22/10/2012

Gabon: BILAN à mi-mandat du Président Ali Bongo par Regis IMMONGAULT

 

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AU PLAN POLITIQUE

C’est sans conteste le principal point fort de la politique du Chef de l’Etat au cours de ces trois années qu’il préside aux destinées au Gabon.

Un volontarisme avéré, une ambition et une détermination de faire du Gabon un pays émergent clairement affichée et un plan stratégique pour y parvenir élaboré avec précision et mis en oeuvre avec méthode.


SUR LE FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS

La stabilité des institutions constitutionnelles a été renforcée avec le renouvellement des membres de la Cour Constitutionnelle, du CNC et du CES.

Un accent particulier a également été accordé au renforcement de l’Etat de droit. Le Président de la République a instruit notamment la justice de mettre fin aux crimes rituels en instaurant des tribunaux spéciaux. Dans l’ensemble, il a oeuvré pour une justice libre et impartiale.


SUR LA DEMOCRATIE

Depuis 2009, le Gabon s’est attelé à organiser toutes les élections dans les délais constitutionnels. Toutefois, la transparence électorale étant le principal tendon d’Achille du système démocratique posant clairement le problème de la légitimité des élus et augmentant ainsi la défiance de la population vis-à-vis des responsables politiques, le Président de la République a instruit le Gouvernement à introduire la biométrie dans le système électoral.

Dans le cadre du dialogue avec les forces vives de la nation, le Président a instauré le forum de la jeunesse pour former l’élite de demain et associé la classe politique sur les questions d’intérêt national tels que le conflit territorial de l’île Mbanié, l’introduction de la biométrie dans le processus électoral et très prochainement sur la CEMAC dont le Gabon assure la présidence actuelle.

Tout récemment, le Chef de l’Etat a annoncé la réactivation du Conseil National de la Démocratie et modifier son fonctionnement pour servir de cadre au dialogue entre la majorité, l’opposition et la société civile.


SUR LA DIPLOMATIE

Longtemps orientée vers la résolution des conflits sous-régionaux, le Président a imprimé sa marque à la diplomatie gabonaise en consolidant les acquis et en l’orientant vers une diplomatie d’affaires.

De même, il a pris clairement le leadership continental sur la protection de l’environnement et le changement climatique. Le Président a d’ailleurs été désigné porte parole de la position africaine sur la biodiversité lors du sommet de Rio+20.

Le Gabon a obtenu en trois ans des succès retentissants avec l’obtention de la place de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies en récompense de son engagement en faveur de la paix et de la solidarité entre les peuples. A l’initiative de la première dame, le Gabon a également obtenu du système des nations unies la célébration de la « Journée internationale de la veuve et de l’orphelin ».

Au niveau continental, bien que le Gabon ait perdu la présidence de la commission de l’UA malgré une implication personnelle et un soutien indéfectible à la candidature de Jean PING, le Président a été porté à la tête de la CEMAC par ses pairs.


SUR LE GOUVERNEMENT

Traditionnellement basé sur une géopolitique en faveur des ressortissants de la province de l’Estuaire, le Président de la République a maintenu la dynamique de changement entamée depuis 2009, en nommant un Premier Ministre issu d’une province autre que l’Estuaire à la tête du Gouvernement.

Le Président de la République a mis fin aux équipes gouvernementales pléthoriques, réservé une place plus importante aux femmes et aux technocrates et a restreint les membres des cabinets ministériels. Le Gouvernement est désormais soumis à un système d’évaluation et à un code de déontologie.

L’initiative prise par le Président de la République d’instaurer les conseils de ministres délocalisés ainsi que des opérations ponctuelles telles que « la caravane Gabon profond » ont permis au gouvernement de mieux s’imprégner des préoccupations de nos compatriotes et d’agir en conséquence.


LA GOUVERNANCE ET LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE

Bien que les résultats de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite n’aient pas encore produit les effets attendus et les indicateurs de gouvernance restent perfectibles, le Président a engagé une vaste reforme de l’Etat et de la moralisation de la vie publique.

Dans le cadre de la gestion des finances publiques, plusieurs audits ont été lancés dont les plus emblématiques sont l’audit de la fonction publique, l’audit de la dette intérieure, l’audit du secteur pétrolier, l’audit de la SEEG, l’audit des fêtes tournantes, etc. qui ont permis de connaître l’état des secteurs concernés, établir les responsabilités et mettre en place des mesures correctives.

Un système de la journée continue a été instauré afin d’améliorer la performance de l’Administration, trouver un meilleur équilibrage entre vie professionnelle et vie privée, permettre un meilleur suivi parental pour l’éducation des enfants et favoriser le développement de la pratique des loisirs et des activités sportives.

Pour améliorer la gouvernance du secteur parapublic, le Président a décidé du plafonnement des salaires des dirigeants afin de mettre un terme à la gabegie qui prévalait dans ces entreprises.

Un certain nombre d’agences ont été également créées pour renforcer l’efficacité de l’Etat dans la réalisation des projets et limiter ainsi le phénomène d’éléphants blancs en palliant les faiblesses des administrations notamment dans la maitrise d’oeuvre, le suivi et le contrôle des travaux.

Dans le cadre de la moralisation de la vie publique, le Président a décidé de la fermeture des débits de boissons à partir de 22h, de l’interdiction de servir de l’alcool aux mineurs, de la fermeture des débits de boisson à côté des établissements scolaires et a instruit les agents de sécurité d’adopter un comportement exemplaire pour restaurer l’autorité de l’Etat.


AU PLAN ECONOMIQUE

Au plan économique, des mesures courageuses ont été prises pour transformer le tissu économique et asseoir les conditions d’une croissance forte et durable.

Dès sa prise de pouvoir, le Président a pris deux mesures phares : l’interdiction d’exportation des grumes et le torchage du gaz dans l’industrie pétrolière.

Les effets sont désormais visibles avec l’accélération de l’industrialisation de la filière bois et les projets de développement de la pétrochimie et de la production électrique à partir du gaz.

Des reformes structurelles visant à libérer la croissance ont été prises, notamment dans le cadre des Zones économiques à régime privilégié (ZERP) pour favoriser le développement des partenariats stratégiques.

Dans ce domaine, le Président a initié personnellement un partenariat stratégique d’envergure internationale avec le groupe OLAM dont le coût est d’environ 2,5 milliards USD et concerne 5 projets agro-forestiers dans la ZES de Nkok et le développement de la ZES de l’Ile Mandji.

Il s’agit d’un vaste projet ayant un impact sur le PIB, la diversification de l’économie, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.

L’activité du Chef de l’Etat sur la scène internationale a contribué à l’amélioration de l’attractivité du Gabon pour les investissements. Ainsi, sur la période 2010-2012, le Gabon a ainsi attiré plus de 4 milliards de $ d’IDE et plusieurs entreprises majors font confiance au Gabon.

Dans le domaine des infrastructures pour soutenir la croissance économique et améliorer les conditions de vie des populations, sous l’impulsion du Président, le Gabon a construit plus de routes en 3 ans qu’au cours de 10 dernières années.

D’autres infrastructures de base sont réalisées ou en cours de réalisation, notamment dans le secteur de l’énergie avec la construction des centrales thermiques à gaz, des barrages hydroélectriques et des réseaux interconnectés, pour fournir une énergie abondante, propre et à moindre coût.

De même, le Président de la République a décidé de mettre un terme aux problèmes d’adduction d’eau, en particulier à Libreville avec le projet de construction de la 3e conduite entre Ntoum et Libreville et d’une nouvelle station de potabilisation Ntoum 7.

Grâce à ces réformes, le taux de croissance de l’économie ne cesse de progresser en dépit de la crise mondiale, avec une nette accélération de la croissance du secteur hors pétrole qui a atteint 11,7% en 2011.

Les performances macroéconomiques du Gabon et les indicateurs d’attractivité sont sur une trajectoire positive. Ainsi, la note souveraine du Gabon a été révisée à la hausse par l’Agence Fitch Ratings passant de BB- à BB.

Le Gabon est désormais la 9ème économie la plus compétitive d’Afrique selon le dernier rapport du Forum Economique Mondial, il occupe le 10ème rang en Afrique dans le classement du risque pays de la COFACE et la 1ere place dans la zone CEMAC.


AU PLAN SOCIAL

Si le principal point noir du bilan du Président de la République au plan social reste la question de l’accès au logement (où un effort de rattrapage est entrain d’être réalisé par le Gouvernement) et dans une moindre mesure celle du transport urbain, c’est également dans ce domaine qu’il y a plusieurs motifs de satisfaction.

Le fonctionnement de plus en plus optimal de la CNAMGS apporte un véritable soulagement dans la prise en charge des malades, en particulier des gabonais économiquement faibles.

Plusieurs mesures à caractère social ont également été prises en faveur de certaines catégories de la population.

Les bourses des étudiants ont été revalorisées, le Président a révisé à la hausse la prime de transport, harmoniser l’aide au logement pour les agents de l’Etat et instaurer un revenu minimum à 150 000 fcfa.

A l’initiative de la première dame, de nombreuses actions de lutte contre le VIH SIDA ont été renforcées se traduisant par une baisse relative du taux de prévalence.

De même, grâce à la fondation Sylvia Bongo Ondimba, un nombre important d’handicapés et des personnes à mobilité réduite ont acquis des fauteuils automatiques de dernière génération.

Dans le domaine sanitaire, la construction du CHU d’Angondjè, la restauration du CHU de Libreville, la mise en chantier de l’HPO d’Owendo, le démarrage du projet du CHU international Albert Schweitzer de Lambaréné, sont également à mettre à l’actif du Président de la République qui souhaite mettre à la disposition des populations une offre de soin de rang international.

Concernant le pouvoir d’achat, outre les décisions antérieures visant à contenir le prix des produits de première nécessité, le Président vient de décider de la suspension de la TVA et des droits de douanes pour six mois sur les denrées alimentaires pour faire face à la flambée des prix.


AU PLAN SPORTIF ET CULTUREL

Sur le plan sportif, le Président de la République ainsi que la première dame sont les premiers supporters des sportifs et des équipes nationales. Sous leur impulsion, le Gabon a obtenu des succès sportifs de haut niveau.

L’organisation de la CAN Orange 2012 a été un succès sportif à mettre à l’actif du Chef de l’Etat.

L’équipe fanion des panthères a atteint les ¼ de finale de la coupe d’Afrique des nations, les catégories inférieures affichent une réussite inédite ;

les moins de 20 ans ont été sacrés champions d’Afrique de leur catégorie et ont participé pour la première fois aux jeux olympiques de Londres ;

les moins de 17 ans sont qualifiés pour la coupe d’Afrique « Alger 2013 » de leur catégorie. Ainsi, pour maintenir ce niveau de performance et passer un nouveau cap, le Président de la République a décidé de l’instauration à partir de cette année d’un championnat professionnel de football.

Au plan individuel, l’athlétisme écrit des belles pages de l’histoire du Gabon dans cette discipline avec la sprinteuse Ruddy Zang Milama soutenue par la fondation Sylvia Bongo et qui est devenue championne d’Afrique du 100 m aux derniers jeux africains à Cotonou ;

Les succès sportifs du Gabon largement imputables au soutien sans faille du Président de la République ont été couronnés à Londres lors des jeux olympiques grâce au taekwondo, avec la première médaille remportée par notre compatriote Anthony OBAME.


Régis Immongault

Ministre des Mines et de l’Energie

 

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