31/10/2012

Gabon: 2,7 milliards ont été octroyés cette année à l’Office pharmaceutique national pour l’achat de médicaments.

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Libreville le 31 octobre 2012 : 2,7 milliards ont été octroyés cette année  à l’Office  pharmaceutique national pour l’achat de médicaments. Ce budget en nette augmentation par rapport aux années précédentes participe de l’ambition  du Président de la République de doter les structures sanitaires publiques  de médicaments en nombre suffisant afin de couvrir les besoins et assurer la prise en charge des malades.

Pour palier les dysfonctionnements à l’origine de la pénurie des médicaments dans les services publics de santé, l’Office pharmaceutique national, principale centrale d’achat de médicaments et de matériel médical essentiels au Gabon, a vu sa dotation budgétaire pour l’achat des médicaments passer de 1,3 milliard en 2011 à 2,7 milliards de franc CFA en 2012. 

 

Ce renforcement des dotations en médicaments de l’Office  vise d’une part à répondre efficacement aux besoins des 650  structures sanitaires publiques, et d’autre part, à  pérenniser   la politique de distribution gratuite du médicament sur l’ensemble du territoire.



L’Office réformé pour une plus grande efficacité

 

Le décret  de novembre 2011 portant réorganisation de l’Office pharmaceutique national renforce  désormais  son rôle de centrale d’achat des médicaments, tout en lui accordant  la personnalité juridique ainsi que l’autonomie de gestion administrative et financière.

Dans le même temps, la structure de l’OPN est passée d’une simple direction à une direction générale, donc plus étoffée, pour satisfaire aux exigences  des nouvelles missions qui lui sont assignées. Une nouvelle équipe, constituée de jeunes cadres compétents, a été désignée pour accompagner cette entité  stratégique dans la mise en œuvre de la politique sanitaire du pays.

 

L’Office garantira la disponibilité des médicaments et des dispositifs médicaux essentiels dans les structures sanitaires, veillera au respect des normes de qualité, contrôlera étroitement  le suivi de la qualité des médicaments et assurera la formation continue du personnel gestionnaire des médicaments.

 

L’office Pharmaceutique National a pour objectif final une meilleure distribution des médicaments sur l’ensemble du territoire gabonais afin d’assurer l’accès aux médicaments à bas prix pour tous. L’intention est que l’Office puisse à terme alimenter à hauteur de  80% les structures de santé publiques.

L’office pharmaceutique national  est aussi chargé de la gestion des stocks liés aux programmes de distribution d’antirétroviraux et de traitement de la tuberculose. En fonction des budgets, ressources et recommandations qui lui sont donnés, l’office achète et distribue les traitements dans les centres.

Afin de créer une structure viable et pour améliorer l’approvisionnement, l’Office souhaite que la gratuité des médicaments devienne une exception. Le prix des médicaments restera faible et inférieur à celui pratiqué par les centrales d’achat privées mais permettra de créer un fonds de roulement pour assurer les commandes et la distribution. Il s’agit pour l’Office de dépendre moins des budgets de l’Etat et de gagner en autonomie et en efficacité.

 

Politique sanitaire et sociale  du Chef de l’Etat



L’accès aux soins de qualité pour tous, la bonne gestion des prestations sociales et l’amélioration du niveau de vie sont autant de projets portés par la politique de développement du Président de la République.

Les principaux hôpitaux du pays ont été rénovés ou sont en cours de rénovation, des centres hospitaliers spécialisés ont été construits, des réformes pharmaceutiques sont en cours et l’assurance maladie s’est élargie  à 600 000 bénéficiaires.

Le « Plan Santé et protection sociale » consiste à restructurer les services hospitaliers publics, améliorer la qualité des soins, renforcer  l’accès aux soins spécialisés, garantir la bonne distribution des médicaments et  assurer la prise en charge des malades.L’Office, instrument stratégique dans la réalisation de ce plan, devrait ainsi  voir son budget d’achat de médicaments pour l’année 2013 porté à 3 milliards de franc CFA.


Fin


Pour découvrir le Gabon différemment : http://www.gabonexperiences.com


La politique du Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie.

La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement. Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent.

Cette stratégie repose sur trois piliers :

· le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

· le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

· le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


Pour plus d’information, merci de visiter www.legabon.org ou contacter www.cocom.rggov.org


 

 

25/10/2012

UN GABON BILINGUE : POUR BOOSTER LES LEVIERS DE L’ÉMERGENCE

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Dans sa conférence de presse hebdomadaire, le Porte-parole de la Présidence de la République, M. Alain-Claude Billié-Bi-Nzé, a annoncé la décision des autorités gabonaises d’adopter l’anglais comme deuxième langue de travail.

Le Gabon intègre de fait le club très réduit de pays africains bilingues.

Quelques jours seulement après cette déclaration, le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, était reçu à Kigali, par son homologue rwandais, Paul Kagamé. Celui-ci est, du reste, considéré à ce jour comme le chantre du bilinguisme en Afrique francophone.

Ces deux événements concomitants témoignent de la ferme volonté de notre pays de s’engager plus avant dans sa recherche d’un environnement linguistique plus large et plus prometteur, capable de servir de levier à la mise en place d’une société et d’une économie du futur imaginée par le Président de la République Ali Bongo Ondimba, dans un Gabon émergent, à la hauteur des enjeux du 21ème siècle.

Dans l’annonce qui a été faite, il ne s’agit pas d’abandonner l’usage de la langue française, il s’agit de lui adjoindre l’emploi de la langue anglaise, considérée à ce jour, comme la deuxième langue la plus parlée au monde après le mandarin, en usage en Chine, qui compte plus d’un milliard de locuteurs.

Placée en neuvième position, la langue française se présente, pour sa part, comme l’un des principaux liens entre les divers groupes linguistiques du Gabon, puis comme élément moteur de communication entre les Gabonais et le monde extérieur.

Il apparait évident, et tous les Gabonais le comprennent et l’y encouragent, que le Président de la République ambitionne de se donner les moyens de son époque.

Son programme politique et social, qui est résumé dans le slogan « Gabon émergent », lui impose de trouver des outils de travail modernes et contextuels. La langue de travail constitue de ce fait, un important levier dont il faut se servir.

Dans le Gabon émergent souhaité par le Président Ali Bongo Ondimba, il est important que chacun exprime librement son point de vue, sans restriction ni entrave, et s’approprie celui des autres dans les mêmes conditions, sans intermédiaire.

Or, dans la situation actuelle, les hauts fonctionnaires invités dans des forums de haut niveau, éprouvent de réelles difficultés à prendre part aux travaux lorsque ceux-ci sont déclinés dans une autre langue que le français ; de même, la plupart des étudiants gabonais consacrent leur première année à se perfectionner en anglais dès qu’ils sont appelés à poursuivre leurs études dans un pays anglophone.

C’est, par exemple, leur menu en Afrique du Sud ou au Ghana, où séjournent d’importants contingents d’étudiants gabonais.

Depuis près de trois ans de pouvoir, le Président tisse inlassablement des partenariats avec des opérateurs économiques de tous les horizons, les invitant à s’implanter au Gabon.

Certains d’entre eux, jusque-là éloignés par des barrières linguistiques, voudront maintenant franchir le pas en venant investir massivement dans notre pays, chose qu’ils ne pouvaient pas jusque-là à cause, justement, de la barrière que constituait le mono linguisme.

L’usage de l’anglais va contribuer désormais à lever la restriction injuste érigée à l’encontre du Gabon, en raison de ce système obtus de communication, dans le domaine du flux des capitaux.

Le défaut de locuteurs anglais dans des emplois de type primaire explique en partie cette situation ; il empêche notamment des embauches massives de personnels locaux.

Le tourisme, principalement l’hôtellerie, en souffre cruellement alors que certains autres secteurs, comme celui du pétrole par exemple, ressentent cette insuffisance de façon mineure, car l’usage de l’anglais y est souvent exigé comme un des principaux critères d’embauche.

On perçoit, dès lors, toute la valeur qui s’attache à l’usage de l’anglais comme langue de travail. L’anglais est désigné généralement comme la langue idéale du commerce et des sciences.

Le cas du Cambodge est patent à cet égard. Pays francophone, la fin des guerres dans la région (le Vietnam contre les Etats-Unis, par exemple) a suscité un engouement formidable des investisseurs anglo-saxons dans les économies voisines du Cambodge, de telle sorte que ses ressortissants, locuteurs français à l’origine, s’adonnèrent massivement à l’apprentissage de l’anglais pour décrocher un emploi dans ces pays avoisinants, majoritairement d’expression anglophone.

Aujourd’hui, l’économie cambodgienne est davantage tournée vers un emploi massif de locuteurs anglais. On la dit dynamique et en forte croissance, comme l’ensemble des économies de cette région du monde.

De même en France, la totalité des chercheurs s’expriment et publient en anglais ; les hommes politiques français, pour se faire entendre en Angleterre ou aux Etats-Unis, doivent s’escrimer pour tenir une conversation dans la langue de Shakespeare, de telle sorte que la presse française s’inquiétait déjà de ce phénomène il y a plus de dix ans.

Nous-mêmes, avions au Gabon, un francophile avéré, en la personne de feu Omar Bongo Ondimba, qui a pris part à tous les sommets de l’O.I.F. (Organisation Internationale de la Francophonie) et défendu chaque fois que possible, le développement de la langue française dans notre pays.

Cependant, il n’a jamais empêché la pénétration de l’anglais au sein de notre système éducatif. Au contraire, une multitude d’écoles privées bilingues sont sorties de terre et plusieurs d’entre elles ont pignon sur rue aujourd’hui dans notre pays. Tandis que dans les établissements publics, l’enseignement de l’anglais se poursuivait mais demeurait à un niveau largement en dessous de la moyenne.

Un pays voisin, le Cameroun, est foncièrement bilingue depuis son indépendance. Le dynamisme de ce pays dans la sous-région de l’Afrique centrale est très connu ; il est sans doute la conséquence de cette double culture française et anglaise.

On le voit, l’usage de l’anglais apporte un plus extraordinaire ; et, comme dit l’adage, il vaut mieux en effet disposer d’un 4X4 et ne pas avoir à s’en servir, que de ne pas en avoir du tout au moment où on en a besoin.

Les opportunités d’emplois au moment où le Gabon s’engage résolument sur la voie de développement, la facilité pour les étudiants et les hommes d’affaires ou les hommes politiques de se documenter ou de communiquer dans des instances de haut niveau, apportent la perspective d’un réel recul des frontières de la communication mono linguistique. Il s’instaurera alors avec l’autre, de nouveaux rapports de fraternité et d’amitié chers au Chef de l’Etat.

Les investisseurs s’intéresseront véritablement à notre économie et le Gabon boostera, assurément, son décollage vers l’émergence.