octobre 2009, vous invitant à accorder votre confiance à notre pays et à nous accompagner dans l'ambition qui est mienne de faire du Gabon un pays émergent.
Je disais à cette occasion que la politique de l'émergence vise à faire un bond en avant au travers de transformations structurelles et institutionnelles, en ayant pour objectifs :
• un taux de croissance à deux chiffres avec un revenu moyen qui permet à la population gabonaise de couvrir aisément ses besoins essentiels ;
• une industrialisation rapide et diversifiée ;
• un fort degré d'ouverture aux échanges extérieurs ;
• l'exploitation rationnelle de nos ressources et la préservation de l'environnement.
A cet égard, vous n'avez pas manqué de noter que l'économie gabonaise a progressé vers plusieurs objectifs définis dans la stratégie nationale de développement, notamment dans les secteurs clés, tels que le bâtiment et les travaux publics et les secteurs non pétroliers.
De même, les nombreuses réformes entreprises au plan politique, économique et social prennent forme.
Enfin, des partenariats dynamiques ont été signés. D'autres sont attendus de la part de tous les amis du Gabon. Je me réjouis dès lors, de la confiance renouvelée de nos partenaires traditionnels qui se tiennent aux côtés du Gabon pour soutenir notre programme d'action.
Je me félicite aussi de l'arrivée de nouveaux partenaires issus de tous les continents qui nous ont fait l'honneur de croire en notre pays en faisant désormais du Gabon une destination prisée des investissements directs étrangers.
A cet égard, je confirme que notre pays reste ouvert à tous ceux qui nourrissent les meilleures intentions et les meilleurs projets d'investissement et de développement.
Aussi, je vous invite à maintenir la vitalité de notre coopération en portant le message du Gabon dans les milieux d'affaires de vos pays respectifs, afin de les informer sur la profusion d'opportunités économiques qu'offre le Gabon dans les chapitres du Gabon Vert, du Gabon Industriel et du Gabon des Services à forte valeur ajoutée.
De même, je vous convie à renouveler notre engagement, maintes fois rappelé devant la communauté internationale, de garantir une gestion équilibrée de l'environnement, conciliant l'objectif de croissance économique et la préservation de la ressource au profit des générations futures et de l'humanité.
Mesdames et Messieurs les Chefs de missions diplomatiques et Chefs de Postes consulaires,
Un projet cher aux gabonais va se réaliser dans quelques jours. Il s'agit du déroulement de la Coupe d'Afrique des Nations de football organisée conjointement au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Qu'elle que soit l'issue de cette compétition sportive majeure, je dois dire que la co-organisation de la CAN est la parfaite illustration de la coopération et de la solidarité qui doit exister entre deux Etats voisins.
Je sais que vous partagez pleinement notre enthousiasme. C'est pourquoi, j'ai jugé opportun d'inviter les gabonais d'adoption et de cœur que vous êtes à assister à tous les matchs de l'équipe nationale du Gabon.
Un autre projet, d'une toute autre dimension, est la candidature de notre compatriote Mr. Jean PING à sa réélection à la tête de la Commission de l'Union Africaine.
J'ai déjà eu l'occasion d'écrire à tous mes pairs africains ou d'exprimer de vive voix à certains d'entre eux au cours de nos rencontres, notre souhait de voir Mr. PING bénéficier d'un nouveau mandat.
Il va sans dire que l'actuel Président de la Commission de l'UA a l'entière confiance et le total soutien du Gabon. Son bilan, dans une période de fortes turbulences, plaide en sa faveur. Je ne doute pas que tous les pays frères africains sauront lui renouveler leur confiance et lui accorder leurs suffrages.
Je voudrais, pour terminer mon propos, vous rappeler mon attachement à promouvoir la coopération avec tous vos pays.
Les appuis multiformes que vos Etats et les Organisations internationales accordent au Gabon sont d'un intérêt croissant pour les populations gabonaises.
En retour, et je voudrais le souligner à nouveau, le Gabon s'est résolument engagé à maintenir et pérenniser la stabilité politique qui plaide pour sa confiance auprès de ses partenaires ;
la consolidation de l'Etat de droit et la bonne gouvernance ;
l'égal accès au service public sans lesquels le développement économique et les investissements étrangers ne sauraient exister.
Aussi, dans l'accomplissement de votre mission, vous devez pouvoir compter sur la collaboration du Gouvernement, des plus hautes autorités et du Peuple gabonais.
Croyez-moi, le Gabon a changé. Accompagnez-nous dans notre volonté de construire un monde meilleur pour nos compatriotes.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012 !
Je vous remercie de votre attention.
S.E ALI BONGO ONDIMBA , Chef de l'Etat , Président de la République Gabonaise.
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01/01/2012
Gabon: DISCOURS DE FIN D'ANNEE DE S.E. ALI BONGO ONDIMBA , CHEF DE l'ETAT , PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE.
Gabonaises, Gabonais, Mes Chers Compatriotes,
Le début de cette année 2012 m'offre, comme il est de coutume, l'occasion d'adresser à chacune et à chacun des Gabonais mes vœux les plus chaleureux de bonheur, de santé, de prospérité et d'allégresse.
J'implore le Tout Puissant que cette année nouvelle marque un virage décisif dans la marche de notre pays vers le Gabon dont nous rêvons tous, dans la paix et la concorde.
Ces instants de réjouissance ne doivent pas nous faire oublier tous ceux qui sont seuls, malades ou qui souffrent et pour lesquels j'ai une pensée toute particulière et affectueuse.
Au nom de ce devoir de solidarité auquel je suis astreint depuis que vous m'avez porté à la tête de l'Etat, j'ai aussi une pensée à l'endroit de nos valeureux soldats qui se trouvent à Bangui, en Centrafrique, ou sur tout autre théâtre chaud de notre continent.
Je n'oublie pas nos jeunes compatriotes qui poursuivent leurs études hors de notre pays. Je sais combien ils ont tant besoin d'être en ce moment à nos côtés, aux côtés de leurs proches.
Cependant, nous savons qu'ils sont là-bas pour préparer leur avenir, l'avenir de notre beau pays. C'est pourquoi je voudrais les rassurer qu'ils sont présents dans nos cœurs.
Tous ces compatriotes sont ma source d'inspiration et de détermination pour relever les multiples défis qui jonchent notre marche vers le développement.
Mes Chers Compatriotes,
L'année 2011 a été marquée par la tenue des élections législatives dont le bon déroulement est une preuve de plus de la vitalité et de la maturation de notre démocratie, sous l'œil vigilant des observateurs internationaux dont les rapports sont encourageants et constructifs.
Je déplore qu'une partie de l'opposition ait choisi le boycott. Un tel choix politique ne fait pas vivre et évoluer la démocratie. Bien au contraire, il laisse hors de l'espace parlementaire ceux qui ont pris le parti de ne pas emprunter et privilégier le chemin légal de la conquête du pouvoir dans une démocratie apaisée. L'option de l'isolement volontaire ne concourt pas au triomphe des idées défendues, encore moins à l'enrichissement du débat démocratique.
En tant que Chef de l'Etat, je ne cesserai d'imaginer et de développer les espaces d'expression et de concertations plurielles indispensables dans une démocratie vivante, comme la nôtre, et dans un Etat de droit.
A chacune et à chacun d'entre vous qui avez choisi d'exprimer votre citoyenneté, j'adresse mes plus vives félicitations pour votre sens de responsabilité qui permet, jour après jour, de consolider notre jeune démocratie dans l'unité et la cohésion sociale, gage d'une paix indispensable au développement.
Vous avez su être forts pour contourner et dominer les démons et les travers de l'ethnicisme et du communautarisme, origine et cause de tous les affres et de toutes les discordes qui ont semé tant de désolation autour de nous et ailleurs.
Croyez-moi, c'est dans des moments comme ceux-ci qu'on mesure la chance que nous avons de vivre en paix et libres dans un pays comme le nôtre.
C'est vous dire que j'ai pris la pleine mesure de votre adhésion à notre projet de société. En effet, dans la transparence et la sérénité que j'avais sollicitées, vous m'avez donné la majorité souhaitée pour accélérer les réformes et mettre en œuvre les actions nécessaires au Gabon Emergent.
Nous devons désormais, en toute responsabilité, nous consacrer à mettre en œuvre notre programme de développement qui prend forme sous vos yeux, chaque jour davantage sur l'ensemble du territoire. C'est la preuve que vos efforts et que les réformes engagées commencent à porter leurs fruits.
C'est un encouragement pour tous les Gabonais d'aller encore plus de l'avant pour gagner, tous ensemble, la bataille de l'Emergence.
Conforté par cette majorité, je confirme mon ambition, je réaffirme ma foi de faire du Gabon un pays émergent à l'horizon 2025. Cette obligation de résultat m'incombe au premier chef et nous interpelle, chacun et tous, à tous les niveaux.
Pour ma part, elle se traduit déjà par plusieurs réalisations ainsi que par un Plan Stratégique pour les années 2011 – 2016.
Ce plan vise à :
optimiser le secteur pétrolier et minier ;
valoriser les ressources agricoles, aquacoles et d'élevage ;
valoriser les ressources halieutiques ;
gérer de façon durable les ressources forestières ;
renforcer le capital humain.
Mes Chers Concitoyens,
C'est vrai, dans la volonté de satisfaire vos besoins, l'urgence a quelquefois prévalu dans la prise de certaines initiatives et décisions.
Nous devons désormais nous attacher à respecter le calendrier établi dans le Plan Stratégique 2011-2016. Nous devons tous nous mobiliser autour de ce projet et fonder notre action sur les principes de bonne gouvernance, seuls à même de faire partager les fruits de la croissance à tous les Gabonais.
Par le passé, l'État a dû s'investir dans plusieurs domaines, au regard des nombreux défis à relever : bâtir des institutions, créer une administration performante, assurer le développement économique et social, consolider l'unité nationale, entre autres.
Aujourd'hui, l'État doit se consacrer en priorité à ses fonctions régaliennes que sont un équilibre des pouvoirs, une justice indépendante digne d'un État de droit, la sécurité des biens et des personnes, la mise à disposition des services sociaux de base.
Dans cette logique, l'État définit et fixe les grandes orientations en concertation avec les acteurs économiques et sociaux, met en place des structures de régulation indépendantes ; l'exécution étant assurée par des services ou des agences.
La décentralisation sera également poursuivie dans un souci de proximité, sans cesse améliorée, afin de mieux répondre aux besoins et attentes légitimes de nos populations.
Tels sont les fondements de la nouvelle gouvernance publique que nous sommes en train d'établir, et la plus adéquate pour réussir notre pari d'un Gabon Emergent.
C'est dire que la Réforme de l'État, un des axes majeurs de mon projet de société, sera l'un des chantiers au cœur de toutes les réformes que nous entreprenons.
La réalisation de cette ambition passe par le renforcement des capacités et l'amélioration des conditions de travail des agents de l'État ainsi que de leurs perspectives de carrière. C'est pourquoi, leur formation de base comme leur perfectionnement continu doivent être une préoccupation constante des pouvoirs publics.
C'est parce que nous donnerons aux agents de l'Etat les moyens d'être performants que nous pourrons exiger d'eux en retour la performance nécessaire à une administration de qualité au service de tous les Gabonais.
Au fondement même de cette ambition, se trouve la qualité de la formation de la jeunesse gabonaise.
C'est pourquoi, je note avec satisfaction l'adoption, par les deux Chambres du Parlement, de la loi d'Orientation de l'Education pour accélérer les importantes innovations du système éducatif, de recherche et de formation indispensables pour faire du Gabon une destination privilégiée de prestations de services intellectuels de haut niveau et fortement valorisées.
Dans ce sens et dans le cadre du Pacte de Confiance auquel j'ai invité l'élite intellectuelle gabonaise, les avantages inhérents au contrat de performance pour le rayonnement international de nos universités et de nos centres de recherche entreront en vigueur dès la fin du mois de janvier 2012.
Ces avantages ont trait aussi bien au statut spécial des personnels hautement qualifiés qu'aux indemnités d'éloignement et d'expatriation.
Egalement, dès janvier 2012, la mutualisation des plateaux techniques et pédagogiques de l'Ecole Normale Supérieure, de l'ENSET, de l'Ecole Normale des Instituteurs et de l'Institut Pédagogique National permettra le lancement de l'Université des Sciences de l'Education afin que chaque enseignant ou formateur qui sortirait de ce processus, participe à l'amélioration de la qualité de l'enseignement, du niveau et des résultats de nos apprenants.
Je me réjouis de la mise en œuvre de la phase 1 du « Plan d'urgence Education » qui a pour objectif de moderniser et de renforcer les capacités de nos universités, lycées et écoles primaires.
La phase 2 devra prendre en compte l'intérieur du pays et amorcer la construction de nouveaux lycées et nouvelles universités ainsi que les circonscriptions scolaires et les bases pédagogiques.
Les internats et les résidences estudiantins devront être réhabilités ou construits afin d'optimiser les chances de réussite de nos enfants.
Comme vous avez pu le constater, des efforts importants pour moderniser et améliorer notre système de soutien à la formation ont été entrepris. L'augmentation substantielle des montants des allocations d'études, la mise en place des bourses d'excellence participent à favoriser la réussite des jeunes Gabonais. Les réformes devront se poursuivre, car la formation est la clé de tout.
Le souci d'efficacité, tributaire, entre autres, de la célérité dans l'action éducative et de formation, m'avait amené à instruire la mise en place, à titre pilote, d'une Agence Comptable de l'Education Nationale.
Cette initiative est un prélude à la généralisation, en 2014, de ce mode opératoire d'amélioration de l'exécution des décisions, de mise en œuvre des projets, d'absorption rationnelle des crédits alloués et plus globalement d'amélioration du climat des affaires dans notre pays.
Chaque Gabonais doit désormais pouvoir réussir par son travail et sa volonté.
Chaque Gabonais doit pouvoir aussi trouver du travail.
C'est pourquoi nous devons renforcer le principe de l'adéquation « formation-emploi ».
Celui-ci doit s'inscrire dans le cadre des partenariats « public –privé », initiés en matière de formation professionnelle et de professionnalisation de 70% à 80% de l'offre de formation au supérieur. J'invite tous les opérateurs économiques à explorer avec le Gouvernement les modalités de leur participation.
Notre intérêt commun est, en effet, de disposer, assez rapidement, des ressources humaines suffisamment qualifiées pour la mise en œuvre efficace des piliers de l'Emergence du Gabon.
Je ne saurais passer sous silence le travail en profondeur mené par le Ministère du Budget et de la Fonction publique tant au niveau de l'amélioration de la confection budgétaire que du suivi de son exécution avec des procédures plus transparentes et diligentes.
Ce Ministère doit poursuivre cette œuvre, identifier et lever tous les obstacles qui se dressent face à cette mission et être parmi les Ministères pilotes d'une administration moderne, efficace et soucieuse de la qualité du service public.
Mes Chers Compatriotes,
La bataille de l'Emergence, nous la gagnerons aussi en modernisant nos infrastructures et nos outils de production, mais aussi par l'innovation technologique.
Des infrastructures nouvelles à Libreville et à l'intérieur du pays permettront, dans un proche avenir, de fluidifier la circulation des biens et des personnes.
De même, Libreville et Franceville, villes qui abriteront la Coupe d'Afrique des Nations, sont déjà transformées en villes numériques. Ce sera bientôt le cas dans les autres capitales provinciales.
Je voudrais saluer le rôle de certaines agences, entreprises et institutions qui, chacune dans son domaine, est une référence en termes de conduite, réalisation et suivi de projets au bénéfice de tout le pays et par conséquent de satisfaction de nos besoins et aspirations multiformes.
Nos entreprises aussi deviennent de plus en plus performantes.
Dix d'entre elles figurent parmi les 500 premières entreprises africaines. Une telle progression témoigne de notre dynamisme économique et de l'amélioration du cadre général des affaires et du climat de confiance au sein des investisseurs et opérateurs économiques.
A cet effet, nos efforts de lutte contre la corruption commencent à porter leurs fruits. Notre pays est passé de la 110ème place en 2009, à la 100ème place en 2010.
Le chemin est encore long, mais il faut croire en notre pays, en ses femmes, en ses jeunes, en ses hommes.
Si aujourd'hui les vols en direction du Gabon, les hôtels affichent complet ; si aujourd'hui les investisseurs et les projets se bousculent aux portes de notre pays, c'est sans nul doute la traduction de la confiance qu'inspire le Gabon Nouveau qui se construit patiemment, avec détermination et sérénité.
Force donc est de constater que notre pays a véritablement relancé sa marche vers le développement.
C'est pourquoi, il nous faut cultiver davantage de confiance en nous-mêmes et entre nous et réaffirmer constamment notre sens du patriotisme.
Aimer son pays, travailler pour son pays et agir pour ses compatriotes, c'est s'assurer des lendemains meilleurs. C'est assurer l'avenir de nos enfants.
Cet avenir, nous ne pouvons l'envisager en confiance, sans un sentiment de protection.
Au delà de la protection sociale que nous travaillons à consolider chaque jour, je pense aux forces de défenses et de police qui assurent la sécurité des biens et des personnes, mais aussi de notre territoire.
La conscience de leur devoir, les astreintes liées aux conditions d'exercice de ce qui correspond à un sacerdoce, interpellent l'Etat sur la nécessité de poursuivre et d'étendre les mesures d'amélioration de leurs conditions de vie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des casernes.
Autant je suis exigeant dans le respect des valeurs qu'elles incarnent et dans la conduite irréprochable de leurs missions, autant je veillerai à l'effectivité diligente de ces mesures.
Mes Chers Compatriotes,
Notre pays demeure attentif à tout ce qui se passe sur la scène internationale tant au niveau géopolitique, économique, financier, sécuritaire et social en commençant par notre espace sous-régional et en nous projetant sur toute l'Afrique et le reste du monde.
Nous nous réjouissons d'accueillir, après le siège de la CEEAC, celui du Bureau Régional des Nations Unies pour l'Afrique Centrale, qui est à Libreville depuis janvier 2011 pour une noble et principale mission : celle de prévenir les éventuels conflits qui pourraient survenir dans la sous-région africaine.
C'est le lieu de remercier, au moment où notre mandat s'achève, tous les pays amis qui nous ont fait confiance en nous élisant, le 15 octobre 2009 et à la quasi unanimité, au Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies pour une durée de deux ans à compter du 1er janvier 2010, en tant que membre non permanent.
Cet engagement et cette participation active ont permis à la communauté internationale de déceler un Nouveau Gabon, une nouvelle image, un nouveau leadership avec des positions claires, fortes et courageuses. Les nombreux acquis contribuent incontestablement au rayonnement de notre pays dans une logique de continuité.
Nous pensons humblement avoir honoré notre engagement à œuvrer aux questions sur la paix, la sécurité, le développement et la coopération économique et contribué à la réalisation des objectifs de stabilité et de développement.
En 2012, l'Afrique élira le Président de la Commission de l'Union Africaine. Comme vous le savez, le Gabon présentera, pour un second mandat, la candidature de notre compatriote Jean PING.
J'appelle tous nos compatriotes à s'unir derrière lui et à lui apporter le soutien pour sa réélection au service du continent.
Gabonaises, Gabonais, Chers Compatriotes,
Dans trois semaines, notre Pays, et la République sœur de Guinée Equatoriale, recevront la Coupe d'Afrique des Nations de Football 2012.
Ce qui pour d'aucuns relevait d'une mission impossible a pris forme progressivement et résolument pour s'imposer, au prix de tant d'efforts, comme une réalité à plusieurs faces, visible et concrète.
L'Etat a joué pleinement son rôle d'impulsion, de coordination, de contrôle, de réalisation et notre pays sera au rendez-vous de la manière la plus belle.
Chacune et chacun d'entre vous doit à son tour apporter sa contribution pour parfaire le succès attendu sur tous les plans.
C'est un Gabon fraternel qui devra accueillir les supporters et visiteurs de tous rangs. C'est un Gabon conquérant mais « fair play » qui devra affronter l'élite du football africain.
C'est un Gabon uni et fier qui devra être derrière nos panthères, comme nous l'avons été derrière notre sélection des moins de 23 ans championne d'Afrique, qui a ainsi brillamment montré la voie.
Notre équipe nationale doit pouvoir compter sur notre soutien enthousiaste pour la pousser le plus loin possible dans cette compétition.
Cela ne devrait cependant pas nous empêcher de priser le beau jeu en allant remplir les stades et apprécier le talent des athlètes des autres équipes pour leur apporter notre chaleur fraternelle.
Qu'il s'agisse du COCAN, des hôteliers et restaurateurs, des personnels de santé, de la police et des services d'immigration, des guides, des transporteurs, des bénévoles, bref chacun à son niveau, devra apporter sa contribution et sa touche pour conforter l'image du Gabon, terre d'accueil.
L'accueil c'est aussi la maintenance et l'amélioration de notre environnement pour offrir un cadre de vie agréable dans ce pays de verdure et de charme.
Je veux que les quartiers rivalisent d'ardeur et d'imagination pour rafraîchir et peindre les murs, barrières, devantures et façades, planter arbustes, haies et fleurs, veiller à la propreté de nos villes comme le sont nos villages.
Notre réputation de Nation hospitalière au cœur de l'Afrique et de terre de brassage culturel en dépend.
Mes Chers Compatriotes,
Lorsque notre capacité collective et notre conscience nationale sont au rendez-vous, la Divinité nous aide à relever les défis qui semblent les plus insurmontables dans tous les chantiers que nous entreprenons.
Puissent cet état d'esprit, cette Grâce nous accompagner tout au long de 2012 et des décennies qui suivent, sur les chemins du mieux-être de notre Cher Gabon.
A chacune et à chacun de vous, Gabonaises et Gabonais, je vous adresse mes vœux sincères d'excellente année 2012, dans la paix des cœurs et des esprits, la communion et la fraternité, la santé et la prospérité partagée.
Bonne année 2012 !
Que Dieu bénisse le Gabon !
Je vous remercie.
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31/12/2011
Gabon: RAPPEL A L'OPINION NATIONALE POUR UNE BONNE ANNÉE 2012 !
Tout d´abord il serait bon, en cette fin d´année 2011, de rappeler aux Gabonais et aux amis du Gabon d'où le pays vient. Mais aussi, il semble important de dissiper l'amalgame entre des hiboux qui refusent de reconnaître les aspirations du peuple et pactisent avec des Gabonais à la mémoire courte et rêvent en secret de renouer avec l'immobilisme du passé, et ceux qui n'ont pas une mémoire courte et n'aspirent qu'à une chose : sauvegarder les acquis du peuple pour une paix et un Gabon émergent durable.
Que certains hommes de l'opposition alimentaire de Rio et leurs vassaux du parti politique moutouki " ça suffit comme ça " enragent face à la manifestation démocratique du 17 décembre 2011 et cherchent à mettre des bâtons dans les roues du pouvoir actuel n'est pas surprenant.
Ce sont des gens qui, hier, craignaient de voir les Gabonais jouir de leurs droits et libertés et qui, aujourd'hui, profitent de l'espace démocratique créé par ce pouvoir pour faire croire au monde qu'ils peuvent donner des leçons quant à la « gestion démocratique de la cité ».
Toutefois, une vérité leur échappe : la mémoire d'un peuple courageux qui s'est sacrifié pour la venue et l'instauration irréversible de cet espace démocratique.
Une vérité, dit-on, qui ressort d'une conscience collective que la route est longue et minée, et qu'il est, par conséquent, du devoir moral de tout un chacun de s´assurer que cette évolution construite sur tant de destinées continue d'être partagée, une évolution dans laquelle chacun se reconnaisse et puise cette fierté d'un Gabon à garder et transmettre à ses enfants.
Parlons bien du Gabon et parlons vrai, de ce qu'il subit, de ce qu'il attend, de ce qu'il espère. Le Gabon a été durement touché par une crise provoquée par l'irresponsabilité de certains et aggravée par la faiblesse du système socio-économique.
Cependant, c´est un pays qui regorge de force, de tant d'atouts qu'il mérite un autre destin. Le Gabon a entamé depuis le 16 octobre 2009 , avec l'élection du Président Ali Bongo Ondimba , une phase nouvelle dans ce destin et espère qu'elle n'aura rien à voir avec celle qui s'est achevée.
Meurtri et saigné à blanc financièrement et moralement , le Gabon trouva dans cet abîme le fondement de son unité avec une intensité qu'il n'avait jamais éprouvée auparavant. Les générations qui commencèrent cette épopée l'avaient regardée d'abord comme une fatalité, puis comme une nécessité.
Toute une jeunesse qui souffrait d'une forme de désespérance et d'un manque d'idéal, avait même fini par la regarder comme une rédemption.
La fraternité prit dans ce malheur un sens qu'elle n'avait jamais eu : les Gabonais étaient en train de forger un socle social dépassant les familles de pensée, les origines, les classes sociales et tous s'unirent dans la douleur et partagèrent le sentiment profond d'une destinée commune. Occulter cette donne serait les condamner à sortir de leur réalité.
Non, le peuple Gabonais n'a pas du tout la mémoire courte ! On ne construit pas la Paix en renonçant à se défendre. On construit la Paix sur le courage, la fidélité et le sens de l'honneur. On construit la Paix sur la certitude que l'honneur et la dignité d'un peuple ne se marchandent pas. Quelques soient les tractations entre différents intérêts, le peuple Gabonais n'oubliera pas son combat et défendra sa révolution démocratique.
Depuis que le Gabon a existé des hommes ont accepté de se sacrifier à sa cause parce que cette cause les a unis jusqu'à l'ultime sacrifice. Ils se sont donné corps et âme pour que leurs enfants n'aient pas à souffrir à cause de la folie de certains hommes.
Pendant ces années passées sous la torpeur et l'immobilisme, qui voulait entendre la plainte des pauvres hères brisés par l'injustice de décisions qui les frappaient motivées par l'égoïsme des dirigeants d'alors ?
Des employés qui exprimaient, parfois dans la honte, leur souffrance au travail, la douleur des " makaya " qui travaillaient sans compter les heures pour des récoltes de misère, celle des entrepreneurs qui se décourageaient faute de pouvoir accéder au crédit, celle des jeunes qui n'étaient pas reconnus dans leurs droits, celle des artistes qui se trouvaient écrasés. Bref, la plainte de tous ceux pour lesquels le combat fût mené.
Il fallait saisir le désarroi de tous ceux qui aimaient leur pays et s'affligeaient de le voir dégradé, affaibli et parfois humilié sous les sarcasmes des fossoyeurs.
Les Gabonais, dans leur courage, leur grandeur et leur lucidité, ont surmonté des épreuves bien plus redoutables, car ils sont conscients que leur pays recèle d'initiatives, d'engagements et d'investissements encore trop retenus.
Le sursaut est désormais possible, mais pourvu que l'on chasse les divisions, les stigmatisations, les dénigrements, et que l'on propose un rassemblement autour de la réussite des générations à venir.
C'est dans cette perspective qu´il y a lieu de faire une lecture de ce que le Président Ali Bongo Ondimba actuellement au pouvoir a fait dans ce sens.
Le Président Ali Bongo Ondimba , n'en déplaise à ses détracteurs, a su transformer le pays. Il n'a pas encore tout réussi mais il a tout entrepris. Il veut moderniser le pays contre vents et marées, engager le progrès, élargir les libertés avec courage et abnégation.
Connaissant la force de l'unité et les désastres de la désunion, il a su démontrer l'intérêt et l'avantage du travail collectif. Le dévouement pour une cause commune, la recherche d'une synthèse forte des idées et l'exigence du développement épanouissant pour tous.
Il sait ce qu'il doit à la population qui lui a donné la légitimité, la force et la confiance. Les Gabonais viennent de très loin. Ils sont les héritiers d'un combat, celui de l'égalité des chances et devant la loi, les héritiers d'une même épopée et les porteurs d'un même destin. En conséquence, ils sont tous les bénéficiaires d'une œuvre commune.
Toutefois, certains restent aveugles. D'où vient cette arrogance, cette suffisance, cette insolence de ceux qui refusent de reconnaître ces avancées et de s'y inscrire ? Eux qui seraient nés pour commander, pour présider, eux seuls seraient légitimes. Et pourquoi donc cette préséance ? Au nom de quelle prédestination ?
À écouter les détracteurs du pouvoir actuel, le Gabon était à cette époque le paradis sur terre, le lait et le miel coulaient pour tous. D'après eux, jamais les Gabonais n'avaient été aussi heureux. Quel cynisme !!!
Tous les observateurs et analystes de la question Gabonaise s´accordent pour dire que la politique de ces régimes avait épuisé le pays et avait tari les ressources humaines et matérielles.
Mais le mal est plus grave encore. Car dans l'héritage qui nous a été légué, il y a le discrédit qui touche à la parole politique, la suspicion sur l'exemplarité de l'Etat, le doute sur l'indépendance de la justice, les manquements aux règles, la protection des amis, la confusion des intérêts, la connivence avec l'argent. Bref, tout ce qui nourrit la résignation civique ou la haine fratricide.
Ceci dit, il faut donc beaucoup de volonté pour réformer la justice, pour désigner les responsables, affronter les coupables et mettre un terme aux dérives du passé.
A s'en tenir aux pas déjà franchis, l'on constate que le Président Ali Bongo Ondimba est dans la bonne direction en incarnant le refus de la résignation, de la fatalité et du découragement.
Le Président Ali Bongo Ondimba affiche son combat pour le bien-être des générations à venir en transmettant le flambeau du progrès à la jeunesse impatiente ; flambeau qui donne à la Nation Gabonaise sa fierté d'avancer, de dépasser ses intérêts et ses catégories d'âge et de classes afin de s´élever et de s'épanouir dans un destin commun.
Même si dans une même école, il y a des bons et mauvais élèves, cette espérance ne fait aucun doute. Elle n'est pas inaccessible dès lors que les forces pour le progrès sont mobilisées, dès lors qu´est engagée l'alliance entre les citoyens et tous les acteurs socio- économiques, entreprises, collectivités locales et Etat pour contribuer au bien commun.
Néanmoins, dans toute logique démocratique impliquant la compétition, il existe des règles. La liberté des uns ne signifie pas la naïveté des autres. La compétition ne vaut que si elle est équilibrée.
Le Gabon ne peut être une société équitable que si elle respecte la valeur égale de tous les Gabonais. Partant, l'opposition alimentaire de Rio , tout comme le parti politique moutouki " ça suffit comme ça ", ne peuvent pas, dans un régime démocratique, être au-dessus des règles. Et cela nulle part au monde, ce n'est donc pas au Gabon qu'ils doivent l'être.
Nous ne terminerons pas ces quelques lignes sans interpeller également l'opinion nationale sur le comportement déshonorable et honteux de certains membres de la pseudo société civile.
En invitant chacun à réfléchir à ces éléments, nous exprimons le vœu que le Gabon redevienne un espoir pour tous les citoyens, que les Gabonais soient réconciliés autour de la plus belle des causes : la réussite de la génération nouvelle.
Que les enfants prodigues du Gabon rejoignent sans aucune crainte le bercail et contribuent à sa reconstruction. Que les fils et filles du pays déjà engagés dans sa reconstruction aillent de l'avant, et que les chiens aboient mais que la caravane de la justice, de la démocratie et de l'émergence passe.
VIVE LE GABON !
VIVE LE PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA !
VIVE LA PREMIERE DAME SYLVIA BONGO ONDIMBA !
Bonne fin d'année 2011.
MICHEL OGANDAGA
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27/12/2011
France: LE PARTI SOCIALISTE FRANÇAIS NAGE DANS LES ÉGOUTS
Quelques jours après la tenue du scrutin législatif au Gabon, le Parti Socialiste Français qui n'a dépêché aucun de ses membres sur le terrain s'est engagé à critiquer son organisation. C'EST UNE HONTE !
La question qui reste est de savoir pour qui roule le PS en diabolisant l'Etat Gabonais. Sans nulle doute, il est devenu la caisse de résonance des groupes de l'opposition alimentaire de Rio et leur suppôt du parti politique moutouki " ça suffit comme ça " ou il s'est laissé satelliser par eux . En tout état de cause, il s'est comporté comme un parti d'opposition au Gabon sans adresse fixe mais en quête d'agrement.
Il n'est pas normal que des gens aussi bien placés que Cambadélis chantent des notions aussi importantes telles " l'Etat de droit " comme de simples slogans et en même temps s'ingèrent dans la gestion politique et sociale du Gabon, affichant leur lot de mépris envers certains honnêtes citoyens du pays.
Quoi qu'il en soit, le Gabon ne peut céder à la distraction de certains politiciens qui n'existent que dans les médias. Les institutions du pays doivent fonctionner normalement. Mais au moment où la normalisation dans un pays qui sort d'une décennie d'immobilisme reste au départ problématique, il est évident que les champions du sommeil cherchent toujours à pêcher en eau trouble avant de se constituer par la suite en victimes (de leurs actes).
J'avais très récemment proposé à mes compatriotes un article qui montre les maladresses de certain chefs de la pseudo société civile qui, en connivence avec des politiciens antidémocratiques, ont décidés de faire tomber le Gabon dans une balkanisation .
Ils tentent d'embourber tout le monde dans cette folie sans épargner certaines organisations et organismes internationaux qui tombent l'une après l'autre dans les pièges de la politique destructive de certains ménopausées politiques Gabonais.
Les opposants alimentaires de Rio sont convaincus que les Gabonais se sont déjà imprégnés des principes démocratiques et que la guerre est définitivement exclue de la culture Gabonaise. Ils ont aussi à cœur que la population Gabonaise n'est pas prête à accepter que les frustrations d'un seul individu ou d'une clique de matérialistes deviennent une catastrophe nationale.
Mais un autre front reste exploitable : la communauté internationale et les médias étrangers.
C'est ainsi qu'ils viennent de réussir une autre victime de taille, le parti socialiste après d'innombrables autres coups avec les verts et bien d'autres.
Si le parti socialiste avait pris le soin de lire les nombreux avertissements que les Gabonais épris de paix ne cessent de prodiguer par rapport aux dérives incendiaires, antidémocratiques et mensongères du gang cancéreux opposition-société civile Gabonaise, elle aurait pu éviter ce scandale épouvantable.
Le Gabon n'est pas un Etat raté ou un « Failed State » où les chats jouent sans inquiétude sur la table. Non seulement c'est une nation capable de s'organiser et de se défendre mais aussi de contribuer à résoudre des défis internationaux , à l'image des brillantes prises de position de notre Président Ali Bongo Ondimba en faveurs du conflit ivoirien , lybien et le soutien de la Palestine .
Ce n'est donc pas le faux Moïse, andré mba obame hooligan accompli,et son vassal Marc Ona qui viendront demain ou après demain inquiéter les Gabonais.
Ça fait plus de deux ans , depuis la fin des élections de 2009 que la politique de mensonges et de montages a été injustement imposée par ce gang au peuple Gabonais.
Le gang a réussi à instauré une sorte d'hégémonie médiatique qui lui permet de contaminer facilement tout ceux qui lui prêtent oreille, surtout ceux qui sont moins informés sur la situation sociopolitique du Gabon.
Les opposants ont toujours voulu la naissance des rébellions. Ils les créent chaque jour à partir des studios, des permanences et des bureaux de la société civile-opposition. La rébellion n'existe que dans leurs têtes.
Les guides et les informateurs du Parti Socialiste ne sont pas intéressés par la démocratie, encore moins par le développement. Ils sont intéressés par la mort, par la guerre, par le malheur. Ils attisent la violence et encouragent le désordre comme ils l'ont fait récemment en appelant au boycott.
Quand les institutions de l'Etat ont pris les choses en mains, la pseudo société civile et leurs acolytes les politiciens ont fui, tout en continuant à exploiter chaque fait isolé pour amener le KO.
S'ils étaient des patriotes, ils auraient aidée le Parti Socialiste à découvrir l'autre image du Gabon , un pays qui en deux ans seulement après une décennie de torpeur parvient à battre le record en matière de reconstruction et de participation à la résolution des défis internationaux.
Le parti socialiste avait visiblement une mission spécifique , donner raison aux appétits du gang , qui sont la violence et la mort, comme des moyens de conquête du pouvoir que les Gabonais n'ont pas voulu leur donnée selon leur légitime appréciation. Sinon il se serait donné le temps de découvrir la vraie situation du pays.
Les Gabonais ont d'autres chats à fouetter. Des chantiers de grande envergure sont en cours à travers tout le pays.
Janvier 2012, le mois de la can 2012 verra l'utilisation d'au moins 2 stades modernes. Ils s'ajouteront à un millier d'infrastructures construites en quelques années seulement et sans la moindre contribution de nos opposants qui ne rêvent qu'à mettre à terre ses réalisations.
Les journalistes et les autres étrangers intéressés par le Gabon ont intérêt à rester vigilant par rapports à certains informateurs ou sources d'informations, journalistes, chefs de la société civile et des politiciens de l'opposition.
La paix, la stabilité et l'émergence du Gabon sont une perte pour eux.
Elles réduisent les chances de survie politique de certains aventuriers politiciens et sont une menace à l'afflux de fonds pour certaines organisations médiatiques et de la société civile. Et tous ceux qui se confient à eux doivent avaler cette culture de mensonge.
MICHEL OGANDAGA https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA
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25/12/2011
Gabon: GESTE DE SOLIDARITÉ DE LA PREMIÈRE DAME SYLVIA BONGO ONDIMBA AUX PERSONNES FRAGILISÉES
Libreville, le 25 décembre 2011.
En ces fêtes de fin d'année, la Première Dame a tenu à manifester sa solidarité vis - à vis des personnes âgées et des enfants abandonnés
Alors que le Président de la République Ali Bongo Ondimba et son épouse viennent d'organiser des Arbres de Noël dans l'ensemble du Gabon, la Première Dame a également tenu à porter une attention toute particulière aux personnes âgées et aux enfants abandonnés.
La Première Dame a ainsi décidé d'offrir des paniers garnis et des repas de Noel aux personnes âgées vivants dans des structures d'accueil, loin de leurs familles, telles que la Fraternité Saint Jean, les Sœurs bleues et le service Gériatrie du Centre Hospitalier Régional de Melen.
La Première Dame a également offert des jouets aux enfants pris en charge par l'association Arc-en –ciel et la Fondation Horizons Nouveaux, 2 structures oeuvrant en faveur de l'enfance vulnérable.
Le geste de solidarité et d'attention de la Première Dame à l'occasion de ces fêtes de fin d'année s'inscrit en droite ligne des actions qu'elle mène depuis plus de deux ans en faveur des plus défavorisés.
Plus d'infos :
http://www.fondationsylviabongoondimba.org/
https://www.facebook.com/pages/Sylvia-Bongo-Ondimba/15535...
presse@cabinetsbo.org
MICHEL OGANDAGA
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Gabon: La victoire du PDG aux élections législatives du 17 décembre 2011 est une victoire pour tous les Gabonais .
D'après les résultats définitifs des élections législatives du 17 décembre 2011, le Parti Démocratique Gabonais remporte 114 sièges sur les 120 que compte l'Assemblée nationale. Précédées par une campagne de 10 jours, ces élections se sont aussi déroulées dans un climat apaisé.
Vu les enjeux politiques de ces législatives, la victoire du Parti Démocratique Gabonais vient de témoigner encore une fois que la démocratie s'enracine de plus en plus au Gabon et que l'unité nationale est une réalité.
Le Président Ali Bongo Ondimba , à qui je présente d'ailleurs toutes mes vives félicitations, vient de démontrer à la face du monde qu'il est l'homme qu'il faut au Gabon , et que son œuvre s'est déjà gravée dans la mémoire de toute la population Gabonaise.
Des appels aux boycottes en passant par des tracts calomnieux et autres intimidations , rien n'a pu entamer la détermination des Gabonais à remercier celui qui s'est tant sacrifié pour le bien-être de tous les Gabonais depuis son élection à la magistrature suprême le 16 octobre 2009.
On le voyait à la télévision, mais très peu pouvaient anticiper le taux de participation que vient d'enregistrer l'élection de ce 17 décembre 2011. Ce taux de participation constitue une véritable douche froide pour ceux-là mêmes qui ne cessent de se gonfler aux médias, prétendant avoir été volés ce qu'ils n'ont jamais possédés.
Depuis 2009, le Président Ali Bongo Ondimba a montré un amour sans faille au peuple Gabonais, et ce dernier vient de le lui retourner, ceci constitue un véritable tournant dans la marche en avant du Gabon.
Les Gabonais veulent désormais un Président de parole, un Président d'actions, un Président de vision, bref, un Président de la République capable d'ériger le pays à un niveau de développement et de cohésion sociale respectable, après tant de décennies de sabotage et d'hésitation.
Les Gabonais ne supportent plus que des imposteurs viennent les narguer en leur promettant des châteaux en Espagne qu'ils n'ont eux-mêmes connus, ou en prêchant l'autodestruction.
le Président Ali Bongo Ondimba a travaillé avec la population, et cette dernière a réalisé combien avec un bon leader il y a lieu de très vite émerger .
Que rétorqueront maintenant les ménopausées politiques de l'opposition alimentaire de Rio et leurs suppôts du parti politique moutouki " ça suffit comme ça " ?
" Nous sommes plutôt DCD ! " diront-ils, car en effet la mort politique est la situation que vivent ces gens que je ne nomme pas, et qui tentent aujourd'hui le tout pour le tout pour sauver la parcelle d'honneur qui leur reste.
Je me félicite de la confiance que le peuple Gabonais vient encore une fois de placer au PDG. Je porte à la connaissance de l'opinion que cette victoire n'est pas seulement celle des Pédégistes mais celle de tout le peuple Gabonais, car son projet de société est inclusif.
Je tranquillise ainsi tous ceux-là qui, de près ou de loin, s'inquiètent de ce résultat, issu d'ailleurs de la détermination et de la volonté du peuple Gabonais, et les exhorte à respecter la loi, la seule susceptible d'apporter toute lumière à leurs éventuelles revendications.
Qu'ils se disent surpris par l'ampleur de cette victoire, compte tenu de leur prétendue composition politique sur la scène politique Gabonaise, je rappelle que la grandeur d'un parti politique ne se mesure pas en terme de déclarations médiatiques de nature à montrer son opposition farouche au parti au pouvoir, mais et surtout à l'aune du bilan et de l'adhésion massive des électeurs à un projet de société qui leur est proposé.
Un parti politique peut ne pas soutenir le PDG, mais il ne peut pas se passer de ce qui ressort de la volonté du peuple ; à moins que l'on serve les intérêts d'autres que le peuple Gabonais.
Une compétition politique est comme un match de football ; avant le coup de sifflet final, toutes les équipes sont toujours à égalité et, quelle que soit la qualité de joueurs que l'on aligne, seul le nombre de buts marqués détermine ainsi la victoire.
Si, en effet, le PDG a pu largement gagner ces élections, c'est d'une part grâce au bilan exceptionnel du Chef de l'Etat depuis 2009 et d'autre part à l'espoir que suscite le projet de société " l'avenir en confiance " du Président Ali Bongo Ondimba pour les années suivantes.
Le choix du peuple est impératif et irréversible quels que soient les intérêts que l'on défend ou poursuit. C'est le jeu de la démocratie.
Concernant le déroulement de ces élections, le PDG se joint à tout le peuple Gabonais et à tous les autres partenaires dans ces élections pour rendre hommage au travail louable de la CENAP, des agents de sécurité, des médias, et de tous les mandataires des différents partis politiques.
Leur franche collaboration a permis de relever certains manquements afin que ces élections se déroulent dans la paix, la sécurité et la transparence. J'en profite pour les inviter à redoubler d'efforts et à toujours œuvrer dans ce sens.
Il n'y a aucun doute que cette expérience servira tôt ou tard de modèle dans le monde et sur le continent en particulier
Aux autres membres des partis politiques, je réitère mon appel au calme et à leur esprit de patriotisme. Toutes sortes de rumeurs et d'incitations de nature à les distraire de leurs droits et devoirs doivent être dénoncées devant les instances habilitées. Le Gabon est notre terre commune, et chacun a sa part de responsabilité dans son entretien.
Pour ceux ou celles qui ont perdu cette vision au profit d'un Gabon fictif que leur décrit certains aventuriers, il n'est pas trop tard pour remettre les pieds sur terre et rejoindre les autres qui ont compris la valeur de la paix, de la sécurité, de la vraie unité nationale et de l'émergence pour tous, seules conditions à une démocratie, une justice et un développement durables dans notre pays.
Le temps des pratiques du passé est révolu. Seule la volonté du peuple prime. C'est pourquoi toutes les dispositions nécessaires doivent être mises en place pour faire respecter cette logique.
L'engagement du PDG dans ce sens reste toujours le même et sans équivoque : toujours veiller à ce que les élections soient les plus calmes et les plus honnêtes parmi toutes celles que le Gabon a connues dans son histoire. Cet engagement émane d'un agent qui considère que le peuple Gabonais demeure toujours son principal.
En conséquence, tout le monde, en particulier les Pédégistes, doit être vigilant pour que les stratégies que développent inlassablement certains agitateurs et spéculateurs tombent à l'eau. Aux partenaires et amis du Gabon, je me réjouis de leur incontestable soutien à ce processus démocratique et les en remercie sincèrement.
Tout en espérant qu'ils seront toujours là pour manifester leur solidarité envers le peuple Gabonais, seul sujet et objet de la démocratie et du développement, je compte sur leur présence et implication pour témoigner devant l'opinion nationale et internationale de ce qu'ils ont vu et vécu de leurs propres yeux au Gabon.
Que vive la victoire du PDG ! Vive le Président Ali Bpngo Ondimba !
Il ne nous reste plus qu'à faire un clin d'œil aux Gabonais pour qu'ils sauvegardent l'unité nationale et fassent la sourde oreille aux pyromanes et aux pêcheurs en eaux troubles qui cherchent à renvoyer aux calendes grecques l'élan sans précédent de sortie du sous developpement.
En réalité, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, les membres d'une bonne partie de la société civile Gabonaise sont constitués de citoyens avides de faire de la politique, anciens roitelets n'ayant plus de place au soleil , ils se cachent derrière la société civile mais adoptent des attitudes politiciennes comme si de rien n'était. Nous ne serions pas surpris de voir en 2016 un chef d'une prétendue association de la société civile transformer subitement sa pseudo association en parti politique et poser sa candidature aux futures élections présidentielles. Il faut prendre ces politiciens déguisés comme tels.
MICHEL OGANDAGA
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24/12/2011
Gabon : COMMUNIQUE FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 23 DÉCEMBRE 2011
A l'entame des travaux, le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a rendu un hommage au peuple gabonais pour le climat social apaisé qui a prévalu tout au long du déroulement du scrutin en vue des élections législatives du 17 Décembre 2011.
Il a, en outre, félicité l'ensemble des acteurs engagés dans le déroulement de ces élections qui se sont déroulées dans le calme et sans violence excessive, pour leur maturité politique et leur sens du devoir patriotique.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté les trois (3) projets de décrets suivants :
• le projet de décret déterminant les règles générales d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ;
• le projet de décret règlementant les dérogations relatives à la limite d'âge de départ à la retraite dans certains secteurs d'activités et de certains personnels régis par le Code du Travail ;
• le projet de décret portant désengagement du volet hospitalier de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
S'agissant du premier texte, il est pris en application des dispositions de l'article 213 du Code du Travail et détermine les règles générales d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail. Il vise à mettre en adéquation notre législation en matière d'hygiène et de sécurité au travail avec l'évolution socio économique notamment au regard de l'essor du tissu industriel gabonais.
Ses dispositions s'appliquent également à certaines dispositions de la loi n° 6/75 du 26 Novembre 1975 relatives à l'hygiène, à la santé et à la sécurité sur les lieux de travail.
Aussi, dans ses quatre (4) titres, le présent texte traite respectivement :
- des dispositions générales ;
- des mesures de prévention collective d'hygiène et de sécurité ;
- des mesures de prévention individuelle d'hygiène et de sécurité ;
- des dispositions diverses et finales.
Le second projet de texte, quant à lui, est pris en application des dispositions de l'article 62 du Code du Travail et règlemente les dérogations relatives à la limite d'âge de départ à la retraite dans certains secteurs d'activités et de certains personnels régis par le Code du Travail.
Ce projet de décret qui se compose de huit (8) articles vise l'harmonisation de l'âge de départ à la retraite des salariés du secteur privé avec ceux de la Fonction Publique dont l'âge de cessation définitive d'activités a été majoré à soixante (60) ans en application des dispositions de la loi n° 1/2005 du 04 Février 2005 portant Statut Général de la Fonction Publique.
Par ailleurs, compte tenu des particularités inhérentes à certains corps de métiers, cette limite d'âge varie de cinquante cinq (55) ans pour les salariés dont les tâches nécessitent des efforts physiques constants et peut être allongée à soixante cinq (65) ans pour d'autres corps de métiers exigeant une technicité plus élaborée ainsi que des fonctions de rang de directeurs pour le cas du secteur des assurances en vertu des dispositions de l'article 330-14 du Code CIMA ratifié par notre pays.
Enfin, le troisième décret fixe le cadre dans lequel devrait s'organiser le désengagement de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, du volet hospitalier, en vue de la rétrocession à l'Etat, des biens meubles et immeubles, ainsi que des personnels concernés.
MINISTERE DE L'HABITAT, DE L'URBANISME, DE L'ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de décrets :
• le projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et du Cadastre ;
• le projet de décret portant création et organisation de l'Agence Nationale de l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre.
S'agissant du premier texte, pris en application des dispositions de la loi n° 020/2005, il dispose de ce que le Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et du Cadastre assure l'exécution de la politique du Gouvernement en matière d'habitat, de logement, d'urbanisme, d'aménagements fonciers, de travaux topographiques, de cadastre foncier et de cartographie, en liaison avec les autres Départements Ministériels et les Collectivités Locales.
Le Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme, de l'Ecologie et du Développement Durable comprend :
- le Cabinet du Ministre ;
- le Secrétariat Général ;
- l'Inspection Générale des Services ;
- les Directions Générales ;
- les Services Territoriaux ;
- les Etablissements et Organismes sous tutelle.
Quant au second projet de décret, pris en application de la loi n° 020/2005, indique que l'Agence Nationale de l'Urbanisme des Travaux Topographiques et du Cadastre est un établissement public à caractère industriel et commercial jouissant de la personnalité juridique et de l'autonomie administrative et financière placé sous la tutelle du Ministère de l'Habitat.
L'Agence a pour missions :
- d'exécuter ou faire exécuter pour le compte de l'Etat, des collectivités publiques et des tiers, la production des terrains urbains et ruraux à bâtir ;
- de mettre en œuvre les plans des lotissements dans le cadre de l'exécution des programmes d'aménagement ;
- d'exécuter ou faire exécuter, en concertation avec les autres services compétents, les schémas directeurs, les plans et coefficients d'occupation des sols, et les plans d'aménagement ;
- d'effectuer les délimitations des zones en vue de la création de nouveaux lotissements ;
- d'assurer les opérations de délimitation du domaine public et privé naturel, artificiel, terrestre, maritime et fluvial de l'Etat ;
- de mettre à disposition les données techniques nécessaires à la détermination des impôts fonciers sur le bâti et le non bâti ;
- d'agréer les opérateurs exerçant dans les domaines de la topographie et du cadastre et en contrôler l'activité ;
- d'appliquer les normes et spécifications techniques dans les domaines relevant de sa compétence ;
- d'exécuter ou faire exécuter les travaux d'urbanisme, topographiques et du cadastre ;
- de réaliser ou faire réaliser, pour le compte de l'Etat, les travaux de densification des points d'appui cadastraux, en liaison avec l'Institut National de la Cartographie.
L'Agence comprend :
- le Conseil d'Administration ;
- la Direction Générale ;
- l'Agence Comptable.
MINISTERE DES TRANSPORTS
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant réorganisation du Comité National de Sûreté de l'Aviation Civile.
Pris en application des dispositions de l'article 51 de la Constitution, le texte susvisé vient renforcer le dispositif législatif et réglementaire en matière de sûreté de l'aviation civile.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l'a adopté, le projet de décret portant réglementation de la Condition d'Enfant de Troupe.
Les dispositions du présent décret permettent de mieux cerner la Condition d'Enfant de Troupe et fixent à celui-ci des perspectives de carrière.
Au sens du dudit décret, l'Enfant de Troupe est celui qui reçoit dans un cadre exclusivement militaire, un enseignement secondaire ou supérieur des classes préparatoires, ainsi qu'une instruction militaire.
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
Le Conseil a marqué son accord avec le projet de décret portant création et organisation de la Société de Patrimoine du Service Public de l'Eau Potable, de l'Energie Electrique et de l'Assainissement. Cette structure est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle technique du Ministre chargé de l'Energie et des Ressources Hydrauliques.
Au titre du présent décret, la Société de Patrimoine est l'instrument de mise en œuvre de la politique d'exploitation et de conservation de l'ensemble des équipements en matière d'énergie électrique, de ressources hydrauliques et d'assainissement en République Gabonaise. Elle est chargée de la production, du transport, de la distribution de l'énergie électrique, de l'eau potable et de l'assainissement des eaux.
La Société de Patrimoine comprend :
- le Conseil d'Administration ;
- la Direction Générale ;
- l'Agence Comptable.
MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'ELEVAGE, DE LA PÊCHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté cinq (5) projets de décret.
Il s'agit :
1) du projet de décret portant création de l'Agence de Collecte et de Commercialisation des Produits Agricoles en abrégé (ACCOPA).
Pris en application des dispositions de la loi n°020/2005 du 03 Janvier 2006, l'ACCOPA a pour mission générale de contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de collecte et de commercialisation des produits agricoles. Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère de l'Agriculture et sous la tutelle financière du Ministère du Budget.
Elle comprend pour son fonctionnement :
- Un Conseil d'Administration ;
- Une Direction Générale ;
- Une Agence Comptable.
2) du projet de décret portant création, attributions et organisation de l'Office National des Recherches, d'Introduction, d'Adaptation et de Multiplication du Matériel Végétal, en abrégé (ORIAM).
Pris en application des dispositions de la loi n°020/2005 du 03 Janvier 2006, l'ORIAM a pour mission générale de participer à la redynamisation de la production agricole, d'améliorer les rendements et d'assurer la croissance du secteur agricole dans l'économie nationale.
3) du projet de décret portant réorganisation des statuts de l'Office National du Développement Rural.
Cette réorganisation a pour objet de :
- mettre en conformité les statuts de l'Office avec la loi n°020/2005 du 03 Janvier 2006 fixant les règles de création, d'organisation et de gestion des Services de l'Etat ;
- mieux préciser les missions de l'Office ;
- renforcer la capacité de l'Office à s'acquitter avec efficacité de son mandat ;
- prendre en compte les changements intervenus dans l'environnement interne et externe de l'Office ;
- instaurer plus de rationalité et de transparence dans la gestion de l'Office.
- Promouvoir l'expertise nationale et relancer les activités de l'Office ;
- Amplifier l'impact de l'Office en élargissant ses alliances partenariats.
Pour ce faire, l'Office comprend :
- Un Conseil d'Administration ramené à 12 membres ;
- Une Direction Générale composée de :
• La Direction Administrative et Financière ;
• La Direction du Conseil Agricole et Rural ;
• La Direction des Aménagements Fonciers et de la production ;
• La Direction des Etudes et de la Recherche ;
4) du projet de décret fixant le statut juridique de l'Exploitant Agricole et de l'Exploitation Agricole en République Gabonaise.
Pris en application de l'article 112 de la loi n° 23/2008 du 10 Décembre 2008, le présent texte comporte trois (3) chapitres consacrés respectivement :
- à l'exploitant agricole ;
- à la forme juridique d'exploitations agricoles retenues que sont :
• l'Exploitation Agricole Familiale, en abrégé EAF ;
• l'Exploitation Agricole Individuelle, en abrégé EAI ;
• l'Exploitation Agricole Sociétaire, en abrégé EARL, encore appelé Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée.
5) du projet de décret portant réglementation du contrat Départemental d'Exploitation.
Pris en application des dispositions de l'article 112 de la loi n° 23/2008 du 10 Décembre 2008, le présent décret dispose que toute personne physique ou morale exerçant une activité agricole, au sens de l'article 7 de la loi n° 23/2008 du 10 Décembre 2008, peut conclure avec l'Etat un Contrat Départemental d'Exploitation.
Ce Contrat comprend deux (2) parties relatives :
- aux engagements de l'exploitant agricole dans les domaines de l'économie et de l'emploi, notamment pour la création ou la diversification d'activités agricoles, l'innovation et le développement des filières de qualité ;
- aux engagements de l'exploitant agricole dans les domaines de l'aménagement et du développement de l'espace rural, en vue notamment de préserver l'environnement.
Le Contrat Départemental d'Exploitation définit également la nature et les modalités des prestations de l'Etat en contrepartie des engagements pris par l'exploitant agricole.
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Suite à la présentation du Ministre, le Conseil a entériné le projet de décret portant création de l'Institut Technologique d'Owendo, établissement public à caractère technologique dont la mission principale est d'assurer les formations initiales et continues pour l'obtention du diplôme de Brevet de Technicien Supérieur (BTS).
Le présent décret traite outre les dispositions générales, de la création, de l'organisation des formations, des conditions d'obtention et la délivrance des diplômes, ainsi que des organes de gestion.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE LA FRANCOPHONIE
Le Ministre a sollicité et obtenu l'accord du Conseil des Ministres quant à la nomination de Messieurs :
• OYABI KHAZAME Aiman, en qualité de Consul Honoraire de la République Arabe Syrienne à Libreville ;
• HAROUNA Ibrahim, au poste de Consul Honoraire du Niger à Libreville.
MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DES HYDROCARBURES
Suite à la communication du Ministre, relative à l'exploitation du sable de remblai, le Conseil des Ministres a réaffirmé la mesure visant la fermeture définitive de toute exploitation des matériaux de carrière dans la zone nord de Libreville à compter du 1er Janvier 2012.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES
Le Conseil a autorisé un certain nombre de missions à l'étranger des membres du Gouvernement.
La notification de chaque mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE LA FRANCOPHONIE
- Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, avec résidence à Londres : M. Michel MADOUNGOU, Ministre Plénipotentiaire, précédemment Ambassadeur du Gabon au Cameroun, en remplacement de M. Omer PIANKALI, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
- Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près la République Fédérale du Nigéria, avec résidence à Abuja : M. Désiré KOUMBA, Conseiller des Affaires Etrangères, précédemment ambassadeur du Gabon en Inde, en remplacement de M. Bernardin HERVO AKENDENGUE, muté.
- Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près la République Bolivarienne du Venezuela et la République de Cuba, avec résidence à Brasilia : M. Jérôme ANGOUO.
- Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près le Royaume des Pays-Bas, avec résidence à Bruxelles : Mme Félicité ONGOUORI NGOUBILI, Conseiller des Affaires Etrangères.
-Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près la République des Philippines, avec résidence à Séoul : M. Carlos BOUNGOU, Conseiller des Affaires Etrangères.
- Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Gabonaise près la Principauté d'Andorre avec résidence à Paris : M. Germain NGOYO MOUSSAVOU.
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DU COMMERCE, DE L'INDUSTRIE ET DU TOURISME
SOCIETE COMMERCIALE GABONAISE DE REASSURANCE
- Président du Conseil d'Administration : M. Edouard VALENTIN.
- Directeur Général : M. Crépin GWODOCK.
MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DE L'INNOVATION ET DE LA CULTURE
UNIVERSITE DES SCIENCES DE LA SANTE
FACULTE DE MEDECINE
- Secrétaire Général Adjoint : M. Albert NGUIA.
ENSEIGNEMENT CONFESSIONNEL ISLAMIQUE
DIRECTION NATIONALE DE L'ENSEIGNEMENT PRIVE ISLAMIQUE
- Directeur National : Mme Issa POULERA, CAPES, précédemment Directeur Général Adjoint des Affaires Sociales.
- Directeur National Adjoint : M. Marcel KOUKA, Inspecteur Pédagogique du Premier Degré.
CABINET DU DIRECTEUR NATIONAL
- Secrétaire Administratif du Directeur National : Mme Aminatou MAMADOU, Diplômée de l'EPCA.
- Chargés d'Etudes du Directeur National : MM.
• Omar Ulrich NDOUONO, CAPES, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant ;
• BOUKA Yves-Bérenger, CAPES, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant ;
• Serge IFOUNGA, cumulativement avec ses fonctions d'Enseignant.
- Chef de Service Ethique : M. Jean Bernard DINZAMBOU, précédemment Coordonnateur des ACC à l'Inspection Circonscription Sud.
INSPECTION CENTRALE DE L'ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE
- Secrétaire Administratif à l'Inspection Centrale : Mme Awa BARKINDO, Diplômée de l'ENI.
- Chef de Service, Chargé des Missions de Contrôle des Services : M. Maurice NGADI, CAPES.
- Chef d'Inspection, Chargé des Enseignements du Pré primaire et Primaire : M. Jean Louis DIBANGOU, Inspecteur Pédagogique du Premier Degré.
- Chef d'Inspection, Chargé des Enseignements du Second Degré : M. PANGO François, Inspecteur Pédagogique du Second Degré.
DIRECTION DES ENSEIGNEMENTS DU PREMIER DEGRE
- Directeur des Enseignements du Premier Degré : Mme Nadine Isabelle MBADINGA née BORNAVES, CAPES.
- Chef de Service à l'Enseignement Pré Primaire et Primaire : M. Jean de la Croix BIBANA, Inspecteur Pédagogique du Premier Degré.
- Chef de Service Animation et Formation : Mme ADAMA MOHAMED, CAPLT.
DIRECTION DES ENSEIGNEMENTS DU SECOND DEGRE
- Directeur du Second Degré : M. Augustin Djameh EDOU BIYOGHO.
- Secrétaire Administratif à la Direction des Enseignements du Second Degré : Mme Fatou MAMADOU, CAPC, cumulativement avec ses fonctions d'enseignant.
- Chef de Service des Collèges et Lycées : Mme TAIROU épouse SOUAH SAIBOU MOUDJIBATOU M., PESDG.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
- Directeur des Ressources Humaines : M. Adamou HAMIDOU, CAPES.
- Chef de Service de la Gestion des Ressources Humaines du Premier Degré : M. MOUSSAVOU MOUSSOUNDA, Enseignant.
- Chef de Service de la Gestion des Ressources Humaines du Second Degré : M. MAMADOU SABIOU, CAPES.
- Chef de Service de la Gestion des Personnels Administratifs et d'Encadrement : M. BIVIGOU Charles, Conseiller Pédagogique du Premier Degré.
DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
- Directeur Administratif et Financier : M. Cléophas OLIGUI, Attaché des Services Economiques et Financiers.
- Chef de Service Comptabilité et Finances : M. Souleymane BOUBALA, Contractuel sous statut local.
LYCEE MOHAMED ARISSANI
- Censeur de la Vie Scolaire I : M. Ignace MORRY, CAPC.
- Censeur de la Vie Scolaire II : Mme Awa Oumarou DADA, CAPES.
- Intendant : M. MAVIOGA Guy-Roger, Professeur Adjoint d'Enseignement Normal (Mathématiques), en remplacement de M. Jean Roger NGUEMA NDONG, démissionnaire.
FIN
MICHEL OGANDAGA
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23/12/2011
Gabon : Conférence de Presse du PDG , Discours du S.G. Faustin BOUKOUBI .
Libreville, le 22 décembre 2011. A l’annonce par la CENAP des résultats des élections législatives du 17 décembre 2011 et de la très large victoire du Parti Démocratique Gabonais, 113 sièges sur 120, M. Faustin BOUKOUBI, Secrétaire Général du PDG, a tenu un point de presse au siège du parti ce jeudi 22 décembre 2011.
Le Secrétaire Général du PDG dans sa déclaration a principalement souligné que les résultats des élections sont l’expression de l’adhésion des Gabonais et Gabonaises à la politique de l’Emergence du Président Ali BONGO ONDIMBA.
« Cette victoire massive est tout simplement à la fois la reconnaissance de tout le travail accompli depuis 2009 et le renouvellement d’un mandat clair et sans ambigüité au Chef de l’Etat en lui assurant la majorité dont il a besoin pour poursuivre sa politique ambitieuse pour le développement du Gabon. » A déclaré le Secrétaire Général du PDG.
« Les Gabonais viennent de renouveler et d’étendre le contrat de confiance en une vision, en une stratégie, en un programme, en des projets, en des réalisations, en des ambitions à consolider et à partager. » C’est un nouveau signal fort et une marque de soutien au Président et à ceux qui ont choisi de l'accompagner. C'est une invitation au travail, à plus d'efforts, à plus de transformations sociales, économiques, culturelle. » A-t-il encore expliqué.
Veuillez trouver ci-dessous l’intégralité de l’allocution du Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais :
Mesdames, Messieurs de la Presse Ecrite, Audiovisuelle et Electronique,
Chers Camarades et Amis
Dans le strict respect du calendrier républicain, notre pays vient d'organiser dans la paix et la transparence les élections législatives de 2011, 5 années après celles de 2006.
Si beaucoup d'événements ont jalonné ces 5 années d'intervalle, il s'agissait d'un rendez-vous et d'une échéance certaines et connues que notre parti a su préparer, malgré des départs mais heureusement avec des arrivées, du sang neuf, de l'énergie, du dynamisme, davantage de place et de responsabilités pour les jeunes et les femmes.
Ce rendez-vous est une illustration de plus de la bonne santé démocratique de notre pays, du bon fonctionnement et de la solidité de nos institutions.
Son bon déroulement a permis aux Gabonais de remplir leur devoir civique en toute liberté et transparence. En permettant au PDG de renouveler sa majorité très confortablement, le peuple a montré le signe d'une adhésion de plus en plus réelle, forte et étendue à la politique de l'émergence initiée et conduite par le Président de la République, par ailleurs Président du PDG.
Cette victoire massive est tout simplement à la fois la reconnaissance de tout le travail accompli depuis 2009 et la confirmation d'un mandat clair et sans ambigüité au Chef de l'Etat en lui assurant la majorité dont il a besoin pour poursuivre sa politique ambitieuse de développement du Gabon.
Elle a été aussi possible car sous l'impulsion du Distingué Camarade Ali Bongo Ondimba, le PDG a su opérer les mutations et le saut qualitatif que nous impose le défi exaltant de l'émergence.
Pour notre parti la consolidation de l'Etat de droit passe nécessairement par la soumission au suffrage des électeurs selon un calendrier connu de toutes les parties prenantes avec les instruments juridiques, légaux, réglementaires et organisationnels qui existent. Il était important d'aller à ce rendez-vous avec toutes nos forces pour remporter une victoire qui ne fait l'ombre d'aucun doute.
Les partis ou personnalités politiques qui optent pour l'abstention, le boycott, les menaces et la politique de la chaise vide, masquent en réalité l'absence de projet, de programme, de réelle force sur le terrain. Ils ne constituent pas d'alternative crédible.
Le PDG est un parti de pouvoir, responsable, rompu à la compétition et debout devant l'adversité. Il vient de le démontrer dans chacune des provinces et dans chacun des départements du territoire national.
Notre tâche a été grandement facilitée par les promesses tenues du Chef de l'Etat avec ses séjours provinciaux , conseils de Ministres décentralisée et une politique de proximité constante et non circonstancielle comme ceux qui ont disparu de la circulation depuis les dernières apparitions électorales de 2009.
Conscient de son implantation nationale, de la qualité de ses militants, de la clarté de sa vision sous la direction du Distingué Camarade Ali Bongo Ondimba, notre Parti dont les représentants ont été choisis par les bases respectives s'est investi autour de son programme et de projets concrets, déclinés dans chaque circonscription, au contact permanent des populations.
C'est donc à la fois naturel, normal et objectif, face à la désertion de ceux qui n'ont d'offre politique qu'une prétendue alternative qui reste un slogan creux et démagogique que les populations qui ne croient qu'en ce qu'elles voient et vivent, aient décidé le samedi 17 décembre 2011, dans un raz-de-marée, de conforter la vision , la politique, la stratégie , le programme et les projets du Chef de l'Etat, en donnant à son parti les moyens de le soutenir durablement pour un avenir en toute confiance , celui du Gabon Emergent.
Ceux qui ont déclaré forfait sans cause fondamentale car nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, ne peuvent se qualifier au mandat honorable de représentation nationale.
Ils cherchent désespérément une bouée de sauvetage et la récupération d'une hypothétique abstention. Ils passent aux menaces, aux appels intempestifs à la grève générale. Tout cela reste peine perdue et antipatriotique.
Nous voudrions donc féliciter et remercier nos compatriotes de toutes convictions et obédiences politiques qui ont voté pour ou contre nous mais qui ont donné un cinglant camouflet aux partisans et apôtres du boycott et des menaces. Ils ont fait preuve de maturité, de capacité de discernement et de sagesse.
Les Gabonais ont démontré qu'ils n'ont pas oublié l'énorme passif d'insuccès, de ceux qui ont quitté les affaires à la 25ème heure et qui sont en quête d'une nouvelle virginité.
Les femmes et hommes de média avertis que vous êtes ont à coup sûr procédé à un tel exercice.
Lorsqu'on est majoritaire et qu'on se prévaut du taux d'abstention pour le clamer, on va aux élections pour faire de cette majorité un levier et une force parlementaire.
Le taux d'abstention est se détériore progressivement aussi bien au GABON qu'ailleurs, même du temps de leur gloire et il n'y a aucun lien de cause à effet entre une prétendue consigne d'abstention.
La réalité est là implacable : le PDG Parti du Président a la majorité.
Le Gabon avance, les GABONAIS vaquent à leurs occupations dans la sérénité, avec dynamisme et confiance et sauront s'ériger en défenseurs de la paix, de la stabilité et du développement de notre pays.
En ce sens, le PDG respecte et encourage l'opposition républicaine, qui défend fermement ses positions, qui s'assume dans ses spécificités, tout en respectant les lois en vigueur, à commencer par la constitution.
Le PDG maintiendra et tissera les fils du dialogue avec tous les partis, soucieux réellement du devenir des Gabonaises et des Gabonais et du pays dans son ensemble, notamment tous les partis de la majorité présidentielle et les partis de l'opposition qui s'affirmeront et agiront comme tel.
L'avenir du Gabon se construira mieux et durablement en développant toutes les complémentarités possibles entre toutes ses filles et tous ses fils.
Des manquements ont été relevés par les divers observateurs en vue d'une amélioration de notre système électoral, de son organisation, de son déroulement. Nous en tiendrons compte, chacun dans son rôle, ses missions et son niveau dans un souci de modernisation et de transparence accrues.
Mesdames, Messieurs,
A l'analyse des résultats de ces élections, capitales pour l'avenir de notre pays, nous éprouvons un double sentiment, de satisfaction bien évidemment, mais aussi de responsabilité.
En mettant entièrement l'avenir du GABON et des Gabonais entre nos mains, le peuple nous fait totalement confiance.
Les Gabonais viennent de renouveler et d'étendre le contrat de confiance en une vision, en une stratégie, en un programme, en des projets, en des réalisations, en des ambitions à consolider et à partager.
C'est un nouveau signal fort et une marque de soutien au Président et à ceux qui ont choisi de l'accompagner.
C'est une invitation au travail, à plus d'efforts, à plus de transformations sociales, économiques.
Ce plébiscite de l'action du Président depuis deux ans est en outre un encouragement du Chef de l'Exécutif à accélérer le rythme des reformes et réalisations engagées.
Les Gabonais espèrent ainsi parvenir à une prospérité partagée qui permette à tous et à chacun de trouver son compte.
Le Président de la République est en conséquence appelé à réviser opportunément le dispositif humain et structurel à tous les niveaux, autrement dit, améliorer davantage la gouvernance.
Comme on peut le constater, c'est le PDG qui est toujours sur la sellette, quand bien même les missions en cause relèvent de la compétence du gouvernement.
Nous avons conscience que la large majorité que nous a octroyée le peuple gabonais ne doit pas nous autoriser à faire preuve de laxisme, de complaisance, de laisser aller, bien au contraire, car la responsabilité de la marche du pays nous incombe.
De ce fait, nous entendons jouer pleinement notre rôle en mettant en œuvre des mécanismes de suivi, d'évaluation, de révision, voire de sanction de l'action gouvernementale.
Cela signifie pour les députés une responsabilité plus accrue, pleine et entière.
Ce rôle essentiel de mandataire démocratique doit être pris à sa juste mesure en s'élevant du stade de candidat élu du PDG en député de toute une circonscription et en député tout simplement de toute une nation avide d'une prospérité partagée.
Grâce au renouveau au sein du PDG, à l'arrivée d'hommes et de femmes neufs à côté d'hommes et de femmes d'expérience, le Parlement jouera son rôle législatif fondamental et accompagnera le Chef de l'Etat dans sa mission de réforme et de progrès de notre cher pays.
Pour ce, nous devrons cultiver et ancrer la proximité de tout instant et prendre à bras le corps les aspirations de tous nos concitoyens, tout en consolidant la concorde, la cohésion nationale retrouvée après la parenthèse malheureuse du repli identitaire de 2009. Voilà notre nouvel engagement fort et solennel.
Mesdames et Messieurs,
D'ores et déjà je vous souhaite une bonne et heureuse année 2012, sur le chemin de l'Emergence du Gabon.
Merci pour votre attention et je me mets à votre disposition pour vos questions.
Faustin Boukoubi , Sécrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais.
MICHEL OGANDAGA
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18/12/2011
Gabon: LECTURE ET LEÇONS D'UNE ÉLECTION !
La cause a été entendue et bel et bien entendue !
Les actes posés par le Président Ali Bongo Ondimba en deux ans de mandat, les réalisations visibles , même pour ceux qui refusent de voir la réalité en face, la confiance des populations en son Chef qui a une vision, un projet de société, des programmes et des ambitions pour le pays et une volonté sans équivoque de faire bouger les lignes et d'inscrire de nouveaux paradigmes, ont fini par convaincre les plus sceptiques.
Oui le scepticisme existe alimenté et conforté par une caste politique incapable de voir plus loin que ses intérêts propres et immédiats, rentière et obnubilée par les postes et sinécures.
Ces opposants de la toute dernière heure qui ont joui de tous les honneurs et biens de la République sont ceux là qui avaient appelé au boycott, proféré des menaces, promis la terreur.
Ce sont ceux là même qui des décennies durant ont occupé toutes sortes de postes et ministères et qui aujourd'hui déplorent le manque de logements, l'absence d'infrastructures routières, sociales, économiques durables.
C'est cette manière de faire la politique et cette gente qui croit que tout lui est due que les Gabonais viennent de sanctionner et d'exclure du jeu politique.
Gabonaises et Gabonais viennent de les départager avec un Président volontariste à souhait, proche de ses concitoyens, qui a pris le temps de faire le tour des provinces et départements du pays, fidèle à une promesse de campagne mais aussi par devoir et nécessité.
Cela les populations y ont été sensibles car témoins des transformations graduelles qui se font dans leur quotidien, lentement, sûrement, durablement.
Un proverbe africain dit que lorsque celui qui vous promet le diner vous donne déjà le petit déjeuner, le déjeuner et le gouter, vous avez des raisons de lui faire confiance.
Il n'y a pas un seul secteur de la vie nationale, des fondamentaux que sont la bonne gouvernance, la justice, l'équité au volet économique, social, éducatif, culturel, sportif qui n'ait pas évolué dans le bon sens au vu et au su des populations.
C'est devenu une banalité dans les foyers, lieux de travail et lieux publics que d'entendre dire que si tous ceux qui, sur le tard, promettent monts et merveilles aux Gabonais, avaient fait un minimum de travail au lieu de leur propre promotion sociale et patrimoniale et surtout autant qu'Ali, comme on le nomme affectueusement, le Gabon aurait déjà été émergent.
Ces caciques et nihilistes de la politique politicienne n'avaient cure des préoccupations des populations. Bénéficiant de la confiance, de la générosité et de l'indulgence du défunt Président Omar Bongo Ondimba, ils n'en ont fait qu'à leur tête et pour leur poche. Cela s'appelle de l'abus de confiance pour dire le moins.
Les Gabonais n'étant point amnésiques et sachant distinguer la bonne graine de l'ivraie, hument le vent d'un profond changement dont les contours sont esquissés à travers de nombreux exemples :
° CNAMGS
° Hôpitaux
° Mesures pour l'Education : gouvernance, infrastructures, amélioration des statuts
Journée Internationale des Veuves
Réforme de l'habitat et guichet unique
Réalisations de la CAN 2012
L'issue des élections législatives ne pouvait être autre avec d'une part le camp présidentiel et son projet du Gabon émergent ainsi qu'une opposition responsable et patriote et d'autre part une opposition crypto-personnelle, tardive, sans offre alternative, médiocre, affabulatrice et divisée.
Une élection ne se gagnant pas sur ces bases, ces messieurs et certains de leur acolytes d'une prétendue société civile ont compris face à la marche de l'émergence qu'ils se feraient ridiculiser en allant à un scrutin transparent, avec le double des observateurs qui ont assisté aux présidentielles.
Ils savaient que toutes leurs théories et prétentions chimériques et fumeuses de victoire aux présidentielles allaient fondre comme beurre au soleil.
Quand on n'a pas de programme articulée autre que sans biométrie pas de vote alors qu'on a soi-même eu la responsabilité de mettre la biométrie en place, on ne peut guère convaincre ?
Quand on a été le Premier Ministre le plus incompétent du pays et du continent par les hasards de l'histoire, on arrive difficilement à se faire élire conseiller municipal, a fortiori député.
Quand on a été Ministre de la construction, des télécommunications et que sais-je encore et que l'on voit le passif légué aux jeunes générations, on ne peut pas claironner très haut.
Quand en toute lucidité on se rend compte qu'on a plus fort que soi en face et qu'on fait une alliance de circonstance au dernier moment pour espérer avoir des soupçons de chance d'accéder à la magistrature suprême, on se fait laminer.
De peur que l'histoire se répète et de plus belle manière, on fuit le terrain de la confrontation politique démocratique pour se réfugier derrière des menaces, des mensonges, le tribalisme et la haine, au mépris des valeurs fondamentales d'unité et de paix ; caractéristiques de notre pays.
Alors on prône le vandalisme, à défaut de conduire les troupes préposées au sale boulot.
Alors on fait le malade imaginaire tropical lorsque l'on tombe sous le coup de la loi et on envoie des photos pathétiques prises à son chevet pour subitement se retrouver en convalescence bavarde et inarticulée sur un plateau de télévision.
La chanson le dit : on vous connait, les Gabonaises et les Gabonais qui seuls décident de leur avenir vous ont connu et pratiqué et vous ont envoyé d'office à la retraite.
Le signal qu'ils ont émis en direction du Chef de l'Etat est un message de confiance, d'encouragement et d'espoir.
Oui il faut avancer sur les chemins de l'émergence, des réalisations programmées, conduites avec talent, transparence et efficacité sur l'étendue du territoire national.
Oui il faut chaque jour davantage faite face aux préoccupations de toutes couches de la population, répondre aux besoins exprimées, partager le confort et la prospérité, offrir des opportunités aux uns, aux autres, à tous.
Oui il faut rester fidèle au langage de la vérité en ne cachant pas les difficultés mais en les prenant en charge avec courage et détermination pour leur trouver des solutions conformes à l'intérêt général.
Oui il faut davantage de travail, d'efforts, d'imagination, d'organisation et de rigueur, chacun là où il sert la Nation.
Le Gabon change, le Gabon continuera à changer grâce à ce bail et contrat de confiance renouvelé, consolidé et étendu, sous la conduite d'Ali Bongo Ondimba, symbole d'un nouveau leadership.
MICHEL OGANDAGA
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Gabon: ÉLECTIONS LÉGISLATIVES , LA VÉRITÉ DES CHIFFRES.
Certains cercles de l'opposition boycotteuse et en réalité craintive du verdict des urnes commence à se répandre sur le succès supposé du boycott ou de la pseudo abstention au cours des élections législatives.
Pour la vérité et au nom des principes de transparence démocratique et historique , voilà la réalité des chiffres :
De 1990 à 2011, le Gabon n'a vécu que quatre (4) élections à forte participation avoisinant des pics de 80% :
° législatives de 1990,
° présidentielle de 1993,
° locales de 1996 (suite aux Accords de Paris)
° présidentielle de 2009;
Pour les autres scrutins, les taux de participation ont toujours été faibles:
° législatives de 1996 (26%);
° présidentielle de 1998 (34%);
° législatives de 2001 (13%); locales de 2002 (11%);
° présidentielle de 2005 (42%);
° législatives de 2006 (12%);
° locales de 2008 (16%);
° législatives partielles de 2010 (8%).
Ces faibles participations n'ont pas attendu que l'hooligan 1er André Mba Obame devienne opposant et qu'il aille faire les gros yeux sur le plateau d'Africa 24 et invite les Gabonais à rester chez eux.
En qualité de Ministre de l'Intérieur sa responsabilité ne saurait être occultée ni pour ces taux qu'il décrie alors qu'il était en première ligne, ni pour la non instauration de la biométrie en son temps.
Il n'a pas fallu aussi attendre que le chef du parti politique moutouki " ça suffit comme ça " Marc Ona Essangui s'active.
Pour le reste, l'hooligan 1er Mba Obame André nous avait publiquement promis, en " pesant ses mots ", qu'il disposait des " moyens pour empêcher la tenue de ce scrutin ".
La montagne a accouché d'une souris car par " moyens " nous n'avons vu que cette invite pathétique aux Gabonais de " rester chez eux " et des actes isolés de vandalisme.
C'est le spectacle permanent du ridicule.
MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/
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Gabon: MENSONGE ÉHONTÉ ET GROTESQUE DE MARC ONA ESSANGUI
MARC ONA ESSANGUI CHEF DU PARTI POLITIQUE MOUTOUKI " ça suffit comme ça " TENTE DE RATTRAPER L'ECHEC DE LEUR APPEL AU BOYCOTT PAR UN TRAFIC DES CHIFFRES AVANT LES VRAIS RESULTATS .
En bon disciple de son tortionnaire d'alors Mba Obame André , le masochiste politicien en cagoule , Marc ONA ESSANGUI , a pondu un communiqué annonçant des chiffres préfabriqués et revendiquant un succès d'un boycott et d'une abstention qui n'ont existé que dans ses rêves et cauchemars les plus fous.
Ne représentant absolument rien d'autre si ce n'est sa propre personne, ce politicien cagoulé qui se cache sous le manteau de militant de la société civile prend ses rêves pour des réalités.
A part quelques actes de vandalisme d'un Myboto à Mounana ou d'un groupuscule d'hommes de main de son acolyte André Mba Obame, l'opposition qui promettait la terreur et la frayeur s'est simplement terrée et n'a d'autre ressource que d'utiliser son bras armé pour un communiqué sans impact ni incidence sur la majorité qui sera confirmée et consolidée au terme du scrutin au vu des tendances recueillies à cette heure.
Mar ONA ESSANGUI et ses vassaux ( Georges MPAGA , Dieudonnée MINLAMA MINTOGO , Alain MOUPOPA , Paulette OYANE ONDO ) sont les seuls et vrais hors-la-loi.
Si comme ils le prétendent par fanfaronnade ils ont pu convaincre 95% des Gabonais de se défourner du vote, il eut été plus facile de transformer cette majorité virtuelle et fictive en suffrages pour une majorité parlementaire.
Marc ONA et compagnie eux parlent et mentent de façon éhontée.
Ce sont les mêmes énergumènes qui disaient que le Gabon ne serait jamais prêt pour la CAN et dont les mentors se remplissent aujourd'hui les poches en faisant de la Can business ;
Ce sont les mêmes zozos qui nous promettaient l'enfer, feu et sang. Ils se sont terrés comme des lapins.
Il ne se passera rien sinon des gesticulations d'un groupuscule minoritaire, activiste, aigri d'amuseurs de galerie et élèves professionnels du ridicule.
Quand on n'a pas le courage et le sens civique d'aller aux compétitions électorales, on la boucle.
Les appels désespérés au soutien que vous n'aurez jamais ni des Gabonais, ni de la Communauté internationale sont peine perdue car tout ce que vous avancez est imagination, fabrication, prévarication et mensonge.
Ôtez le manteau civil et revêtez vos habits de politiciens véreux et couards.
QUE LE DIABLE VOUS EMPORTE !
MICHEL OGANDAGA http://michelogandaga.blog.fr/
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17/12/2011
Gabon-Alerte Infos: Les Hommes de Mains d'André Mba Obame Sèment la Terreur dans les Quartiers et Déchirent les Cartes des Électeurs !
Alerte infos: Nous venons d'apprendre de sources dignes de foi, que les lieutenants d'André Mba Obame auraient débuté leurs opérations d'intimidation des gabonais dans plusieurs villes du Pays.
On nous signale notamment que certains d'entre eux ont commencé à semer la terreur dans le Woleu-Ntem, à Mounana et une partie de Libreville. Leur mode opératoire est le suivant:Les électeurs sont intimidés et sommés de déchirer leurs cartes d'électeurs sous la menace, en échange de 10 à 30 milles francs CFA
Voici deux des sms qui circulent dans le pays: " Si tu veux passer de bonnes fêtes de fin d'années, file ta carte d'électeur et tu auras une belle cagnotte ".
Deuxième sms: " Si tu veux vivre, reste chez toi "
Il s'agit d'actes antirépublicains et inacceptables, qui viennent d'être dénoncés par de nombreux jeunes ayant refusé de se prêter à ce jeu d'incivisme. C'est une Honte !
Que Monsieur Mba Obame et ses amis géronto-PDGistes sachent que l'opinion nationale et internationale sont prises à témoins, et que leurs crimes contre la Démocratie gabonaise ne demeureront pas impunis!
Monsieur André Mba Obame, vous avez peut-être oublié les poursuites judiciaires qui ont été engagées contre vous du fait de votre crime de haute trahison et pour lesquelles vous avez réussi à fuir, mais sachez que la Justice Gabonaise ne vous oubliera pas, vous rendrez des comptes aux gabonais un jour. Car en incitant le peuple à la violence et la barbarie dont vous êtes un des pères fondateurs, vous créez les germes de votre prochaine inculpation!
Pour démontrer aux yeux du monde votre degré de machiavélisme, vous avez osé narguer les gabonais en simulant une sciatique paralysante, suscitant à la fois émotion et compassion des autorités judiciaires et même politiques de notre pays qui vous ont laissé sortir du territoire par une mesure de clémence, pour officiellement vous faire soigner, alors qu'il s'agissait en réalité d'aller vous requinquer et rire aux éclats en Afrique du Sud par moquerie des gabonais.
Mais sachez une chose, vous avez une fois de plus réussi à manipuler certaines consciences, mais vous ne parviendrez jamais à réaliser votre rêve qui est de déstabiliser le système politique gabonais. Si vous avez échoué en étant de l'intérieur, sachez que de l'extérieur désormais, ON VOUS CONNAIT !
MICHEL OGANDAGA
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16/12/2011
Gabon: VOICI POURQUOI LES GABONAIS DOIVENT ALLER VOTER SAMEDI 17 DÉCEMBRE 2011 . VIVE LE PDG VIVE - VIVE ALI BONGO ONDIMBA .
Quels sont les enjeux d'une élection dans une démocratie ? Pour tout électeur cette question est essentielle et amène une seule réponse valable : se prononcer sur les programmes présentés par les différents partis politiques. A condition que les partis politiques aient réellement des propositions pour le développement de leur pays et l'amélioration concrète des conditions de vie de leurs compatriotes.
Hormis une certaine opposition irresponsable et qui préfère se placer elle-même hors la loi plutôt que d'apporter sa pierre à la construction d'un nouveau Gabon, les Gabonais sont placés devant un choix très simple :voter pour l'opposition républicaine historique rangée derrière la barrière de l'UPG mais qui ne propose pas grand-chose ou donner au chef de l'Etat la majorité dont il a besoin à l'Assemblée Nationale pour poursuivre son ambitieux programme de développement.
Parce que depuis qu'il a été élu le Président Ali Bongo Ondimba ne cesse de travailler et de mettre en œuvre le projet de société « l'Avenir en Confiance » qu'ont choisi les Gabonais, se montrant particulièrement attentif à respecter scrupuleusement ses promesses, les premiers résultats sont visibles pour chaque Gabonais.
Voici un rappel des mesures phares lancées par un Président, qui se distingue déjà dans l'histoire du Gabon comme étant celui qui a de loin initié le plus de réformes et de chantiers en un laps de temps aussi court, dans des domaines majeurs qui touchent directement l'amélioration des conditions de vie des Gabonais : la santé, l'éducation, les infrastructures de transport et le logement.
La Santé pour tous
Depuis son accès à la Présidence de la République gabonaise en 2009, le président Ali BONGO ONDIMBA a fait de la santé une de ses priorités. Les deux grands axes de cette politique sont la restructuration des services hospitaliers et l'extension de soins de qualité à tous.
La restructuration des services hospitaliers a lieu à l'échelle nationale : agrandissement, rénovation, modernisation. Elle vise également à renforcer le lien entre toutes les structures médicales (dispensaires, CHU nationaux, centres hospitaliers régionaux). L'objectif de ce maillage est d'écourter les temps de prise en charge des malades :
° le renforcement des capacités d'accueil de l'hôpital des armées
° le renforcement des capacités d'accueil du centre hospitalier de Libreville
° la spécialisation de l'hôpital Jeanne-Ebori, dans la santé maternelle et infantile
° la spécialisation du CHU d'Owendo dans la traumatologie et l'orthopédie
° la spécialisation du CHU d'Angondjé dans la cancérologie
° la rénovation et l'agrandissement du CHR Amissa Bongo près de Franceville
° la création d'un CHU international à Lambaréné
De plus, chaque chef-lieu de département sera doté de son propre centre de santé afin de prendre en charge les malades des différents villages situés dans le rayon de ce dernier. La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) agit d'ailleurs comme un accélérateur, dans la mesure où nombre des infrastructures de santé prévues à cet effet seront revalorisées et mobilisées au service des structures de santé locales. L'acquisition d'ambulances de réanimation et d'hélicoptères en province (Franceville) est une des marques de cette volonté de garantir le transport rapide des malades.
En matière de distribution et d'approvisionnement en produits pharmaceutiques, c'est un choix identique qui a prévalu. Il existe, dans chaque région, un office pharmaceutique régional à l'exemple de celui de Lambaréné, dont la mission est d'approvisionner les centres de santé. Le niveau national est assuré par la Pharmacie nationale, qui se charge d'assurer l'approvisionnement des pharmacies régionales.
L'extension de soins de qualité pour tous s'est matérialisée par :
° L'instauration en cours de la couverture vaccination et de l'assurance maladie par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) pour tous les Gabonais ;
° L'établissement progressif de la gratuité des frais d'accouchement ;
° La lutte contre le VIH/Sida : création de centres de traitement ambulatoire dans chaque province du Gabon, prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida, gratuité du dépistage, mise en place d'un programme d'achat des médicaments antiviraux et prévention à l'attention des jeunes.
Une éducation de qualité
L'investissement dans ce secteur est considéré comme fondamental dans le processus de développement économique et social de tout pays. C'est pour cette raison que le Président en a fait un des grands projets de son mandat et une des pierres angulaires de son projet de société « l'Avenir en Confiance » avec pour objectif d'offrir une éducation de qualité au plus grand nombre.
Son premier acte fort a été d'organiser en mai 2010, les Etats Généraux de l'Education, de la Recherche et de l'Adéquation Formation-Emploi, afin de faire un diagnostic et une évaluation dans ce domaine. Il s'en est suivi un important programme d'investissements, actuellement en cours, dans le primaire, le secondaire et l'enseignement supérieur :
° Enseignement primaire : renforcement de la formation des enseignants, enseignement pré-primaire obligatoire, initiation aux sciences, à l'informatique et aux langues ;
° Enseignement secondaire : augmentation des capacités d'accueil avec la création de collèges et de lycées, priorité donnée à l'enseignement scientifique avec la création des lycées d'émergence scientifique.
° Enseignement supérieur et recherche : création et décentralisation d'universités et de grandes écoles sur l'ensemble du territoire nationale (Université de Port-Gentil, Institut du Pétrole de Port-Gentil, Université d'Oyem spécialisé dans l'Agriculture, Ecole Nationale d'Administration (ENA) à Fougamou, Ecole Nationale des Arts et Manufactures (ENAM) à Mbigou, Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) à Koulamoutou, Ecole Nationale des Eaux et Forêts à Makokou et Institut National de la Poste, des Technologies, de l'Information et de la Communication(INPTIC), à Franceville).
A titre d'exemple, un vaste chantier a été entamé à l'Université Omar Bongo avec la construction en cours d'une nouvelle Bibliothèque Universitaire, un nouvel amphithéâtre, et de nouveaux logements.
Autre réforme majeure, la restructuration complète du système des bourses et stages. Répondant à la fois à la nécessité de lutter contre la corruption, d'améliorer les conditions d'étude des étudiants et de veiller à une meilleure adéquation entre formation et emploi, avec un accent mis sur les besoins de l'économie gabonaise. Les bourses ont ainsi été revalorisées de 25% au Gabon et de 10% en France.
A cela s'ajoute les initiatives menées par la Première Dame, Sylvia BONGO ONDIMBA. Sa fondation soutient la jeunesse à travers des actions éducatives complémentaires à celles des parents et de l'école. A cet effet la Première Dame a procédé à des distribution de manuels scolaires, fournitures, et calculatrices scientifiques dans différents établissements de la capitale...
Le développement des grandes infrastructures de transport
Indispensables pour le développement du Gabon et la diversification de son économie, l'Etat a énormément investit depuis 2009 dans les grandes infrastructures de transport sur l'ensemble du territoire national.
Priorité dans ce domaine, le réseau routier du Gabon est en pleine rénovation et extension avec l'accélération de la deuxième phase du PARR (Programme d'Aménagement du Réseau Routier). Les objectifs de ce programme sont :
° de doter le Gabon à l'horizon de 2016 de 3663 km de routes bitumées de qualité (soit 30% de son réseau routier) qui supportera 80% du trafic national de biens et de personnes ;
° de développer les axes nord-sud et est-ouest ;
° d'assurer les liaisons aux frontières avec le Congo, le Cameroun et la Guinée Equatoriale.
Les travaux actuellement en cours concernent 601 km pour un budget de 523,940 milliards XAF : route du Cap Estérias ; route Moanda – Bakoumba ; route Fougamou – Mouila ; route Ndendé – Lébamba ; route la Léyou – Lastoursville ; route Maiengué – Fougamou ; route Nationale 1 (PK 12 – Ntoum – Bifoun) ; route Tchibanga – Mayumba ; construction du pont sur la Banio.
Les travaux en voie de démarrage se portent sur 803 km pour un budget de 670,600 milliards XAF :
route Ndjolé – Médoumane ; route Akiéni – Okondja ; route Lalara – Koumaméyong ; route Port Gentil – Mandorové ; route Mouila – Ndendé ; route Ndendé – Tchibanga ; route Oyem – Mongomo ; route Alembé – Mikouyi et le contournement sud de Libreville (PK 15 – Owendo).
Le Gabon s’est par ailleurs doté d’un fonds spécialement dédié à la maintenance de l’ensemble de son réseau routier.
D’importants chantiers ont également été initiés pour le transport aérien (nouvel aéroport international de Libreville à Andémé ; agrandissement des aéroports de Franceville et Port-Gentil, création d’une nouvelle compagnie aérienne pour mieux assurer les liaisons internes) et au niveau des infrastructures portuaires (modernisation et agrandissement du port d’Owendo).
Le logement au cœur des priorités
Promesse phare du Président Ali Bongo Ondimba pendant la campagne électorale de 2009, la construction de 5 000 logements par an est sur le point de débuter. La restructuration de fond de l’ensemble de ce secteur en 2010 et 2011 va permettre de rattraper le retard initialement pris en repartant sur des bases saines. Les principales mesures dans ce domaine sont :
° le limogeage de l’ensemble du personnel du Ministère de l’Habitat pour mettre fin à une corruption généralisée et réorganisation du Ministère ;
° la simplification de la procédure pour obtenir un titre foncier qui passe de 134 à 7 étapes la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ;
° le nettoyage du cadastre avec la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ; - la création d’un Conseil National de l’Habitat pour coordonner et accélérer la construction des logements ;
° la mise en place de plans d’urbanisme détaillés sur l’ensemble du territoire national pour améliorer l’environnement de vie (logement, routes, hôpitaux, écoles,…) dans les villes gabonaises.
Concrètement sur le terrain les premières zones de construction autour de Libreville ont été sélectionnées. Les travaux ont d’ailleurs déjà commencé au quartier d’Agondjé pour la création d’un quartier de « développement durable », unique en Afrique, qui se caractérisera par la mixité sociale et la mise en place de toutes les infrastructures socio-économiques dès le départ (routes, centres de santé, écoles, zones de loisirs). Un accord a d’ailleurs été signé avec le groupe américain International Development Corporation (IDC) pour financer la viabilisation des terrains pour 5 000 logements. En tout, 10 000 logements sociaux vont être prochainement construits : la moitié au nord de Libreville et l’autre en face de la Zone Economique Spéciale de Nkok.
Le sport
Enfin, à la veille de l’accueil par le Gabon de la Coupe d’Afrique des Nations, comment ne pas parler des nouvelles infrastructures dont se dote le pays et qui bien au-delà de la compétition continentale de football profiteront à la jeunesse et à tous les Gabonais, ainsi qu’au développement du tourisme :
° le nouveau stade omnisport de l’Amitié à Libreville d’une capacité de 40 000 places ;
° la rénovation du stade de Franceville d’une capacité de 22 000 places ;
° la rénovation du stade omnisport Omar Bongo Ondimba de Libreville qui est transformé en complexe sportif ;
° 6 stades d’entraînement dans les provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué ;
° la construction d’un complexe sportif ultra moderne à Bongoville ;
° 6 résidences pour les joueurs ;
° Plusieurs hôtels construits et rénovés à Libreville et à Franceville.
Voici donc brièvement présentés les chantiers majeurs pour les Gabonais lancés depuis près de deux ans par le chef de l’Etat et qui changent déjà le visage du Gabon. Voici un programme qui repose sur des réalisations concrètes que les Gabonais peuvent juger. Voici l’enjeu de ces élections et pourquoi il est essentiel pour chaque citoyen d’aller voter.
Coalition du changement pour le Gabon
MICHEL OGANDAGA
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14/12/2011
Gabon: Agression de l'Ambassadeur du Gabon aux usa , Le Pédophile Léon Obame risque 10 ans de prison .
Un activiste gabonais a été arrêté parce qu'il aurait agressé l'Ambassadeur du Gabon au Nord-Ouest de Washington.
Leon Obame, 45 ans, a été accusé d'agression d'un fonctionnaire étranger après que la police des Services Secrets des USA eu dit qu'il a frappé d'un coup de poing l'Ambassadeur Michael Moussa-Adamo lors d'une manifestation devant l'Ambassade vendredi.
Selon un rapport de l'arrestation, Léon Obame fut l'une des six personnes qui protestaient à l'extérieur de l'Ambassade sise au 1630 Connecticut Avenue, NW. Léon Obame était vêtu d'un costume et criait à travers un mégaphone.
Autour de 11:30, l'Ambassadeur Michael Moussa-Adamo est sorti de l'immeuble de bureaux qui abrite l'Ambassade lorsque Léon Obame lui a asséné un coup de poing et jeté à terre, selon les documents tenant lieu d'accusation.
Un témoin a dit aux policiers qu'il a observé l'Ambassadeur se faisant agressé et poussé sur une bicyclette avant d'atterrir dans la rue, indique la police.
Moussa-Adamo était couché sur le trottoir de la rue, tandis que Léon Obame a continué à crier sur lui tout en agitant un drapeau, a indiqué la police.
L'ambassadeur a subi une coupure sanglante sur le pont de son nez et un gonflement de la joue gauche.
La police des Services Secrets a menotté Léon Obame et l'a placé à l'arrière de la voiture de l'équipe. À l'intérieur du véhicule, Obame a crié, " il m'a insulté. C'est pourquoi je l'ai frappé ", rapporte la police.
Léon Obame n'avait pas été informé de ses droits (dits de Miranda) et il n'était pas interrogé lorsqu'il a fait la déclaration.
Obame a été accusé de voies de fait sur un agent étranger. Un mandat d'arrestation a été signifié le lundi, et un juge fédéral a ordonné que Léon Obame soit détenu pendant trois jours. Il y aura une audience de détention prévue pour mercredi (14 décembre).
Il risque jusqu'à 10 ans de prison s'il est condamné.
Plus tôt cette année, Léon Obame a été un des quatre signataires qui a envoyé une lettre au ministère d'Etat prétendant être au nom de la communauté gabonaise des États-Unis et demandant le retrait de Eric Benjaminson comme l'Ambassadeur des États-Unis au Gabon.
Moussa-Adamo a été nommé ambassadeur du Gabon aux États-Unis en septembre. Moussa-Adamo a obtenu une maîtrise à l'Université de Boston et, a une fois travaillé comme consultant pour le World Wildlife Fund à D.C.
Source : Koaci
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Gabon: Activités présidentielles, Ali Bongo Ondimba sur plusieurs chantiers ...
Comme à son habitude, le chef de l'Etat a pris tout le monde de court lundi matin en allant s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de réalisation de certains projets.
C'est ainsi qu'il a été tour à tour à Kango (palmeraie), Owendo (complexe industriel de la SNBG) et à l'Université Omar Bongo (nouveaux bâtiments).
A Kango, le chef de l'Etat est allé s'enquérir de l'évolution de la palmeraie, un projet qui a fait l'objet d'un accord entre le groupe singapourien Olam et l'Etat gabonais.
C'est pour la deuxième fois, en l'espace de quatre mois, que le président de la République effectue un déplacement sur ce site après celui du mois d'août dernier, quand il avait mis en terre un plant de palmier.
La réalisation de ce projet a débuté en mai dernier, avec l'aménagement d'une pépinière de 900 plants, s'étendant sur 7000 hectares. Le site intègre un espace de planting, de logements destinés aux employés et d'autres commodités.
Ce projet, qui participe déjà à la résorption du chômage, avec environ 250 emplois créés, devrait, en principe, déboucher en 2014 sur les premières récoltes de régimes de noix de palme.
A Owendo, Ali Bongo Ondimba a pu apprécier l'état d'avancement des travaux de construction du complexe industriel de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG).
Un projet qui s'inscrit dans le cadre des mesures prises lors du Conseil des ministres délocalisé de Port-Gentil.
On se rappelle, en effet, que cette décision prise à la suite de certains manquements constatés dans l'application du Code forestier par les opérateurs, visait à lancer le Gabon sur la voie de la transformation locale de sa production forestière, conformément à la politique de l'émergence prônée par le chef de l'Etat.
Ainsi, à travers les mesures prises dans la capitale économique du pays, le n°1 gabonais invitait-il les dirigeants de la SNBG à réfléchir et à lui présenter un plan d'industrialisation qui tienne compte à la fois de sa propre production forestière et de celle des petits et moyens exploitants forestiers nationaux.
Ce plan a été validé le 29 mars 2010, et il revenait donc à la société de le matérialiser sur le terrain.
Sur place à Owendo lundi 12 décembre 2011, le président de la République a notamment visité trois chantiers de construction d'unités de transformation du bois dont la portée économique est avérée.
Selon Serge Rufin Okana, l'administrateur directeur général de la SNBG, '' lorsque ces trois unités seront opérationnelles, elles permettront de produire jusqu'à 500 000 m3 de bois par an ''.
EMPLOIS DIRECTS •
Les emplois directs sont, quant à eux, estimés à 450. '' Nous avons déjà terminé la première usine de tranchage, qui compte trois lignes de tranchage pour une production annuelle de 15 000 m3. Cette unité devrait employer une centaine de Gabonais. La deuxième unité est consacrée au sciage. Elle devrait produire 72 000 m3 de bois fini et employer aussi une centaine de compatriotes. Enfin, la troisième unité sera consacrée au déroulage. Elle comptera deux lignes de déroulage et une presse à contre-plaqués '', a-t-il expliqué.
Et M. Okana de poursuivre : '' au niveau de la scierie, c'est-à-dire de la deuxième unité de transformation, nous sommes quasiment à la fin de l'installation du matériel. Nous en sommes au début au niveau de l'unité de déroulage. Au demeurant, nous nous donnons jusqu'en février pour commencer à tourner, notamment sur la première unité de transformation ''.
En dernière heure enfin, le chef de l'Etat s'est rendu à l'UOB. Il s'agissait pour lui de voir à quel stade se trouvent actuellement les travaux de construction de dix bâtiments devant comporter deux salles de classe chacun avec une capacité d'accueil de 144 étudiants.
En gros, ces édifices permettront d'accueillir 2 800 étudiants.
Par la même occasion, le président de la République a pu apprécier l'état d'avancement des travaux de construction d'un auditorium qui a pour vocation d'accueillir 1 500 étudiants.
Le chef de l'Etat a saisi l'opportunité de cette visite de chantier pour échanger avec les étudiants.
Lesquels ont, au cours de cette rencontre, abordé la question de la fermeture du restaurant universitaire, évoqué avec lui celle liée à l'interdiction du port du jean, et les dispositions relatives aux critères d'obtention des bourses, etc.
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13/12/2011
Gabon - Nos Panthéraux à l'honneur au Palais Présidentiel : Discours du Président Ali Bongo Ondimba .
Chers Joueurs et Dirigeants de l'Equipe Nationale de Football des moins de 23 ans,
Mesdames et Messieurs
L'occasion est agréable et symbolique de nous retrouver ici ensemble pour célébrer la victoire conquise de haute lutte et en mouillant véritablement le maillot en finale du Championnat d'Afrique des Nations de Football des moins de 23 ans. .
Voilà qui confère à notre pays un premier titre tant convoité de Champion d'Afrique des moins de 23 ans de la discipline sportive la plus populaire du Continent ;
Au-delà de ce titre remporté face à des équipes dont les Séniors seront de la partie bientôt sur nos terres dans le cadre de la CAN 2012, votre victoire et votre trophée, au-delà de la joie qu'ils nous procurent sont des leçons et des symboles.
D'abord c'est la preuve que tout ce qui a priori paraît impossible est à portée de main et devient possible grâce à l'effort et à la persévérance.
C'est ensuite l'illustration que soudés, unis et tournés vers un même idéal nous pouvons atteindre des résultats élogieux dans tous les domaines et l'excellence qui est la marque des grandes Nations, notamment dans ce domaine tant prisé du sport, école de vertu, d'épanouissement et vitrine de notoriété.
En ayant défendu âprement et avec talent et fair-play, les couleurs de notre pays, vous avez assuré par la même occasion, la qualification aux Jeux olympiques (JO) de Londres-2012 au sein du quarté qui , nous l'espérons avec une 4éme équipe africaine qualifiée après les barrages, représentera notre continent.
C'est dire qu'armés de confiance en vos capacités, de patriotisme, vous avez su démontrer que l'impossible est à portée pour les âmes bien nées dirait l'autre, motivées ajouterai-je.
Vous donnez ainsi un signal fort et l'exemple à vos aînés de l'équipe nationale des Panthères à quelques semaines du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations 2012 que notre pays co-organise et accueille avec la République sœur de Guinée Equatoriale.
Vous montrez le chemin à chacun de nos compatriotes, celui du succès qui n'est pas forcément tributaire de l'importance des moyens mis en œuvre car vous n'en avez pas eu d'énormes, nous le savons.
C'est la leçon du courage, du travail, de l'orientation vers l'atteinte des objectifs, j'allais dire de l'obnubilation par le succès dans chaque activité entreprise.
En étant assuré que vous nous donnerez d'autres motifs de joie et de satisfaction, je vous transmets à tous, à mon nom personnel, et au nom de tous nos compatriotes, nos vives félicitations et nos encouragements pour les prochains rendez-vous.
Merci pour la leçon d'efficacités, d'unité, de foi en soi, de conscience collective et de patriotisme que vous nous inculquez, aux uns et aux autres, bref à tous.
Vive le Gabon uni, solidaire, performant et résolument engagé sur les boulevards de l'émergence.
S.E. Ali Bongo Ondimba , Chef de l'Etat , Président de la République Gabonaise
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