26/07/2012

Gabon: Bilié By Nzé cloue au pilori les censeurs des actions d’Ali Bongo Ondimba

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En fin de semaine dernière, à la faveur de la tenue de sa traditionnelle conférence de presse et avec sa légendaire verve, le Porte-parole de la présidence de la République, M. Alain Claude Bilié By Nzé n’est visiblement pas allé avec le dos de la cuiller.

Ce, pour démonter, pièce par pièce, les fallacieux arguments dont usent les « vrais opposant » et autres censeurs autoproclamés des actions menées par le président Ali Bongo Ondimba.

Un exercice de style par lequel le Porte-parole de la présidence de la République a véritablement cloué au pilori les principaux leaders de l’ex-Union nationale (UN) ainsi que tous leurs affidés tapis dans l’ombre. A savoir: leurs cerbères d’une certaine société civile gabonaise et suppôts résidant à l’extérieur du pays.

Aussi, structurant ses avis point par point et commençant d’abord par toutes les allégations gratuites tendant à assimiler les visites de travail à l’étranger du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à des simples séjours d’agrément, M. Alain Claude Bilié By Nzé a balayé d’un revers de la main ces grotesques affabulations.

Rappelant à cet égard les éloquents dividendes engrangés par le Gabon à l’issue de l’ensemble de ces divers déplacements déjà effectués par le président de la République, depuis son accession à la magistrature suprême.

Cela, au niveau tant de la ruée des investisseurs étrangers vers le Gabon, du volume des projets socio-économiques nationaux déjà programmés et financés par des partenaires extérieurs. Sans oublier les grandes rencontres et manifestations internationales qu’abrite de plus en plus le Gabon ainsi que l’aura diplomatique dont jouit davantage notre pays actuellement.

Ensuite, abordant la question liée à l’organisation incongrue d’une autre et hypothétique conférence nationale souveraine au Gabon, et cela du fait d’une imaginaire crise politico-sociale que connaîtrait le pays, le Porteparole de la présidence de la République s’est déclaré estomaqué par l’idée d’une démarche intellectuelle aussi passéiste que saugrenue.

D’autant plus que le Gabon a déjà connu, en 199O, l’expérience d’une conférence nationale. Laquelle, selon M. Bilié By Nzé, « s’est positivement soldée par une situation gabonaise où désormais, la démocratie plurielle est patente, les institutions républicaines fonctionnent harmonieusement et sont renouvelées régulièrement, le code électoral a été révisé et inclus même l’usage des techniques biométriques ainsi que les libertés fondamentales d’expression, de la presse et de déplacement tant à l’intérieur que pour l’extérieur du territoire national sont vécues quotidiennement. »

Des libertés dont jouissent d’ailleurs allègrement les opposants dont certains, du reste, viennent d’essuyer un cinglant et ridicule revers politique dans la capitale française.

Par ailleurs et concernant les élucubrations faites par certaines associations étrangères telles que Survie et Sherpa, relayées par leurs suppôts gabonais, M. Bilié By Nzé considère ces insidieuses insinuations comme des épiphénomènes.

Dans la mesure où, estime- t-il, « ne disposant d’aucun mandat électif des Gabonais, les leaders desdites associations étrangères et ceux de l’UN ne peuvent donc nullement se prévaloir d’un quelconque droit de parler au nom des populations de notre pays. »

Au demeurant, précise-t-il, « les animateurs de Survie et Sherpa devraient avoir au moins l’honnêteté intellectuelle de se souvenir du calvaire subi par leurs alliés gabonais de l’époque où, comme par hasard, un certain M. André Mba Obame était tout puissant ministre de l’Intérieur et de Sécurité publique. »

A l’évidence, comme les leaders de ces associations françaises peuvent donc avoir la mémoire courte, pour curieusement composer avec les anciens tortionnaires de leurs alliés.

Enfin, réagissant face à l’échec programmé d’une certaine pétition faite par le « grand de ce monde », M. Marc Ona Essangui, le Porte-parole de la présidence de la République a estimé qu’il ne pouvait en être autrement.

Du fait que cette pétition constituait pour lui, « un non-événement, puisque placée sous le sceau du monde virtuel et non de celui du monde réel. »

Car, comment comprendre que, pour combattre la mise en oeuvre du projet d’hévéaculture que compte réaliser la société Olam dans le département du Haut- Ntem (Minvoul), M. Ona Essangui puisse recourir au lancement d’une pétition et cela, par voie d’Internet.

Résultat: sur les 10 000 signatures requises et espérées par l’initiateur de cette ineptie, les signataires ne sont encore qu’au nombre de 138 parmi lesquels, on compte 137 étrangers et un seul Gabonais qui n’est tout autre que M. Ona Essangui luimême.

C’est dire qu’une telle déconvenue ne pouvait être que prévisible et inéluctable, pour d’évidentes raisons.

Primo, mise sur Internet, cette pétition ne pouvait nullement prospérer ; et ce, du fait que les populations minvouloises concernées n’ont pas encore accès à cet outil de haute technologie.

Secundo: en ce moment Olam est sur le terrain pour expliquer, sensibiliser, mobiliser et convaincre les populations du Ntem (Bitam) et du Haut-Ntem (Minvoul) sur les énormes dividendes socio-économiques ainsi que les 7000 emplois tant directs qu’indirects que ces Gabonais vont engranger à travers la réalisation de ce vaste projet de développement.

Pendant ce temps, M. Marc Ona Essangui apparaît comme un anonyme individu qui se vautre allègrement, à Libreville, dans les salons feutrés des leaders de l’ex-UN.

Tertio et au fait, quel projet alternatif, viable et promoteur propose aujourd’hui M. Ona Essangui aux populations du Ntem et du Haut- Ntem ?

Ce, afin de mieux booster le développement de ces deux départements et de pouvoir contrer efficacement le projet déjà initié et mis en oeuvre par la société Olam. Rien du tout, à ce qui semble jusqu’ici !

A la lumière dons de tout ce qui précède, un constat simple s‘est alors imposé aux yeux du Porteparole de la présidence de la République.

A savoir qu’il s’agit là « des tribulations et élucubrations d’une ridicule caste d’hommes du passé, arc-boutés encore sur des préoccupations passéistes et rêvant de recouvrer, à nouveau et tardivement, leurs statuts et privilèges politico-financiers du passé. » Oh, Dieu d’Abraham !

Qu’est-ceq ue des gérontocrates et autres personnages, disqualifiés par le temps et pour le pouvoir étatique, peuvent ne pas comprendre le sens de la maxime qui veut que: « Il y a un temps pour tout et tout a aussi un temps limité dans la vie de chacun ».

Sacrés bonhommes que sont les André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong, Marc Ona Essangui et consorts ! 

 

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