07/12/2011

Gabon: Le Président Ali Bongo Ondimba présente à Durban les principales mesures d'un Plan Climat national ambitieux .

gabon, ali bongo, michel ogandaga, libreville, paris, bénin, burkina faso, burundi, cameroun, cap-vert, république centrafricaine, république du congo, république démocratique du congo, côte d'ivoire, guinée équatoriale, mali, niger, nigeria, sénégal

Durban, le 6 décembre 2011 – En annonçant les mesures phares de son Plan Climat national, le Président Ali Bongo Ondimba a confirmé la position du Gabon comme pays responsable et engagé dans la lutte contre les changements climatiques au cours de la 17ème COP (Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique) qui se tient à Durban du 28 novembre au 6 décembre 2011.

«
La lutte contre les changements n'est plus un choix. Elle impose un engagement de la part de chacun d'entre nous. C'est la raison pour laquelle, je voudrais ici témoigner de ce que mon pays fait pour lutter contre le changement climatique. » a déclaré le Président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimda lors de son intervention à Durban devant plusieurs chefs d'Etat.

Face à l'urgence reconnue par tous de lutter contre les changements climatiques, le Président Ali Bongo Ondimba a présenté la contribution du Gabon à ce défi pour l'Humanité : une gestion responsable de ses plus de 23 millions d'hectares de forêts tropicales qui sont un véritable puits à carbone et un Plan Climat national ambitieux pour intégrer la composante climatique dans sa stratégie de développement et diminuer efficacement l'émission de gaz à effet de serre.

Un Plan Climat ambitieux

La création de ce Plan Climat national est la concrétisation de l'engagement pris en décembre 2009 à Copenhague par le chef de l'Etat gabonais lors de la COP 15. Dès mai 2010, le Président Ali Bongo Ondimba a ainsi créé un Conseil National Climat placé directement sous sa supervision afin d'élaborer un véritable plan national de lutte contre les changements climatiques.

« Ce plan national nous permettra non seulement de maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de réduire et de prévenir les risques liés à la vulnérabilité de notre territoire. » a précisé le chef d'Etat gabonais.

Le Plan Climat du Gabon comprend plusieurs mesures phares :

Un plan d'affectation des terres pour une meilleure gestion de l'ensemble de son territoire. Disponible fin 2012, ce plan permettra de déterminer avec précision les zones d'implantation pour des activités économiques (agriculture, exploitation minière, infrastructures, habitat) tout en atténuant les facteurs de vulnérabilité aux conséquences des changements climatiques – les deux principaux dangers recensés au Gabon sont les inondations et l'érosion côtière - et en réduisant la déforestation dans un pays recouvert à 88% de forêts. Il entraînera également la création d'un fonds foncier pour les générations futures.

Un plan national de réduction des gaz torchés pour diminuer l'émission de gaz à effet de serre (GES). Ce plan vient d'être adopté en collaboration avec le secteur pétrolier. Premier producteur de gaz à effet de serre au Gabon avec 6,7 millions de tonnes de CO2 émises par an, l'industrie pétrolière se verra fixer comme objectif de diminuer de 60% le volume de gaz torché d'ici à 2015, soit plus de 2 millions de tonnes de CO2 évités par an. Des investissements ont déjà été réalisés par plusieurs compagnies pétrolières pour la viabilisation économique sur le marché national (production d'électricité et d'engrais).

La production d'énergie propre avec l'accent mis sur l'hydroélectricité. Deux barrages hydroélectriques sont actuellement en cours de construction et à l'horizon 2020 c'est 80% de l'énergie produite au Gabon qui sera propre.

La production systématique d'un bilan carbone chaque année pour les administrations publiques, les entreprises privées et pour tout nouveau projet.

Au niveau national, le Gabon publiera tous les deux ans sa communication nationale, qui est l'équivalent d'un bilan carbone à l'échelle d'un pays.

L'objectif de ce Plan Climat est également de permettre de concilier protection de l'environnement et développement économique durable, et notamment avec la stratégie du Gabon Emergent du Président Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon se dote d'un outil de surveillance et d'évaluation

Autre disposition phare : l'Agence d'Etudes et d'Observations Spatiales. Créée en février 2010, AGEOS a pour principale vocation d'être un outil de suivi et d'évaluation du Plan Climat du Gabon et, à travers un programme de coopération régionale, de renforcer les capacités des pays d'Afrique Centrale dans le domaine de l'observation de la Terre.

La station de réception d'images satellites sera dotée d'un rayon de couverture de 2 800 kilomètres, lui permettant de couvrir une vingtaine de pays africains.

Dans le cadre du projet AGEOS, le programme SEAS (Surveillance de l'Environnement Assisté par Satellite) développé en coopération avec la France et le Brésil, permettra au Gabon et aux autres pays d'Afrique Centrale de renforcer la gestion durable de leur environnement et notamment des 2 millions de kilomètres carrés de forêts du Bassin du Congo à travers un centre de compétence régionale.

Le rôle primordial de la forêt gabonaise dans la lutte contre le réchauffement climatique

L'ensemble de ces mesures et dispositions illustre la position à la fois responsable et pionnière du Gabon sur ce grand défi du XXIème siècle qu'est la lutte contre les changements climatiques, et sur lequel il se distingue déjà par sa contribution à l'effort mondial.

Le Gabon joue en effet un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l'Amazonie avec deux millions de kilomètres carrés de forêts équatoriales captant chaque année plus de 70 millions de tonnes de dioxyde de carbone.

88% du territoire gabonais est recouvert de forêts (23,7 millions de km²) qui ont permis de séquestrer près de 450 millions de tonnes de carbone sur la dernière décennie.

En 2002, le Président Omar Bongo Ondimba avait déjà décidé de classer 11% du territoire national en zone protégée - deuxième rang mondial en termes de pourcentage de superficie protégée après le Costa Rica - permettant ainsi la création de 13 parcs nationaux.

Grâce à une politique active de préservation de ce patrimoine naturel, la capacité de séquestration de la forêt gabonaise a même augmenté pour passer de 40 millions de tonnes par an dans les années 1990 à plus de 50 millions de tonnes actuellement alors que taux de déforestation a chuté de plus de 60% (taux actuel de 0,010% par an).

Cette politique est aujourd'hui poursuivie et amplifiée par le Président Ali Bongo Ondimba dans le cadre de son projet de « Gabon Vert ». En septembre 2010, le Président Ali Bongo Ondimba a été désigné porte-parole de la position africaine sur la biodiversité à l'issue de la Conférence panafricaine de Libreville.

« La lutte contre les changements climatiques requiert une détermination sans faille. Je suis venu ici vous dire ce que mon pays est en train de faire au moment où l'avenir de la planète est en jeu. Sans engagements forts de notre part à tous, ce siècle sera engagé dans une spirale de pauvreté et de souffrance. Ce n'est pas un futur acceptable pour nos enfants. Le temps est venu maintenant d'avoir une action collective et de saisir l'opportunité de gérer sagement l'avenir. Nous ne pouvons compromettre le futur de l'humanité : il n'y a pas de « Plan B » a conclu le Président Ali Bongo Ondimba dans son message lancé à la communauté internationale.


La politique du Gabon Emergent

Depuis l'élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd'hui déterminé à diversifier son économie et devenir un pays émergent à l'horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

·le Gabon Vert pour valoriser durablement le formidable écosystème gabonais - 22 millions d'hectares de forêt, 1 million d'hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l'industrie du bois, l'agriculture et l'écotourisme ;

·le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l'exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l'économie nationale ;

·le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l'objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l'information, les métiers de l'économie verte, de l'enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d'ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.


Pour plus d'information, merci de visiter  http://www.presidentalibongo.com/ ou contacter http://www.cocom.rggov.org/ 

 

MICHEL OGANDAGA  http://michelogandaga.blog.fr/  http://sylviabongondimba.blog.fr/ 

https://www.facebook.com/MichelOGANDAGA  http://www.presidentalibongo.com/  

http://www.fondationsylviabongoondimba.org/  http://legabonemergent.blogs.nouvelobs.com/ 

Les commentaires sont fermés.