22/11/2012
Gabon : Activisme sans faille du Chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba
Le Président Ali Bongo Ondimba n'a de cesse de mettre tout en œuvre afin de permettre la concrétisation du Gabon Emergent. Ses différents déplacements à l'international ont pour finalité d'accroître le niveau d'investissements directs étrangers dans une optique gagnant-gagnant pour permettre le développement rapide du pays.
L'activisme sans faille du Chef de l'Etat pour multiplier les partenariats internationaux est plus que nécessaire.
En effet, dans un monde marqué non seulement par une situation internationale en profonde mutation, par des crises et la faillite d’institutions bancaires dans les économies les plus développées, les fondements qui sous-tendent les objectifs du Président paraîtraient voués à un échec certain, s’il se contentait, après avoir rédigé son programme d’action, de s’asseoir et attendre que les investisseurs affluent au chevet du Gabon.
A son idée, ces contingences existent certes, mais il ne veut pas se laisser distraire par eux, mais chercher au contraire à les dépasser et à maintenir le cap vers la concrétisation de ses objectifs.
Dans sa démarche, il apparaît clairement que les partenariats qu’il choisit de mettre en place, soit avec des Etats, soit avec d’autres partenaires au développement, sont les meilleurs leviers de la réussite du projet politique pour lequel il s’est engagé devant ses compatriotes.
Aussi, les questions économiques et de développement dominent dans ses entretiens à l’étranger.
On peut catégoriser entre ceux-ci ceux qui portent sur les relations bilatérales traditionnelles ; ceux qui concernent notre sous-région, et ceux qu’il initie dans le cadre bien précis de la mise en place de son programme politique.
Notre réflexion porte sur cette dernière catégorie, pour explorer la manière dont le Président s’engage dans le développement du Gabon.
Il est intéressant de noter dès le départ que le Président se tourne, par exemple, davantage vers les pays qui poursuivent ou sont en voie d’achever leur processus d’émergence économique. Turquie, Singapour, Corée du Sud, etc., présentent les gages d’un partenariat susceptible de comprendre plus facilement les désidératas du Gabon, pour les avoir déjà expérimentés dans le passé.
Le résultat de ces contacts consiste aujourd’hui en un riche portefeuille de contrats, dont une partie est déjà en cours de réalisation.
Ils résultent de la confiance que notre pays inspire désormais à l’étranger, qui repose sur des critères concrets, comme par exemples, la référence à la stabilité des institutions de la République gabonaise, ses ressources économiques, sociales et culturelles.
Pour le Gabon et son Président, tout ceci est propice et conforme à la situation actuelle du Gabon.
En effet, depuis trois ans, les autorités gabonaises, sous la férule du Chef de l’Etat, ont entrepris des efforts considérables pour rendre notre économie compétitive.
En découlent des perspectives encourageantes en faveur de la poursuite des partenariats avec des investisseurs extérieurs dont les opérations au Gabon sont bien connues.
Inaugurée depuis un plus d’un an, la Zone Economique spéciale (ZES) de Nkok a été érigée, à 27 km de Libreville, dans le cadre d’un partenariat avec la multinationale Olam, une entreprise singapourienne spécialisée dans la logistique.
Au Gabon, elle est impliquée dans la réalisation de divers projets, dont les plus en vue sont répertoriés dans le secteur des cultures de rente : palmiers à huile, hévéaculture… Elle se propose, dans un autre partenariat, de se trouver encore aux côtés de l’Etat, pour la création d’une seconde ZES dans la région de Port-Gentil.
La mise en place de tels sites doit, à terme, contribuer à générer une forte croissance économique, grâce à la mise en place d’un potentiel industriel national.
C’est dans le même contexte qu’il faut également noter la mise en place d’un partenariat avec la Corée du Sud, à travers le projet de construction d’une raffinerie de pétrole dans la ZES de Port-Gentil.
Cette grande structure industrielle devrait être achevée dans trois ans. Elle permettra au Gabon de renforcer sa position sur le marché sous régional des hydrocarbures et, au-delà, sur les marchés européens. Ce projet, selon les estimations officielles, coûterait quelque sept cent milliards de francs CFA.
Les banques, aussi, se montrent désireuses d’accompagner la politique de l’émergence. Chacun connaît leur frilosité dès qu’il s’agit de solliciter leur contribution dans un projet.
Leur attrait pour les programmes de réalisations économiques et sociales de l’émergence, tient au sérieux qui les entoure. La Banque Africaine de Développement (BAD) par exemple, fournit actuellement 90% du financement du programme routier en cours.
Ce programme, qui est le premier bénéficiaire d’une contribution répartie en deux lots, est en voie d’achèvement dans le sud et le sud-est du Gabon.
L’institution bancaire africaine, au regard de la bonne marche de cette première tranche, s’est résolue récemment à accorder la seconde dotation, destinée au financement de la deuxième phase dont le lancement est fixé dès le début de l’année prochaine.
Peut-être faut-il rappeler, dans ce contexte, qu’un autre consortium de banques africaines, dont BGFI et la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), appuie les investissements de la multinationale singapourienne dans la mise en place de sa plantation d’hévéa dans le Woleu-Ntem.
D’autres partenariats sont en cours d’initialisation. On se rappellera, à ce sujet, de la visite du Président Ali Bongo Ondimba à Sydney, en Australie, et des rencontres qu’il eut avec le groupe BHP Billiton.
Des représentants de cette grosse entreprise spécialisée dans les industries extractives, ont déjà effectué des séjours à Libreville et à Port-Gentil. Au terme de ces séjours en terre gabonaise, le représentant du groupe BHP Billiton avait affirmé l’intérêt de son groupe d’investir au Gabon, dans les secteurs du fer et des hydrocarbures. Tout le monde a suivi son regard.
Plus tôt, à Ankara où il se trouvait en visite officielle en juillet dernier, le Président Ali Bongo déclarait aux hommes d’affaires turcs qu’il voulait les associer à son œuvre de développement du Gabon.
« Les Gabonais veulent percevoir des débuts d’exécution, des réalisations et des résultats de notre coopération qui traduisent nos accords diplomatiques en projets économiques significatifs. Etant donné ma ferme volonté, traduite en actions, de diversifier la coopération au mieux des intérêts du Gabon et notre stratégie d’attraction d’investisseurs de pays émergents, notamment du Sud Est Asiatique, vous comprendrez que je ne puisse laisser la Turquie, ses opérateurs économiques, ses investisseurs en marge de ce processus fondamental », avait alors déclaré le Président Ali Bongo Ondimba devant un parterre d’hommes d’affaires, avant de signer de nouveaux protocoles d’accords.
Ceux-ci complétaient les autres accords paraphés, seize mois plus tôt lors de la visite, à Libreville, de son homologue turc, M. Abdullah Gül. Toutes ces conventions autorisent les deux pays à engager leur coopération dans les domaines du transport aérien, du logement, de la diplomatie, etc.
De même, lors d’un séjour à Cuba en septembre dernier, le Chef de l’Etat a eu des rencontres avec des officiels, visité des unités de fabrication pharmaceutique et conclu de nouveaux accords de coopération dont l’objectif vise à rendre plus dynamiques les relations existantes.
Comme on peut le voir, le Président de la République veut coller à son programme politique sans s’accorder un temps de répit afin de lui assurer le succès que les Gabonais en espèrent. A travers ses multiples contacts, plusieurs messages sont lisibles et expliquent son engagement.
Tout d’abord il transparait, dans cette orientation vers les pays émergents, une ferme volonté d’établir des liens solides avec des interlocuteurs d’un genre nouveau, capables de le comprendre et auprès desquels lui-même est en mesure de puiser l’expérience nécessaire à la réussite de son projet.
Ainsi, le Président fait la preuve qu’il a à cœur de créer et de développer un nouveau type de partenariat d’égal à égal, « gagnant-gagnant » comme il aime à le dire, et qui satisfasse les intérêts de chacun.
Ce qu’il est en droit d’espérer aujourd’hui et tous les Gabonais avec lui, est assurément la mise en place de partenariats d’égal à égal, où chaque partenaire voit d’un regard positif l’intérêt de l’autre, respecte et soutient le modèle de développement que le Gabon aura librement choisi dans l’intérêt supérieur de ses populations.
Ce type de partenariat qui conviendrait au Président, apparaît comme la voie adaptée aux réalités gabonaises.
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